lundi 31 août 2009

Blog Day 2009







Oyez, oyez, messieurs les blogueurs et mesdames les blogueuses, faites jouer violons, tambours et trompettes, aujourd’hui, le 31 août 2009, nous fêtons le 4e Blog Day! C’est une journée où les blogueurs de partout à travers le monde postent un billet où ils recommandent 5 blogues qu’ils fréquentent et qu’ils trouvent intéressants.

Alors, allons-y, mais, contrairement à l’année passée, je ne compterai pas
Antagoniste.net et le blogue du Québécois libre dans ma liste du Blog Day, étant donné qu’ils sont sur un pied d’égalité à la première position, en ce qui me concerne, vu leur très grande popularité sur la Toile et le fait qu’ils soient un peu les références blogosphériques pour les libertariens! De plus, cette liste comprendra des blogues qui ne sont pas toujours d’accord avec moi, politiquement parlant.

Le premier blogue que je vais vous présenter est
le Suburbain lucide : très bon blogue traitant intelligement de sujets d’urbanisme et de sujets politiques d’un point de vue libertarien! Les deux auteurs du blogue, LBII et l’Ombudsman, sont, aussi, reconnus pour les enquêtes qu’ils ont fait sur le vrai profil idéologique de Gilles Taillon, sur Mario Charpentier, président de l’ADQ, et les multiples dons qu’il a fait au PLQ et au PQ, alors qu’il était membre de la Commission politique de l’ADQ, sur la non-corrélation qui existe entre le succès électoral des conservateurs et l’appui d’une organisation adéquiste et sur le mystère de l’élection de Amir Khadir aux élections québécoises de 2008. De plus, le Suburbain lucide a une section spéciale où sont recensés tous les soldats québécois morts en Afghanistan, afin qu’on ne les oublie jamais et qu’on n’oublie jamais le sacrifice qu’ils ont fait, en allant se battre pour des idéaux auxquels ils croyaient.


Le deuxième blogue que je vais vous présenter est
Bon Blogue Bad Blogue : blogue souverainiste, mais je n’ai pas encore réussi à découvrir si il est gauchiste ou centriste! Mais, une chose est sûre, il n’est pas droitiste et encore moins libertarien (en fait, je crois plus qu’il est victime de ses émotions, quand il parle du libertarianisme). Je le mets dans ma liste du Blog Day, parce que l’auteur du blogue semble être ouvert d’esprit et qu’il accepte tous les souverainistes dans son camp. Je dois admettre que ça tranche sérieusement avec les anciens malades mentaux du défunt blogue-poubelle Reactionism Watch, là où on était des faux souverainistes ou, encore mieux, des traîtres, si on n’était pas communistes.

Le troisième blogue que je vais vous présenter est
Anarcho-pragmatisme : blogue souverainiste et anarchiste! David Gendron et moi partageons certains jeux de mots communs et plusieurs idées pour réduire la taille de l’État et nous croyons, aussi que la souveraineté aiderait à appliquer ces idées-là au Québec. Il est vrai que, lui étant un anarchiste et moi étant un libertarien, on ne s’entend pas vraiment sur ce qui touche les fonctions régaliennes de l’État. Quoiqu’il en soit, c’est en le lisant que j’ai pu constater que l’anarchisme est semblable, à quelques différences près, au libertarianisme.

Le quatrième blogue que je vais vous présenter est
la Clique du Plateau : blogue sarcastique qui s’est donné comme mission d’imiter le fameux blogueur américain Perez Hilton et de critiquer les hauts et les bas de la vie «trépidante», autant sur le plan professionnel que personnel, de nos cher$$$ zartisss, en plus de rire un peu des conneries que l’on peut retrouver dans nos médias et sur la scène politique! Le gars (ou la fille ou le collectif) derrière ce blogue est, aussi, très bon avec Photoshop. Par contre, je n’ai pas encore réussi à savoir si le gars (ou la fille ou le collectif) derrière ce blogue se moque littéralement de la vraie clique du Plateau ou si il se moque plutôt de l’exposure médiatique que certains zartisss sans le moindre talent reçoivent au détriment de véritables artistes talentueux et qui n’attendent pas après leurs crisses de subventions du gouverne-maman pour créer une oeuvre.

Le cinquième et dernier blogue que je vais vous présenter est
le blogue de Maxime Bernier : homme doté d’une très grande intelligence, intellectuel libertarien, chercheur et auteur économique, député conservateur de Beauce depuis 2006, plus grand ministre de l’Industrie que le Canada n’a jamais eu dans son Histoire, père de la déréglementation de la téléphonie, gaffeur professionnel comme ministre des Affaires étrangères, victime des médias de Mouyial sur plusieurs non-scandales (ex : les Joe Louis!?!?!), victime de Julie Couillard lorsqu’il était ministre des Affaires étrangères et notre Ron Paul canadien, Maxime Bernier a créé son propre blogue au printemps dernier! Sur son blogue, loin de nous chanter la vieille cassette usée de son parti, il nous donne son opinion sur différentes questions politiques, économiques, philosophiques même. Si vous êtes libertariens, je vous invite à ajouter, dans vos favoris et votre blogolist, le blogue de l’un des très rares politiciens canadiens (et même québécois) prônant la liberté des individus, j’ai nommé Maxime Bernier.

