lundi 1 mars 2010

Le culte de la gratuité : ce mal qui gangrène notre société!!!!!










Après avoir jeté un pavé dans la marre, la semaine dernière, en crachant sur le Parti québécois, son ancien parti, parce que celui-ci ose prendre le taureau par les cornes pour régler le problème identitaire qui afflige les Québécois(es), l’ancien premier ministre du Québec, Lucien Bouchard, refait parler de lui, cette semaine, en co-signant, avec 15 autres personnalités du Québec, le Pacte pour le financement concurrentiel de nos universités, un document qui, vous l’aurez, sans doute, deviné, se penche sur le sous-financement chronique de nos universités. Bref, après avoir entendu, la semaine dernière, le défaitiste Bouchard, nous entendons, de nouveau, le lucide qui dort en lui, car le Pacte pour le financement concurrentiel de nos universités constitue la suite logique de la réflexion politico-intellectuelle sur l’avenir du Québec que l’ancien premier ministre a entrepris à voix haute avec le Manifeste Pour un Québec Lucide, en 2005!

Le
Pacte constitue, également, les solutions des Lucides aux problèmes que connaît notre système d’éducation, après nous avoir présenté les trois fascicules (1, 2 et 3) sur l’économie et les finances publiques pour régler nos problèmes économiques et financiers, par l’intermédiaire des quatre économistes qui composent le Comité consultatif sur l’économie et les finances publiques : Robert Gagné, Pierre Fortin, Luc Godbout et Claude Montmarquette! D’ailleurs, monsieur Fortin est un signataire du Pacte, de même que monsieur Montmarquette, lui qui co-présidait, avec l’ex-ministre péquiste, Joseph Facal, la Commission sur la tarification des services publics, Commission qui a remis son rapport en avril 2008 et qui a vite été tabletté, à nos frais, par John-James Charogne! Pour aller encore plus loin dans le rappel historique, Lucien Bouchard, Joseph Facal, Pierre Fortin, Claude Montmarquette, de même que l’ex-recteur de l’Université de Montréal, Robert Lacroix, sont des signataires du Manifeste Pour un Québec Lucide et du Pacte pour le financement concurrentiel de nos universités.

Si j’ai pu me montrer un peu dur à l’endroit de Lucien Bouchard, quand j’ai réagit à ses propos de la semaine passée, là où je lui avais, carrément, lancé le pot, aujourd’hui, je vais aller dans le sens contraire, en lui lançant les fleurs. Le Pacte en question contient la proposition d’augmenter les frais de scolarité à l’université, une hausse qui serait graduée et différenciée selon les programmes, une proposition qui est, tout à fait, intelligente.


Comme l’explique si bien Yves Boisvert, dans sa dernière chronique, la hausse serait modeste pour les étudiants qui forment 85% du contingent universitaire et qui étudient dans des facultés de «papier»! On parle d’une hausse qui se chiffrerait à quelques centaines de dollars. Par contre, elle serait substantielle pour ceux qui étudient dans des domaines qui coûtent cher et qui rapportent statistiquement beaucoup aux diplômés. Elle se chiffreraient à plusieurs milliers de dollars. La proposition de ces 16 personnalités québécoises prévoit, également, que 30% des fonds supplémentaires seraient mis à la disposition des étudiants les moins fortunés, parce que, évidemment, la hausse des frais de scolarité aura un impact négatif pour certains. Les Québécois, même la majorité dont les enfants n'iront pas à l'université, continueront à financer les études supérieures. Mais, ceux qui en seront les bénéficiaires paieront une plus juste part, comme partout ailleurs au Canada! Ailleurs, là où l'on réussit à diplômer beaucoup plus de gens qu'au Québec, en passant!

