jeudi 24 mai 2012

Haro sur la gau-gauche estudiantine (3e partie) : le boycott et la désobéissance civile!!!













Depuis le début de cette crise de bacon estudiantine qui paralyse le Québec, depuis trois mois, un détail, qui peut paraître insignifiant, à prime abord, me titille, au plus haut point, et c'est la manie que les leaders estudiantins ont, avec la complicité des médias québécois, des zartisss, de Québec solidaire et du Parti québécois, de qualifier ce mouvement de «grève étudiante»!!! J'avais déjà effleuré ce détail, dans l'un de mes précédents billets, sur ce sujet!!!

Étant, bientôt, le détenteur d'un Certificat en Gestion des ressources humaines, je peux dire que le mot «grève» fait plus référence à des travailleurs salariés qui refusent, de façon démocratique, de donner leur force de production, à l'employeur, afin de se donner un pouvoir de force, dans le cadre de négociations collectives qui voient poindre des positions qui sont, difficilement, réconciliables, entre les deux parties, qu'à une crise de bacon estudiantine, juste parce que ça ne veut pas payer 50¢ de plus par jour pour leurs études!!!

Je me permets de citer, ici même, quelques articles du Code du travail qui sont très pertinents, afin de bien comprendre de quoi il en retourne!!!

Article no. 1 a) du Code du travail, sur la définition du mot «association de salariés», et je cite : «un groupement de salariés constitué en syndicat professionnel, union, fraternité ou autrement et ayant pour buts l’étude, la sauvegarde et le développement des intérêts économiques, sociaux et éducatifs de ses membres et particulièrement la négociation et l’application de conventions collectives»!!!

Article no. 1 b) du Code du travail, sur la définition du mot «association accréditée», et je cite : «l’association reconnue par décision de la Commission comme représentant de l’ensemble ou d’un groupe des salariés d’un employeur»!!!

Article no. 1 g) du Code du travail, sur la définition du mot «grève», et je cite : «la cessation concertée de travail par un groupe de salariés»!!!

Article no. 1 l) du Code du travail, sur la définition du mot «salarié», et je cite : «une personne qui travaille pour un employeur moyennant rémunération»!!!

Source : «Les lois du travail : Lois et règlements du Québec et du Canada», Éditions Yvon Blais, 17e édition, 2010-2011, p. 201-202

J’ai le livre sous les yeux, puisqu’il m'a été très utile, dans le cadre de mes cours et de ma formation en Gestion des ressources humaines, et qu'il me sera, sûrement, encore très utile, plus tard!!! Alors, cessez de qualifier ces mouvements de boycott des cours de «grève», car c’est une hérésie juridique!!! Appelez ces mouvements par leur véritable nom : boycott des cours, sinon le mot «grève» ne veut plus, absolument, rien dire!!!

Les associations étudiantes ne sont pas des syndicats, mais bien des associations de consommateurs dont aucune loi ne fait mention, à l'exception de la Loi sur les compagnies!!! Les étudiants ne sont pas des salariés et ils ne sont assujettis à aucune convention collective!!! Il n'y a pas de Formule Rand là-dedans!!! Par ce fait même, les étudiants ne jouissent, aucunement, du droit de grève, tel qu’il est stipulé dans le Code du travail!!!

Bref, cette «grève étudiante», tout comme les autres «grèves étudiantes» qu’il y a déjà eu dans le passé, est, totalement, illégale!!! Chers (chères) étudiant(e)s du Québec, vous ne faites pas la «grève», vous boycottez vos cours!!! Vous boycottez, ainsi, un service!!! Vous séchez vos cours!!! Osez donc le dire!!!

Or, le boycott d’un service (et le fait de sécher un cours pour lequel on a déjà payé, soit dit en passant) est un geste personnel et non pas un geste qui doit être suivi par tout le monde!!!

Un étudiant de gauche m'a même déjà comparé, en guise d'argument, le boycott estudiantin, aux grèves qui ont eu lieu, au Québec, dans les années 1930-1940!!! Or, les grèves des années 1930-1940 étaient des grèves qui avaient été faites par des employés d'usines ou par des travailleurs qui travaillaient dans les mines et qui recevaient des salaires de crèves-faim, avec des conditions de travail qui étaient peu avantageuses, pour une semaine de travail qui était excessivement longue!!!