Voilà qui fait le tour des 5 blogues que je voulais vous présenter en ce 4e Blog Day!

Je souhaite, aussi, une très bonne
rentrée scolaire à tous les étudiants du Québec. Le Cégep a commencé la semaine passée. Le primaire et le secondaire ont commencé aujourd’hui. Quant à moi, je commence ma deuxième année à l’université demain. Quoique, «commencer», c’est vite dit, j’ai juste une rencontre de module qui est programmée pour demain matin et, demain soir, c’est le party de la rentrée. Désolé pour les nouveaux étudiants universitaires, mais, moi, je n’ai pas à être initié, puisque je l’ai été l’année passée pis je ne suis pas dans le Comité d’initiation, alors.

Pour ce qui est des cours, ils commencent mercredi et mon cours du mercredi se donne le soir. Pas trop pire pour une rentrée scolaire, hein?

Mais, ne vous en faites pas, je ne laisserai pas tomber le blogue, j’ai encore plein de choses à y écrire!

dimanche 30 août 2009

L'aveu de Mark Carney










Oubliez toutes les explications «à la Paul Krugman» pour connaître les causes de la récession! Les banques centrales savent très bien qu'elles sont la cause initiale de la récession que nous subissons, actuellement. Évidemment, celles-ci ne l'avoueront jamais ouvertement pour conserver leur intégrité et leur raison d'être.


Mais, voici le texte du discours que monsieur
Mark Carney, gourverneur de la Banque du Canada, a fait la semaine dernière : Some Considerations on Using Monetary Policy to Stabilize Economic Activity (la version francaise est disponible, aussi, mais elle n'est utile que pour montrer les limites de Google Translate)!






As we have all just been reminded at great cost, low, stable, and predictable inflation and low variability in activity, especially when associated with exceptionally low and stable interest rates, can breed complacency among financial market participants as risk taking adapts to the perceived new equilibrium. Indeed, risk appears to be at its greatest when measures of it are at their lowest. Low variability of inflation and output (reduces current financial VaR and) encourages greater risk taking (on a forward VaR basis). Investors stretch from liquid to less-liquid markets. In parallel, low and stable interest rates promote larger asset-liability mismatches across credit and currency markets. These tendencies are particularly marked if there is a perceived certainty about the stability of low interest rates.

Such asset-based financing creates intensely procyclical liquidity cycles. In these cycles, rising asset prices increase funding liquidity, which finances further purchases and prompts additional price increases.





Tout est dit! Monsieur Carney nous dit, indirectement, qu'il sait très bien que les banques centrales sont la cause de cycles économiques.

Ok, voici une explication plus détaillée!

Commençons au tout début : le
crédit est normalement de l'argent économisé qui est prêté à des gens! Mais, notre système économique ne fonctionne pas ainsi. Ce que le système actuel fait est de créer de l'argent à partir de rien sous forme de crédit!

Manipuler ainsi le crédit a plusieurs avantages :

1) il permet d'avoir des
taux d'intérêts très bas, puisque l'argent est disponible à qui le veux.

2) il permet d'avoir une
croissance économique hors du commun. Tant d'argent à si bas prix fait en sorte que plusieurs projets sont, maintenant, disponibles. Le chômage baisse et la machine économique tourne à fond.


3) les faibles taux d'intérêts favorisent
l'endettement et le faible rendement des placements défavorise l'économie et favorise la consommation, celle qui «fait rouler l'économie», selon ces gens.


Ça, c'est le beau côté de la chose!

Mais, évidemment, comme cette pratique essaye de défier la réalité, il y a toujours un mauvais côté. Le plus apparent est qu'on se rend, rapidement, compte que, plus il y a d'argent créé dans l'économie, plus
l'inflation sera forte.


Quel est le
mandat de la banque centrale? Créer du crédit à partir de rien pour avoir la meilleure croissance économique possible! La deuxième partie du mandat des banques centrales est de «contenir» l'inflation qui en résulte. Le taux visé est d'environ 2% par année. Ce que fait la banque centrale est de, continuellement, ajuster la quantité d'argent à «pomper» dans le système en fonction de cette cible de 2%.

Première
fraude des banques centrales : ces gens se présentent en gardiens de l'inflation, mais ils ne parlent, en aucun temps, du fait que ce soit eux qui créent cette inflation! Pour eux, la croissance économique DOIT passer par la manipulation du crédit et, donc, ils considèrent la première partie de leur mandat comme étant une nécessité, donc, ils n'en sont pas vraiment responsables, ce qui est, évidemment, faux.

Mais, revenons à monsieur Carney! Ce qu'il nous dit, c’est ceci : nous constatons que, parfois,
l'injection de tout ce crédit dans le système ne se réflète pas comme étant de l'inflation, mais, plutôt, comme étant une bulle économique!