Boisvert rajoute, également, qu’un étudiant en Médecine et un étudiant en Lettres paient les mêmes frais de scolarité. Le futur médecin paie 14% du coût réel de sa formation. Le futur diplômé en Lettres en paie 42%. En moyenne, le diplômé en Lettres gagnera 206 000$ de plus en 40 ans que si il avait cessé ses études après le Cégep. Pour le médecin, le diplôme «vaut» 2,4 millions $ de plus en 40 ans. Est-ce équitable, donc, de faire payer, à ces deux étudiants, les mêmes frais de scolarité? Bien sûr que non
!


C’est là que Lucien Bouchard, Joseph Facal, Michel Audet, Monique Jérôme-Forget et compagnie ont raison, mais là où les tenants de l’égalitarisme tous azimuts déchireront, bien évidemment, leur chemise! Pourquoi? Parce que, tout comme pour la flat tax, qui réglerait nos problèmes de fiscalité et une bonne partie des problèmes d’équité sociale qui gangrènent le Québec, ces égalitaristes bons chics, bons genres, confondent, sans cesse, l’équité avec l’égalité, alors que ces deux concepts-là ne veulent pas dire la même chose, mais, alors, là, pas du tout!


Comme je l’expliquais dans cet ancien billet, l’égalité est une mesure objective! Par exemple, une répartition égale du revenu signifie que tous les individus dans la société reçoivent exactement le même revenu. Or, ce qui est égal, comme une répartition égale du revenu, n’est pas, nécessairement, équitable! Imaginons qu’un professeur inscrive, à la fin de l’année scolaire, la note finale de 75% à chacun de ses étudiants, et ce, indépendamment de l’effort fournis par chacun d’eux et du niveau de compréhension atteint de la matière pour chacun d’eux! Reconnaissons d’emblée que ces résultats seraient, définitivement, égaux, mais seraient-ils équitables? Je ne crois pas. Pour sa part, l’équité est une mesure subjective. Ce qui est équitable pour l’un ne l’est pas, nécessairement, pour l’autre! Si vous demandez à un million de personnes de vous décrire les conditions de l’obtention de l’équité sociale, vous pourriez obtenir un million de réponses différentes. Par contre, si vous croyez, comme moi, qu’une situation d’égalité n’est pas équitable, alors vous devriez avoir une préférence pour un impôt à taux unique, plutôt que pour l’impôt à taux marginaux progressifs qui est en vigueur au Québec.


C’est la même chose pour les frais de scolarité! Pour reprendre l’exemple donné plus haut, soit celui de l’étudiant en Médecine versus l’étudiant en Lettres, il ne fait aucun doute que, après leur formation universitaire respective, le futur médecin gagnera un salaire beaucoup plus élevé que le futur diplômé en Lettres. Par contre, la formation du futur médecin, telle qu’elle a été chiffrée plus haut, coûte moins cher que celle du futur diplômé en Lettres! Aux yeux des gauchistes, cette situation-là est, tout à fait, égale, puisque les deux futurs diplômés paient chacun les mêmes frais de scolarité, donc, c’est égal! Mais, en ce qui me concerne, ce qui m’intéresse davantage, c’est l’équité, pas l’égalité, et je ne vois aucune équité sociale dans cette situation, qui est celle qui prévaut, actuellement!

Or, ce que Lucien Bouchard et ses co-signataires du Pacte pour le financement concurrentiel de nos universités nous proposent, c’est, justement, de dépasser l’égalité
chimérique pour la transformer, dans un élan de solidarité, en équité sociale! En augmentant substantiellement les frais de scolarité du futur médecin et en augmentant modestement ceux du futur diplômé en Lettres, l’équité sociale sera mieux servie, car le futur médecin paiera sa formation beaucoup plus cher et le futur diplômé en Lettres paiera un peu plus cher pour celle-ci, mais tous les deux pourront la rembourser plus tard, grâce à leur salaire respectif. Si ils sont trop pauvres pour se faire, la proposition du Pacte concernant le 30% des fonds supplémentaires qui seraient mis à la disposition des étudiants les moins fortunés les aidera à rembourser leurs études. De plus, nous réglerions une bonne partie du problème du sous-financement de nos universités.