Pouvez-vous me dire en quoi le combat de ces travailleurs qui étaient, clairement, exploités est comparable, avec l'actuel boycott estudiantin???

Si c'est comparable, alors, moi, j'attends toujours mon premier salaire en tant que simple étudiant et je coure au local de mon association étudiante, pour me procurer un exemplaire de ma convention collective d'étudiant!!!

Et, si vous voulez être légal dans votre «grève», chers (chères) étudiant(e)s du Québec, demandez d'être ajoutés dans le Code du travail!!! Sinon, ben, ça reste une grève illégale et on appelle ça un boycott des cours!!! Je paie pour les cours à lesquels je me suis inscrit!!! C'est un service que j'attends de recevoir, en retour de mon argent!!! Payer pour recevoir quelque chose est un service, comme faire l'épicerie ou aller chez le coiffeur!!! Si je ne payais rien pour aller à l'université et que, en plus, j'étais payé pour ça et que j'étais assujetti à une convention collective, là, je pourrais un peu comprendre la «grève», mais, dans ce cas, il n'y en aurait pas!!!

Chers (chères) étudiant(e)s du Québec, regardez vous un peu aller!!! Pour une misérable augmentation de 50¢ par jour des frais de scolarité (même si ça n'a plus rien à voir avec ce seul sujet, mais j'y reviendrai), vous êtes prêt(e)s à mettre le Québec (et, surtout, Montréal), à feu et à sang!!! Vous ne vous contentez plus de bloquer des ponts et des rues : vous faites, littéralement, chier le peuple!!! Vous cassez les vitrines des honnêtes commerçants et celles des banques, sans le moindre scrupule, comme si c'était votre bien personnel!!! Vous battez les policiers, à coup de barres de fer et à coup de balles en caoutchouc!!! Vous vandalisez nos propres institutions d'enseignement, que ce soit nos Cégeps ou nos universités, comme vous l'avez fait, notamment, au Collège de Alma, au Cégep de Valleyfield et à l'UQAM!!! Vous créez une émeute incroyable, devant le Salon du Plan Nord et devant le bâtiment où se tient un Conseil général du Parti libéral du Québec, à Victoriaville!!!

Vous vous rendez coupables de multiples outrages au tribunal, en défiant les injonctions des étudiants qui ne veulent que suivre leurs cours, en paix, afin de réussir leur session et de ne pas perdre leur emploi d'été!!! Vous allumez des incendies, dans les rues de Montréal, durant vos manifestations nocturnes qui durent depuis un mois, dans les rues de Montréal!!! Et, bien sûr, vous manifestez en étant masqués et en ne donnant pas l'itinéraire de vos manifestations, aux policiers, pour pouvoir faire le plus de grabuge possible!!!

Vous menacez la sécurité physique des gens qui osent s'afficher contre votre mouvement, tels le journaliste Richard Martineau et le chroniqueur Éric Duhaime!!! Vous vous en prenez, physiquement, aux journalistes qui, pourtant, vous appuient et qui vous protègent, et ce, depuis le tout début de ce conflit!!! Ah!!! L'art de se tirer dans le pied, à merveille!!! Vous perpétrez même des actes terroristes, dans le métro de Montréal, et vous appelez, à la désobéissance civile, avec la protection de Québec solidaire et de toute la nébuleuse de gauche, avec, comme prétexte, la Loi spéciale 78 (j'y reviendrai, également)!!!

Et, après tout ça, vous avez l'outrecuidance de vous comparer, à Martin Luther King et au mouvement des droits civiques des Noirs américains!!! Une chance que le ridicule ne tue pas, sinon plusieurs étudiants seraient morts, bien avant la fin de ce conflit, fin que nous ne sommes pas prêts de voir venir!!!

Décidément, le grand Gabriel Nadeau-Dubois, qui étudie, pourtant, en Histoire, doit être un mauvais élève, car, sinon, il saurait que la désobéissance civile qui était prônée, par Martin Luther King, n'était pas la même que la sienne!!!