Évidemment, monsieur Carney ne nous le dit pas ainsi! Voici comment il interprète la situation :





As we have all just been reminded at great cost, low, stable, and predictable inflation and low variability in activity, especially when associated with exceptionally low and stable interest rates, can breed complacency among financial market participants as risk taking adapts to the perceived new equilibrium.





Le tout est viré à l'envers : une inflation basse, stable et prévisible, combinée à des taux d'intérêts exceptionnellement bas et stables! Pourtant, l'inflation est le résultat, et non l'outil! L'outil, ici, est le taux d'intérêt.


Ce que monsieur Carney nous dit, si on le remet à l'endroit, est ceci : «Nous avons remarqués que des taux d'intérêts bas et stables ne provoquent, parfois, pas d'inflation. Cette stabilité est perçue pour ce qu'elle est : de la stabilité et elle a tendance à induire l'économie en erreur et à lui faire croire que la situation est...stable.»!

Selon monsieur Carney, offrir pendant longtemps de l'argent facile (à partir de rien) a tendance à faire que le
marché baisse la garde et assume que ce flot ne se terminera pas. En d'autres mots, c'est comme si un pusher nous disait : «Je donne de la drogue à très bas prix à mes clients et ceux-ci en deviennent junkies.»!

Bien, oui!!!!!

Ce qu'il faut, ironiquement, préciser ici, c’est que les banques centrales n'ont pas plus vues que les autres cette instabilité cachée dans la stabilité qu'elle reproche aux autres. La banque centrale pompe de l'argent dans le système. Elle ne mesure que l'inflation de la
monnaie pour savoir quand ralentir et elle accuse les autres quand le système pète. Les autres ne sont pas plus fous : ils regardent la banque créer tout cet argent, ils voient que l'inflation est basse et que, donc, la banque centrale va continuer à «pomper» cet argent! Ils la prennent!

Bien que monsieur Carney réfute toute
responsabilité : «Ce n'est pas nous, c'est eux qui ont prix trop de risques dans une telle situation.»! Il nous montre bien qu'il comprend que ce sont les taux d'intérêts bas de sa banque qui sont à l'origine de tout ceci.

Qu'est-ce qui se passe dans une telle situation? Monsieur Carney nous l'explique un peu :






Low variability of inflation and output (reduces current financial VaR and) encourages greater risk taking (on a forward VaR basis). Investors stretch from liquid to less-liquid markets. In parallel, low and stable interest rates promote larger asset-liability mismatches across credit and currency markets.

Such asset-based financing creates intensely procyclical liquidity cycles. In these cycles, rising asset prices increase funding liquidity, which finances further purchases and prompts additional price increases.





Dans une telle situation, l'argent est utilisé pour bâtir (from liquid to less-liquid).

Ce n’est pas dit dans le texte, mais c’est implicite : l'argent servant à bâtir prend beaucoup plus de temps pour se retrouver dans l'économie et affecter l'inflation, ce qui fait que les banques centrales n'en voient pas les effets et qu’elles continuent à «pomper» cette économie (avec un beau grand sourire)!





Such asset-based financing creates intensely procyclical liquidity cycles.





Autrement dit : ceci crée des bulles économiques!





In these cycles, rising asset prices increase funding liquidity, which finances further purchases and prompts additional price increases.





Ici, c'est ce qui arrive en bout de ligne, juste avant l'éclatement de la bulle et la récession qui suit : les prix augmentent, la bulle gonfle, et ce, jusqu'à ce que la réalité reprenne ses droits, c'est-à-dire que cette richesse fictive n'est pas soutenable pour une société! Trop d’investissements sont faits! Trop de ressources sont nécessaires! Ces ressources n'existent pas dans le monde réel. Tôt ou tard, le projet qui semblait réalisable hier ne l'est plus aujourd'hui. Les gens commencent à perdre confiance et le château de cartes s'effondre.


Alors, oui, monsieur Carney sait très bien que ce sont les taux d'intérêts bas qui sont la cause première de tout cela.

D'ailleurs, ce qu'il propose est que, lorsqu'une telle situation survient, la banque centrale devrait hausser les taux d'intérêts :





The alternative would be to generate price instability to prevent financial instability. That is, the price objective might have to become less stable in order to disrupt the endogenous liquidity creation that comes from relatively stable, predictable rate paths.





Le langage utilisé est très douteux. Le «price objective», c'est le taux d'inflation visé. «Price instability» veut dire ici : «hausser les taux d'intérêts»! «Endigenous liquidity creation» veut dire : «bulle»! Donc : «une alternative serait d'augmenter les taux d'intérêts, dans le but de stopper la bulle, quitte à rater la cible d'inflation désirée.»!

Le pire, c’est que cette méthode fonctionnerait probablement, c'est-à-dire que d'augmenter les taux d'intérêts au début de la bulle aurait comme effet de la stopper, avant que celle-ci soit énorme.

Il y a, par contre, deux problèmes majeurs avec cette idée :

1) Personne n'est capable de savoir si cette «
tactique» ne ferait pas une bulle énorme dans plusieurs années. C'est que, normalement, la réalité est impossible à déjouer!