Par contre, ça m’
étonne de voir la levée de boucliers contre ce Pacte dans les milieux de la gauche, puisque la plus forte hausse des frais de scolarité serait vue dans des disciplines qui rapportent énormément d’argent aux futurs diplômés, une fois leur formation terminée et leur emploi trouvé! De par leur refus d’appuyer le Pacte, les gauchistes de tous acabits, les marxistes de Culbec suicidaire et les milices syndicalo-étudiantes dévoués à la nébuleuse de gauche se contredisent, car, dans toutes leurs manifestations dites «pacifiques», ils font tout ce tintamarre et toute cette casse, disent-ils, pour que les riches paient plus chers pour les impôts, pour les services publics et pour tout le monde, et ce, au nom de la solidarité! Mais, alors que le Pacte est un moyen pour que le futur médecin (riche, selon les gauchistes) paie des frais de scolarité plus élevés pour renflouer les coffres de nos universités, alors que cette augmentation ne compliquerait pratiquement pas la vie du futur diplômé en Lettres (pauvre, à côté du médecin), nos chers égalitaristes de gauche le rejetent en bloc, alors que leur utopie sociale est transformée, dans une opération quasi-alchimique, en équité sociale pour profiter à nos universités qui sont au bord du gouffre et non pas au gouverne-maman. Inacceptable, donc, pour nos gauchistes de salon!

Encore plus inacceptable pour nos gauchistes qui croient que l’éducation est un
luxe qui doit leur tomber du ciel, comme par magie, est que l’argent qui sera versé aux universités, par l’intermédiaire de la hausse des frais de scolarité proposée par le Pacte, sera de l’argent qui appartient aux étudiants! Ce ne sera, donc, pas l’argent des autres qui aura été, préalablement, volé aux CONtribuables du Québec, grâce au gouverne-maman, alors que la majorité de ceux-ci ne fréquentent pas les universités! Bref, cette forme d’utilisateur-payeur rebute la majorité, sinon la totalité, des gauchistes qui s’imaginent que c’est la société qui doit payer pour leur éducation, et ce, quand bien même que la proposition du Pacte reflète (pas complètement, je l’avoue, puisque l’étudiant en Lettres devra, lui-aussi, contribuer, mais, tout de même, dans une moindre mesure que le futur médecin) leur sempiternelle demande du «Faisons payer les riches!» pour pallier au sous-financement des universités!

Cette
contradiction de la gauche est, donc, basée sur l’idéologie et sur rien d’autres!

En passant, puisque ça touche le sujet, je me dois de vous raconter une
anecdote savoureuse pour étayer un peu ma position là-dessus! À l’occasion, je visite le blogue de Noisette Sociale et, en janvier dernier, elle nous faisait part de son exaspération au sujet d’une fille qu’elle qualifie de tache de marde et qu’elle a avec elle dans son cours d’Études littéraires à l’UQAM.

Premier
cours : La fille en question est arrivée, visiblement, intoxiquée et tout porte à croire que la cocaïne était en cause, mais Noisette n’a, évidemment, pas pu confirmer. Elle était bruyante, elle a répondu plusieurs fois à son téléphone cellulaire, elle parlait fort et elle se vantait à ses amis que, durant la session passée, elle dormait dans tous ses cours. Elle tournait frénétiquement les pages de son cahier, elle griffonnait un peu et, par la suite, elle effaçait, le tout en faisant le plus de bruit possible. Elle se tortillait sur sa chaise en murmurant assez fort, sans arrêt, qu’elle avait envie de pisser. Quand elle ne faisait pas ça, elle fouillait agressivement dans un sac de chips, elle mâchait bruyamment et elle lâchait un rot de temps à autres.

Deuxième cours : Elle dormait et elle se réveillait
par intermittences. À chaque réveil, elle interrompait la prof pour lui demander de répéter ce qu’elle venait d’expliquer.