Avant chacune de ses marches, le leader des droits civiques exigeait que chacun signe une carte!!! Ce faisant, les manifestants s'engageaient, à respecter les dix commandements suivants :











On est donc très loin de Gabriel Nadeau-Dubois, ici!!!

Et, le fait historique que Martin Luther King était un républicain doit passer dix pieds par-dessus la tête des Gabriel Nadeau-Dubois de ce monde, alors que mon p'tit doigt me dit que ces gens-là vomissent, sur le Parti républicain américain!!! Mais, bon, venant d'un petit gauchiste boutonneux qui, en plus d'être un mauvais élève, s'est prouvé lui-même être un mauvais locataire, en payant son loyer avec deux mois de retard, en mentant, sans vergogne, à son propriétaire, et en s'étant vu obligé, par un tribunal de la Régie du logement du Québec, de payer son loyer, alors que lui-même n'a eu de cesse de faire des outrages au tribunal, en ne faisant pas respecter les injonctions et en traitant même, dans un élan de pure poésie gauchiste, de «petit con» un étudiant qui a eu recours à ce genre de procédure judiciaire pour pouvoir continuer à suivre ses cours et pour pouvoir réussir sa session, dans le cadre d'une envolée lyrique qui était digne de toutes les composantes que l'on peut retrouver, chez Karl Marx, on ne peut pas s'attendre à grand chose!!!

Mais, bon, il se trouvera, encore, des zartisss, tels Guylaine Tremblay, Emmanuel Bilodeau, Paul Piché, Michel Rivard, l'inénarrable Dominic Champagne, François Avard, Xavier Dolan, Suzanne Clément, Arcade Fire, Ariane Moffatt, Jon Lajoie, Claude Legault, Dominique Leduc, Christian Bégin et même Michael Moore et Nathalie Baye (oui, oui!!!), «des parents qui sont contre la hausse» et «des professeurs qui sont contre la hausse», tels Normand Baillargeon, Francis Dupuis-Déri (le «minable» de Régis Labeaume) et Léo-Paul Lauzon, en passant par des journalistes, pour le défendre, tels ceux de Radio-Canada, l'inénarrable Anne Lagacé Dowson, Céline Galipeau et Anne-Marie Dussault en tête, ceux de la revue «L'Actualité», Jean-François Lisée et Carole Beaulieu en tête, ceux du journal «Le Devoir», Lise Payette et l'inénarrable Michel David en tête, et ceux du journal «La Presse», Michèle Ouimet, l'inénarrable Rima Elkouri, Marie-Claude Lortie et Patrick Lagacé en tête!!!

À la lumière de tous les derniers événements, il ne faut pas se surprendre que des entreprises ont, tout simplement, décidé de donner la directive, aux ressources humaines, de ne plus considérer le curriculum vitae des étudiants qui proviennent de facultés qui sont en boycott, que ce soit pour un stage ou pour un emploi temporaire ou pour un emploi permanent!!! Ces entreprises considèrent que le diplôme que ces étudiants recevront ne vaudra rien, étant donné qu'ils vont reprendre une session presque complète, en, seulement, quelques semaines et en l'étalant le plus possible, afin de respecter les conventions collectives des professeurs!!! Les entreprises craignent comme la peste les «fouteurs de merde» qui ne travaillent que pour leur bien personnel, plutôt que pour le bien de l'entreprise!!! En attendant de pouvoir espérer renverser le capitalisme, ils sont dans ce système qu'ils méprisent tant et ils devront bien accepter d'y jouer!!! Or, avec leur ridicule crise d'enfants-rois, c'est très loin d'être gagné d'avance, pour eux!!!

Si Martin Luther King m'inspire, la gau-gauche estudiantine québécoise, elle, me rappelle davantage une vision qui est, plutôt, misérabiliste et qui est, plutôt, nombriliste du Québec, de ce qu'il devient, de ce qui le détruit de l'intérieur et de ce qui le conduit, vers le révolu, gracieuseté de la décadence et de l'inévitable approche de la date de péremption du sacro-saint «modèle» québécois!!!

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