2) Mais,
l'argument le plus important est celui-ci : les banques centrales et les économistes nous ont prouvés qu'ils sont incapables de reconnaître les situations de bulles! Un remède, lorsque l'on est incapable de reconnaître le bobo, ne sert pas à grand-chose!


Francois

Notre Joker national








Tordant!

samedi 29 août 2009

La dictature de l'État, expliquée par Friedrich Hayek







Après avoir pris, ainsi, tour à tour, dans ses puissantes mains, chaque individu, et l’avoir pétri à sa guise, le souverain étend ses bras sur la société tout entière ; il en couvre la surface d’un réseau de petites règles compliquées, minutieuses et uniformes, à travers lesquelles les esprits les plus originaux et les âmes les plus vigoureuses ne sauraient faire jour pour dépasser la foule ; il ne brise pas les volontés, mais il les amollit, les plie et les dirige ; il force rarement d’agir, mais il s’oppose, sans cesse, à ce qu’on agisse ; il ne détruit point, il empêche de naître ; il ne tyrannise point, il gêne, il comprime, il énerve, il éteint, il hébète et il réduit, enfin, chaque nation à n’être plus qu’un troupeau d’animaux timides et industrieux, dont le gouvernement est le berger.

- Alexis de Tocqueville sur l’État-providence





«La Route de la servitude» est un pamphlet qui a été écrit en 1943 par Friedrich Hayek et qui a été publié en 1944, pendant l’exil londonien de cet économiste autrichien. Ce pamphlet mythique, voire même prophétique, montre, dans sa plus grande splendeur, que les interventions de l’État ont toujours tendance à empiéter davantage sur les libertés individuelles et à conduire, progressivement, les pays vers le totalitarisme et les peuples, vers la servitude. L'oeuvre de Hayek est toujours d'actualité, aujourd'hui.

Je vous le présente de ce pas.



La Route de la servitude


1) «La planification nationale : force de guerre


Pour permettre la mobilisation totale de votre économie, vous abandonnez, avec joie, de nombreuses libertés. Vous savez que cette
réglementation est imposée par les ennemis de votre pays.


Le
travail rend libre!

2) Beaucoup de gens aimeraient que la «planification» continue

On commence, alors, à entendre des
arguments en faveur d’un «Comité de production de paix», avant même que la guerre ne se termine. Les «planificateurs» de guerre, qui souhaitent rester en place, encouragent cette idée.

Ce qui est bon en temps de guerre l’est aussi pendant la paix!!!

3) Les «plainificateurs» promettent monts et merveilles

Un
plan mirifique pour les fermiers convient bien aux zones rurales, un plan pour les ouvriers industriels est populaire dans les zones urbaines, etc.! De nombreux nouveaux planificateurs sont élus à un poste!


Plan!!!!

4) Mais, ils ne peuvent pas se mettre d’accord sur UNE
utopie

Au retour de la paix, une nouvelle
législature commence, mais l’unité sur «gagner la guerre» a disparu. Les planificateurs en sont presque venus aux mains. Chacun d’eux possède son petit plan, mais aucun n’est conciliant!


5) Les citoyens, non plus, ne sont pas d’accord

Une fois que le plan
provisoire, fait de pièces rapportées, est prêt, quelques mois plus tard, ce sont les citoyens qui, à leur tour, ne peuvent pas se mettre d’accord. Ce qui plaît au fermier ne plaît pas à l’ouvrier!


Nouveau plan national!!!!!

6) Les «planificateurs» détestent imposer un argument

La plupart des «planificateurs» nationaux sont des
idéalistes «bien-pensants» qui hésitent devant l’usage de la force. Ils espèrent un consensus populaire miracle adoptant leur plan «patchwork».


7) Ils essaient de «vendre» leur plan à tout le monde

Dans un effort vain à uniformiser les opinions, les «planificateurs» mettent en place une machine géante de
propagande qu’un dictateur à venir trouvera d’un usage commode.


Presse aux
ordres!!!

8) Les crédules trouvent, finalement, un accord

Entre-temps, la
confusion générale grandissante conduit à des meetings de protestation. Les moins cultivés, exaltés et convaincus par une rhétorique véhémente, forment un parti.


9) La confiance dans les «planificateurs» s’évanouit

Plus les «planificateurs» improvisent, plus les
affaires sont atteintes. Tout le monde souffre! Les gens pensent maintenant, et avec raison, que les planificateurs n’arrivent à rien.

Choisissons un homme qui saura régler les problèmes!!!

10) On donne le pouvoir à un homme fort

Dans le plus grand
désespoir, les «planificateurs» autorisent le nouveau chef du parti à élaborer un plan et à l’imposer de force. Plus tard, ils se débarrasseront de lui. C’est ce qu’ils croient!


11) Le parti prend le contrôle du pays

À ce moment-là, la confusion est si grande qu’il faut imposer
l’obéissance au nouveau leader coûte que coûte. Peut-être rejoindrez-vous le parti pour consolider l’unité nationale!

