jeudi 22 octobre 2009

Les trois têtes à claques de la semaine et un mot sur l'entrevue de Benoît Labonté









De gauche à droite, sur la photo, je vous présente :
David Whissell, contracteur routier en plein conflit d’intérêts et ancien ministre du Travail, Norman MacMillan, ministre délégué aux Transports, et Julie Boulet, ministre des Transports! Ces trois merveilleux individus ont séjournés sur le yacht du très sympathique Tony Accurso.


Ces trois personnes sont mêlées, de par leur travail, aux
infrastructures qui sont construites par l’industrie de la construction, industrie qui se retrouve en plein scandale.


De plus,
lors de son entrevue qu’il a accordé à la journaliste de Radio-Canada, Marie-Maude Denis, Benoît Labonté, l’ex-Chef de l’Opposition officielle à l’Hôtel de Ville de Montréal qui a dû démissionner de ses fonctions, parce qu’il aurait reçu de l’argent sale de la part de Tony Accurso, a dit qu'il aurait transmis de l'information à John-James Charogne, quant à ses contacts entre Tony Accurso et des ministres du gouvernement de John-James Charogne. Benoît Labonté avait su, grâce à deux sources, que trois ministres du gouvernement avaient séjournés sur le yacht de Tony Accurso dans les Caraïbes.


Pour ce qui est du maire de Montréal,
Gérald Tremblay, il était pleinement au courant de l’existence d’un système corrompu de financement des partis politiques, même si, maintenant, il s’en défend bien.


Bref, c’est tout le système qui est pourrie et il n’y a qu’une
Commission d’enquête publique et indépendante qui va pouvoir faire la lumière sur le scandale de la FTQ-Construction, sur l’implication des Hells Angels dans l’élection du directeur général de la FTQ-Construction, sur le scandale du Fonds de solidarité de la FTQ, sur la collusion qu’il y a dans l’industrie de la construction, sur ce qui s’est passé à Boisbriand, sur le système corrompu de financement des partis politiques dont a parlé Benoît Labonté, sur les dons politiques de Lino Zambito au PLQ, sur les trois ministres libéraux qui ont été pris la main dans le sac, sur Tony Accurso lui-même et sur le rôle de la mafia dans toute cette merde-là. Cette Commission d’enquête-là doit, bien évidemment, avoir carte blanche pour faire son enquête comme du monde pour que l’on sache vraiment ce qui se passe chez-nous.


John-James Charogne ne peut plus faire l’autruche.

C’est fini!

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