Incroyable! Sérieusement, je lisais ça et je n’en revenais pas. Comment peut-on ne pas prendre ses études au sérieux comme le fait cette fille-là, hein? Moi, ça me dépasse totalement!


Noisette Sociale est une blogueuse de gauche, donc, elle n’a pas fait le lien, mais, le problème avec la tache de marde qu’elle a dans son cours, de même qu’avec toutes les autres taches de marde qui existent dans les écoles, d’ailleurs, résulte dans les frais de scolarité ridiculement bas, comme ceux que nous avons, actuellement, au Québec.

Selon moi, une tache de marde de ce genre, pour reprendre l’
expression de Noisette qui est assez juste, en effet, est davantage motivée à, justement, faire la tache de marde, quand les frais de scolarité sont les plus bas, comme ici, ou dans des pays qui ont la gratuité scolaire.

Ça se dit : «À quoi bon prendre ça au sérieux et
me forcer, quand le gouvernement paie pour moi!»! Ça veut tout avoir gratuit du gouvernement, mais ce n’est même pas capable de s’aider soi-même pour améliorer son niveau de vie! Ça ne vous rappelle pas une certaine gauche qui a été prise en flagrant délit de contradiction un peu plus haut dans ce billet-ci, vous, hein? Par contre, quand l’éducation n’est pas gratuite et que vous payez des frais de scolarité un peu plus élevés, comme c’est le cas partout ailleurs en Amérique du Nord, l’étudiant n’a pas trop le choix de prendre ses études au sérieux.

Par exemple, le
secondaire est gratuit et ça tombe comme des mouches, dans le sens que plusieurs personnes n’ont pas le coup de pied au cul nécessaire pour terminer leur DES. Regardez du côté des écoles privées et c’est une toute autre histoire! Mais, je ne suis peut-être pas un bon juge, puisque j’ai fait tout mon secondaire dans le privé! En passant, je viens d’une famille qui a toujours fait partie de la classe moyenne, alors la richesse, je ne l’ai presque jamais connu!

D’après moi, il est beaucoup plus facile d’
abuser d’une éducation gratuite ou d’un cours gratuit ou qui comporte des frais peu élevés, comme le fait la tache de marde de Noisette dans son cours, que d’abuser d’une éducation ou d’un cours qui coûte plus cher. Dans ce temps-là, vous n’avez pas trop le choix de prendre votre éducation au sérieux, si vous voulez en avoir pour votre argent, et, pour y arriver, vous devez acquérir de la maturité assez vite et vous trouver une job pour payer vos études. Pourquoi? Parce que vous commencez à comprendre la valeur de l’argent, voilà pourquoi!

D’ailleurs, cette maturité peut, aussi, arriver, si ce sont les parents qui paient pour leurs enfants! Quand papa et maman paient pour les études de
junior, je peux tu vous dire que junior a besoin d’étudier fort en tabarnac et de taper des scores qui ont de l’allure, hein?

Pour ceux et celles qui me sortiraient, comme
contre-argument, l’épouvantail de l’accès à l’éducation, l’argument-massue de la gau-gauche étudiante pour maintenir l’immobilisme qui fait rage et qui gangrène notre société, je vais leur répondre ceci : saviez-vous que, entre 1993 et 2001, les frais de scolarité ont augmenté de 77% au Canada, hein?


Or, durant cette même période, les jeunes de familles à revenu moyen ou faible n’étaient pas moins susceptibles de fréquenter l’université en 2001 qu’ils ne l’étaient en 1993. Donc, une hausse modérée des frais de scolarité n’a pas d’impact sur l’accès à l’éducation.

Il faut
venir à bout de cette fausse impression qui veut que, parce qu’on paie plus cher pour nos études, c’est néfaste, et que l’on peut avoir tout gratuitement et tout cuit dans le bec, parce que c’est faux. Tout se paye dans la vie! C’est vrai, aussi, pour la tarification des services publics qui devrait être fixée au prix du marché, d’ailleurs, pas seulement pour les frais de scolarité!