12) Un but négatif soude l’unité du parti

Une des premières mesures communes à tous les dictateurs, c’est d’exciter la majorité à une cause commune contre une minorité qui servira de
bouc-émissaire. En Allemagne, le but négatif fut l’antisémitisme.


13) Plus personne ne s’oppose au plan du leader

Ce serait
suicidaire! La nouvelle police secrète est sans merci. La capacité à contraindre l’obéissance est toujours la vertu no.1 dans «l’État planifié». Maintenant, il n’existe plus aucune liberté.


14) Votre
métier est planifié


Le choix plus large d’
opportunités de travail promis par les «plainificateurs», maintenant défunts, s’avère être une farce tragique. Les «planificateurs» n’ont jamais tenu leurs promesses et ils ne les tiendront jamais.

Mais, je suis
plombier, pas charpentier!!!!!

15) Votre
salaire est planifié

Les divisions de l’échelle des salaires sont forcément
rigides et arbitraires. Gouverner un «État planifié» depuis un Comité central de planification est maladroit, injuste et inefficace.

16) Votre
pensée est planifiée

Dans la dictature, qui a été créée par les planificateurs, sans en avoir l’intention, il n’y a pas de place pour
une opinion divergente. Les affiches, la radio, la presse, tous vous disent les mêmes mensonges!

Le monde est plat!!!!

17) Vos loisirs sont planifiés

Ce n’est pas un hasard, si tous les sports et tous les loisirs ont été «planifiés» avec soin dans toutes les nations
autoritaires. Une fois qu’ils ont commencé, les «planificateurs» ne savent plus s’arrêter!


18) Votre discipline est planifiée

Si on vous vire de votre
emploi, vous avez des chances d’être exécuté par un peloton. Ce qui était, autrefois, une erreur est, maintenant, devenue un crime contre l’État!


Ainsi s’achève la route de la servitude!

vendredi 28 août 2009

Sénateur Jacques Demers, mon opinion sur le Sénat et un mot sur la conclusion de l'Affaire Cinar!







Je félicite l’ancien entraîneur-chef des Nordiques de Québec et du Canadien de Montréal (et le dernier entraîneur-chef à avoir gagné la Coupe Stanley à Montréal), Jacques Demers, pour sa nomination au Sénat. Jacques Demers est un bonhomme très sympathique et tout et tout, mais je me demande ce qu’il a bien pu faire de si extraordinaire pour mériter un pareil honneur et on peut se poser la même question avec la nomination de Jean Lapointe, il y a quelques années.

On peut même se demander si la nomination de «Monsieur
Glucosmine» facilitera la tâche des conservateurs, vu qu’il sait à peine lire et écrire. Va-t-il signer tous les documents qu’on lui demandera de signer sans prendre le temps (et l’effort) de (ou d’essayer de) les lire, hein?

Qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas,
Stephen Harper n’est pas un innocent, il sait qu’il a besoin de renforts au Sénat pour faire passer sa réforme sur la Chambre haute, vu que les libéraux ne veulent absolument rien savoir de cette réforme. Ce besoin de renforts conservateurs au Sénat s’inscrit dans le désir de Harper de faire passer sa réforme et Jacques Demers ne sert qu’à cacher les multiples nominations partisanes qu’il a fait en même temps que celle du commentateur sportif de RDS.

Là-dessus, Stephen Harper n’a rien inventé, car les libéraux ne s’en privaient pas du tout, lorsqu’ils étaient au pouvoir, et, si
le Bloc devait, par une opération du Saint-Esprit, former le gouvernement, il faut vraiment être naïf, aveugle ou clairement partisan pour ne pas croire que Gilles Duceppe n’en profiterait pas, lui non plus, pour nommer quelques-uns de ses amis à des postes de prestige, comme les libéraux l’ont fait dans leur temps et comme Harper l’a fait hier, parce que le pouvoir corrompt, tout simplement.

C’est triste à dire, mais c’est la vérité!

Statu quo, élection sénatoriale ou abolition pure et simple?

Dans
le système parlementaro-merdique à la britannique, la nomination des sénateurs est la prérogative du premier ministre et, quelques fois, il en profite pour nommer ses amis ou du personnel politique de son parti. Une élection sénatoriale pourrait changer les choses pour rendre les sénateurs imputables envers la population. L’élection sénatoriale est le coeur de la réforme des conservateurs pour le Sénat. Harper souhaite, aussi, apporter un changement à la durée du mandat des sénateurs. Actuellement, les sénateurs ont l’obligation de se retirer, dès qu’ils franchissent le cap des 75 ans. Harper souhaite leur donner un mandat élu de 8 ans ou deux mandats élus de 4 ans.


Peut-être que ce serait une bonne chose et, si il réussit à faire adopter cette réforme l’année prochaine, car, au train où vont les choses, à partir de l’année prochaine, les conservateurs seront majoritaires au Sénat, ça pourrait être considéré comme étant le plus grand héritage du gouvernement Harper.


De plus, si il réussit, Stephen Harper pourra se présenter devant le peuple et dire qu’il a renié sa promesse de ne pas nommer de sénateurs non-élus pour pouvoir respecter sa promesse de réformer le Sénat. Ce serait peut-être
une contradiction, mais, d’après vous, quelle partie de la phrase retiendront la majorité des gens, hein?

Mais, si il échoue, le Sénat est destiné à mourir. D’ailleurs, je considère, depuis toujours, que cette
institution a fait son temps. Le Sénat est une institution inutile, lourde, coûteuse, dépassée, passéiste et archaïque issue du XIXe siècle et qui ne répond plus du tout aux besoins du XXIe siècle.


Le Sénat est digne des
dictatures monarchiques de la période 1789-1919, dictatures monarchiques que l’on déguisait en pseudo-démocraties et où l’on faisait accroire au bon peuple qu’il élisait ses représentants, tandis que, de l’autre côté, on établissait un système en parallèle de privilégiés nommés par partisanerie politique et/ou idéologique qui étaient imputables à la royauté et non pas au peuple. Les sénateurs sont, ni plus, ni moins, que les vassaux des Temps modernes, des vassaux qui doivent se prosterner devant leur nouveau monarque, soit le premier ministre du KKKanada, le fonctionnaire en chef de cette Fédération illégitime.


Désolé, mais le temps des privilèges et de la vassalité
féodale est terminé, et ce, depuis belle lurette. Alors, abolissons le Sénat! L’abolition du Sénat serait une réforme beaucoup plus avant-gardiste que celle que propose, jusqu’à maintenant, sans le moindre résultat tangible, Stephen Harper.


Mais, puisque ce n’est pas demain la veille que le KKKanada se débarrassera de ses vieilles institutions monarchiques dépassées, inutiles, lourdes et coûteuses (Sénat,
lieutenants-gouverneurs, Gouverneure générale, etc.), le Québec gagnerait à s’en débarrasser par lui-même en devenant un pays souverain. Le Québec économiserait, ainsi, beaucoup d’argent.

Bravo, monsieur
Claude Robinson, et merci!

Un mot sur
le jugement qui a été rendu, cette semaine, dans l’Affaire Cinar! Claude Robinson a bel et bien été plagié par Cinar sur la fameuse émission-jeunesse, Robinson Sucroë, l’oeuvre qu’il avait écrite dans les années 1980 en lui donnant le nom de Robinson Curiosité.

Cette émission que j'écoutais religieusement quand j'étais jeune aura contribué à la chute d'un empire et à la déchéance de ses dirigeants véreux qui ont volé l'idée à son
créateur. Comme l’a si bien dit le juge, ce sont des bandits à cravates et à jupon qui ont tout fait pour s’approprier une oeuvre qui n’était pas la leur et qui ont tout fait pour faire passer le vrai auteur pour un fou.

Sans compter que, par un drôle de hasard,
les dirigeants de Cinar qui ont été fustigés par le juge étaient copains-copains avec l’ancien premier ministre du Canada, Jean Chrétien, dont feu Micheline Charest était la collectrice de fonds. Elle peut bien être morte en ayant voulu se faire arranger la face pis grossir les boules (pour mieux s’enfuir et changer d’identité?), ostie de crosseuse!


Ironique!

Maintenant, je peux, enfin, dire ce qui va suivre sans avoir l’air de prendre le parti d’un «fou» : merci monsieur Claude Robinson! L'histoire que vous avez écrite a marqué ma jeunesse et j'espère que cette histoire avec Cinar va servir d’exemple dans la lutte pour la préservation et la protection des
droits d’auteur. J’admire votre courage et votre tenacité. Vous êtes un modèle de détermination et de persévérance pour toute la nation québécoise. Bravo, monsieur!


Oui, monsieur Robinson, vous méritez votre place parmi les plus grands, même si votre oeuvre fait, maintenant, un p’tit peu
has-been.

Mais bon, juste pour vous et pour tous ceux et toutes celles qui, comme moi, ont grandi avec cette émission de télévision-là, voici
le générique du début de Robinson Sucroë! Le pire, c’est que le personnage principal était une caricature de monsieur Robinson. Les bandits de Cinar n’ont même pas pensé à retoucher le portrait des personnages. C’est à se demander si ils ne voulaient pas, tout simplement, se faire prendre, un jour, la main dans le sac.






Robinson Sucroë avait promis de raconter sa vie
Sur une p'tite
île déserte, il avait trouvé l'endroit rêvé

Le ciel bleu, plage dorée et tapis de plantes vertes

Il a su la vérité, son île était surpeuplée, c'était dur

Qu'il y avait des Tous-les-jours, des
pirates tout autour
Robinson, t'as des ennuis, heureusement, y a Mercredi!

Robinson Sucroë, c'était
fatal, devenait paresseux

Mercredi, à sa place, dans le journal, parlait de monstres affreux

Pour Floyd, c'était, ainsi, le succès chaque semaine
Uglyston était
jaloux, préparait des mauvais coups pour prouver

Qu'il y avait des Tous-les-jours, des pirates tout autour
Robinson, t'as des ennuis, heureusemeeeeeent, y a Mercredi!

mercredi 26 août 2009

Edward «Ted» Kennedy (1932-2009) : le dernier des frères Kennedy est mort








Publié le 26 août 2009 à 07h16 Mis à jour à 07h51
Ted Kennedy est mort

Olivia HAMPTON


Washington



Le sénateur démocrate américain, Edward «Ted» Kennedy, ténor de la vie politique aux États-Unis et dernier patriarche de la dynastie Kennedy, atteint d'une tumeur au cerveau, est décédé, mardi soir, à l'âge de 77 ans.