D’ailleurs, il faut, aussi,
dénoncer le sophisme voulant que, parce que l’éducation est un investissement qui rapportera à la société, ce dont je suis, tout à fait, d’accord, l’État doive, obligatoirement, y contribuer de manière importante. Si j’achète un bloc appartement, c’est un investissement qui rapportera, aussi, à la société! Mais, ce n’est pas une raison pour que le gouvernement l’achète à ma place pour, ensuite, me le confier!

Les frais de scolarité sont un investissement pour le
bien-être de nos écoles et pour avoir une éducation de qualité avec des professeurs compétents et du matériel à la fine pointe de la technologie pour former les dirigeants de demain, car une société instruite est un plus, surtout avec la mondialisation. En plus, comme je le disais plus haut, en plus d’être équitable, ça prévient les taches de marde comme la fille dans le cours de Noisette Sociale qui abuse de la chance qu’elle a de se faire instruire en payant des frais de scolarité ridiculement bas, comparativement au reste de l’Amérique du Nord, en ne prenant pas ses études au sérieux!


Bref, les propositions du Pacte pour le financement concurrentiel de nos universités sont, donc, équitables et efficaces pour pallier au sous-financement de nos universités. En plus, ce Pacte appelle à la responsabilisation des étudiants, ce qui constitue un pas dans la bonne direction, car la désétatisation de notre système d’éducation aura fait un bon bout de chemin, ce qui serait une très bonne chose!

1 commentaire:

  1. Cette histoire de "flat tax" est ancien sur ton blog mais ça vaut le coup de revenir dessus. J'ai trouvé le lien sur ton texte de bouchard et sa lucidité. J'ai l'impression que tu ne sais pas de ce que tu parles en réalité. Sur l'exemple de ton ingénieur et du caissier tu n'as pas tenu compte du seuil non imposable, ça en dit long sur la maîtrise de ton sujet. Quand on veut parler de quelque chose le minimum c'est de se documenter tant soit peu, pas juste rapporter les dires de ses maîtres à penser. Au Québec les finances publiques constituent un réel problème dont la cause première est le gaspillage des deniers publiques par les gouvernements successifs. La fonction publique avec sa très lourde bureaucratie constitue un puits sans fond pour nos impôts. L'endettement excessif et la péréquation confinent dans l'ignorance le québécois de la rue sur ce qui l'attends sous peu car on ne peut pas continuer à s'endetter infiniment, à un moment donné il faudra payer: intérêt et solde. La "flat tax" n'est pas la solution, les exemples boiteux de la roumanie,de l'ukraine et des autres pays discréditent complètement ta lumineuse idée. Là où nous sommes d'accord c'est sur la taxation excessive des québécois, c'est au contribuable de déterminer ce qu'il doit en faire du fruit de son travail, la pression fiscale est un frein indéniable à la création des richesses. L'impôt collecté devrait servir uniquement aux fonctions régaliennes de l'état et non à un collectivisme idéologique qui encourage l'endettement et la paresse. J'ai quitté l'Afrique parce qu'une grande majorité des miens comptent sur dieu quant à leur destin et à ma grande déception les québécois ont remplacé dieu par l'Etat. Concernant les frais scolaires il faut bien sûr un certain dégel mais pas comme le veut M Bouchard si non le risque c'est d'en dissuader le plus grand nombre de faire des études et le résultat c'est une société sous-éduqué qui sera incapable d'innover et de créer des richesses. Ton Québec de demain a besoin de citoyens qui auront le courage de dégraisser la fonction publique, de mettre fin à la dictature syndicale et de responsabiliser les milliers de BS valides qui passent leur temps à se shooter au pot, au hockey et à la labatt bleue. Un nègre qui regrette sa venue au Québec et qui va se tirer sous peu.

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