«Edward M. Kennedy, le mari, le père, le grand-père, le frère et l'oncle que nous aimions tant, est mort, tard mardi soir, chez lui à
Hyannis Port», son fief dans l'État du Massachusetts (Nord-Est), a déclaré la famille Kennedy, dans un communiqué.

«Nous avons perdu le centre irremplaçable de notre famille et une lumière joyeuse dans nos vies, mais sa
foi, son optimisme et sa persévérance resteront à jamais dans nos coeurs», ajoute le texte.

«Il aimait son pays et il a voué sa vie à le servir», affirme encore la famille en soulignant son «combat infatigable» pour la
justice sociale et contre la pauvreté.


Les hommages de
leaders politiques américains et dans le monde ont, aussitôt, afflué.

Se disant le «coeur brisé», le président américain,
Barack Obama, a déclaré qu'«un chapitre important de notre Histoire s'est clos».

«Notre pays a perdu un grand leader qui a relevé le flambeau de ses frères tombés pour devenir le plus grand sénateur américain de notre temps», a-t-il dit depuis
Martha's Vineyard (Nord-Est), où il est en vacances.


Le leader de la majorité démocrate au
Sénat, Harry Reid, a exprimé sa tristesse face à la disparition de «notre patriarche», tandis que Nancy Reagan, l'épouse de l’ancien président républicain, Ronald Reagan, soulignait que son mari «et Ted avaient toujours su trouver un terrain d'entente et ils avaient beaucoup de respect l'un pour l'autre».

À l'étranger, le premier ministre britannique,
Gordon Brown, a, notamment, estimé qu'il serait regretté sur «chaque continent», tandis que son homologue irlandais, Brian Cowen, jugeait que son pays avait «perdu un véritable ami».

Surnommé de «lion de
gauche», Ted Kennedy avait fait de la santé et de l'éducation ses deux grands chevaux de bataille et présidait la Commission de la Santé au Sénat.


Son décès intervient en pleine bataille pour réformer le système de
l'assurance-maladie aux États-Unis.


À la fin de sa vie, il s'était attiré l'admiration de tous dans le combat, sans trêve, qu'il a mené contre le cancer qui l'a finalement emporté.

Il y a deux semaines seulement, le 11 août, la soeur de Ted,
Eunice Kennedy Shriver, était décédée à l'âge de 88 ans. Mais, gravement malade, le sénateur, communément appelé «Teddy», n'avait pu assister aux funérailles.


Le sénateur, élu pour la première fois en 1962, avait été opéré, en juin, pour une tumeur au cerveau, diagnostiquée en mai 2008.

Né le 22 février 1932 à Boston,
benjamin des neuf enfants de Joseph et de Rosa Kennedy, catholiques d'origine irlandaise, il a représenté le Massachusetts au Sénat des États-Unis sans interruption depuis son élection en 1962, dans les rangs démocrates, au siège laissé vacant par son frère John, devenu président.


Juriste, diplômé de l'Université Harvard et de l'École de Droit de l'Université de Virginie, Ted Kennedy était resté dans l'ombre politique de ses frères aînés jusqu'à l'assassinat de Robert, en juin 1968, durant la campagne présidentielle, pour devenir ensuite peu à peu une icône de la gauche américaine.

Connu pour son tempérament de bon vivant, il personnifiait aussi l'opulence et
l'élitisme. Au point, selon ses détracteurs, que les scandales de sa vie privée lui auront coûté l'accession aux plus hautes fonctions. Il n'a, ainsi, jamais obtenu l'investiture de son parti pour l'élection présidentielle.*


Mais, il a, aussi, souffert des nombreuses tragédies qui ont frappé le «clan», dont les assassinats successifs de ses deux frères, le président John Fitzgerald Kennedy, en 1963, et, en 1968, de Robert, ancien ministre de la Justice, alors candidat à
la Maison-Blanche. Un autre de ses frères, Joe, pilote, est décédé durant la Deuxième Guerre mondiale.






* Note de JLP : Dieu merci!

C’est une grande perte. C’est une page de l’Histoire américaine qui se tourne, aujourd’hui. Ted Kennedy restera toujours, pour moi et peut-être pour bien d’autres, aussi, le symbole même de la gauche américaine et du Parti démocrate, en plus d’être le dernier des frères de cette famille
mythique qu’est la famille Kennedy. Il faut se souvenir qu’il incarnait un homme dévoué pour son pays et un passionné du service public qui allait bien au-delà de toute partisanerie, lui qui a fait adopter plusieurs lois en s’associant avec des républicains.

Au-delà des scandales qui ont entaché sa carrière et des tragédies qui ont marqué sa vie, il faut se souvenir, d’abord et avant tout, que, tout comme ses célèbres frères, John et Robert, Ted a donné sa vie à la politique, à sa
communauté et à son pays et, pendant plus de 4 décennies, il les a servi comme il a pu, en devenant le sénateur des sénateurs et celui qui réussissait, par sa prestance, son nom et son charisme, à rassembler tous les démocrates derrière lui. La plus belle preuve fut le discours qu’il a prononcé, l’année passée, à la Convention nationale du Parti démocrate, en vue de la campagne présidentielle, alors que les partisans de Hillary Clinton ne voulaient pas encore concéder la victoire à Barack Obama.


Sans rien enlever à la peine que doit ressentir la famille Kennedy, aujourd’hui, la mort du «lion de la gauche» marque, aussi, un point tournant dans la politique américaine et même dans certaines politiques que souhaitent adopter
l’administration Obama.


On ne se le cachera pas, là, la mort de Ted Kennedy est un coup dur pour l’unité du Parti démocrate, pour le
leadership d’Obama et pour la fameuse réforme du système de santé américain. Non seulement, le président Obama perd un de ses plus indéfectibles appuis politiques, Kennedy l’ayant appuyé un peu avant le Super Tuesday des primaires démocrates de l’année passée en remettant au futur président, en quelques sortes, le flambeau du changement que sa famille a tant porté dans les années 1960, mais il perd, aussi, l’un de ses plus grands alliés dans le projet de la réforme du système de santé.

Maintenant que le sénateur Kennedy est mort, il va être très intéressant de suivre le débat autour de cette réforme, puisqu’elle vient de perdre son plus grand supporteur, voire même sa plus illustre incarnation humaine*, et ce, avant même qu’elle puisse voir le jour. Ça donne l’impression d’une réforme morte née.

* Ted Kennedy parlait de l’implantation d’un système de santé public et
universel aux États-Unis, dès le début des années 1960.


Adieu, sénateur Kennedy! Vous saluerez vos illustres frères au ciel.



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mardi 25 août 2009

L'ADQ m'a perdu pour de bon, mais j'appuie Jean-François Plante







Ne restons pas silencieu(se)x au jeu qui se joue, actuellement, à l’ADQ!

L’élite adécrisse a décidé de contourner les règles de la course à la chefferie de l’ADQ, règles qui ont été votées et adoptées devant les membres, pour fermer la gueule à un candidat dérangeant pour ses intérêts?


Alors, j’appuie, donc, le candidat en question qui est, littéralement, en train de se faire voler sa candidature, ce qui contribue, ni plus, ni moins, qu’à détruire la
crédibilité (ou ce qui en reste) de l’ADQ et qu’à violer les règles de la démocratie, n’en déplaise au gros tarla de la Beauce, au démagogue des Chutes-de-la-Chaudières, à monsieur Normandeau et à la grosse poufiasse innocente de Lotbinière qui sert de cheffe intérimaire à ce parti corrompu et élitiste qu’est maintenant devenu l’ADQ!

Pour la démocratie, pour la liberté et pour que la droite
libertarienne ait une voix dans cette course à la chefferie, j’appuie Jean-François Plante!

Si vous croyez toujours à la démocratie, je vous encourage à copier une de ces images et à l’insérer fièrement sur votre site.

L'organisation adécrisse est complètement déconnectée de sa base. Pour un parti qui se disait différent des deux «vieux partis», on repassera, car, ce qui s’est passé aujourd’hui, c’est digne des bonnes vieilles magouilles du
Parti des guidounes charognardes soi-disant libérales du Culbec!

Si l’ADQ veut me prouver que le mot «démocratique» dans son nom n’est pas, uniquement, qu’une opération
cosmétique pour téter des votes, le parti DOIT nous dire réellement ce qui cloche avec les 1200 signatures de Plante. Moi qui réfléchissait à l’idée de me procurer ou non une carte de membre de l’ADQ en septembre pour pouvoir voter pour mon candidat à la chefferie adéquiste le 18 octobre prochain, avec cette histoire, l’ADQ et son élite peuvent bien se fourrer mon 5$ dans leur gros trou de cul plein de marde, car JE NE LES ENRICHIRAI PAS!!!!

Ils n’auront pas une calice de cenne noire de ma part.


JAMAIS!!!!!


Est-ce bien clair, ça?

C’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase déjà bien rempli, en ce qui me concerne.

Finalement, j’ai bien fait d’attendre de voir comment la course se développerait avant de donner de MON argent à l’ADQ. Ça m’a permis de voir le vrai visage de ce parti-là et laissez-moi vous dire que vous devrez me payer très cher pour que je revote, un jour, pour l’ADQ, que ce soit dans une élection générale ou dans une élection partielle! Je me félicite d’avoir attendu, oui!

J’appuie Jeff Plante pour cette course, mais, d’un point de vue politique, je reste au
PQ. Fini l’ADQ, en ce qui me concerne! Qu’elle mange de la marde, ostie de calice!

La
dictature ne passera jamais, pas tant qu’il me restera un souffle de vie!


J’espère que mes «amis» adécrisses prennent des notes.



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