mardi 30 juin 2009

Une belle initiative signée RRQ


Mardi, 2 Juin 2009, 11:33
Comme bon nombre de Québécois attachés à la québécitude, le Réseau de Résistance du Québécois (RRQ) en a plus qu'assez du «nation-building» canadien auquel se livre le fédéral depuis toujours, opération qui a, bien sûr, décuplé en intensité, depuis le dernier référendum. Des commandites, aux flags de Sheila Copps, au 400e de Québec, Ottawa tente toujours aussi désespérément d'enfoncer l'identité canadienne dans le fond de la gorge des Québécois, de façon, espèrent les fédéraux, à leur faire définitivement oublier leurs rêves de liberté! L'impunité, dans ce dossier, c'est bien fini!

Parce que le RRQ est plus que jamais décidé à combattre les forces
fédéralistes et leurs outils de propagande, ces forces qui, encore cette année, ont investi la très vaste partie du budget de la Fête du Canada au Québec (on se demande bien pourquoi!), ses militants ont décidé de lancer l'Opération «L'Unifolié retourne au Canada». Le RRQ demande donc que les Québécois qui en ont aussi assez de la propagande fédérale leur fassent parvenir des drapeaux canadiens.
Le 1er juillet prochain, au pied du monument érigé à l'infâme James Wolfe, à Québec, le RRQ présentera sa récolte aux manifestants. Cette récolte risque d'être généreuse, puisque les unifoliés pullulent au Québec et nous avons ciblé le Monument de Wolfe, car celui-ci a fait couler beaucoup d'encre en 2009 dans le cadre du projet de reconstitution de la Bataille des Plaines d'Abraham, projet que le RRQ a fortement contribué à faire avorter, ce dont nous sommes très fiers, par ailleurs!
À Québec, ces mêmes drapeaux canadiens seront placés dans une caisse qui sera destinée au «prime minister» du Canada. Les militants du RRQ, la caisse sous le bras, prendront ensuite la route à destination d'Ottawa pour y retourner les drapeaux, symboles décriés de la propagande canadienne qui s'effectue en territoire québécois. Les militants qui ne pourront pas se lancer ainsi à l'aventure seront invités à se rendre au bar du Réseau dans le Vieux-Québec, là où différentes activités politiques leur seront proposées.

Afin de se rendre ultimement à Ottawa, les rrquistes emprunteront
le Chemin du Roy. C'est cette route que l'immense personnage qu'est Charles de Gaulle avait empruntée en 1967, route au bout de laquelle il avait lancé son fameux «Vive le Québec libre!». Le défilé de voitures du RRQ s'arrêtera, le soir du 1er juillet, à Trois-Rivières. Une soirée festive s'y tiendra, soirée au cours de laquelle d'autres unifoliés seront récoltés et durant laquelle sera lancé «Le monde selon Elvis Gratton», un livre d'entretiens entre René Boulanger et Pierre Falardeau, en compagnie, bien sûr, de Falardeau lui-même, lequel sera aussi à Québec, d'ailleurs, pour la manifestation.
Le lendemain, la délégation du RRQ reprendra la route vers Ottawa. D'autres sections rrquistes se joindront au cortège. Tous ensemble, nous traverserons, ensuite, la rivière des Outaouais pour aller redonner les drapeaux à son propriétaire légitime, c'est-à-dire le premier ministre du Canada. Le message sera clair et net : «Ne les replacez pas au Québec, car, si vous le faites, soyez assurés que nous vous les ramènerons!». Plus jamais nous ne tolérerons que le vomitif nation-building canadian s'effectue chez-nous avec un sans-gêne consommé. Le temps de la riposte est venu.
Le RRQ est une organisation qui a, définitivement, mis de côté les beaux discours pour s'investir plutôt dans l'action, la vraie, celle qui met à mal nos adversaires fédéraux. «L'Unifolié retourne au Canada» est clairement une opération à placer dans ce registre.
Nous espérons évidemment vous voir nombreux à nos côtés le 1er juillet prochain, à Québec. Ce sera, alors, une première étape dans le grand nettoyage du paysage québécois que les indépendantistes se doivent d'accomplir. La beauté de nos villes dissimulée derrière des tonnes d'unifoliés a fait son temps!
Réseau de Résistance du Québécois
Où? Devant le Monument Wolfe à Québec (Parc des champs de bataille face au Musée National des Beaux-Arts du Québec)!

Quand? Le 1er juillet 2009 à 11h a.m.!
Pour suivre le développement de cette opération, nous vous invitons à consulter le groupe Facebook qui lui est dédié.
Vous pouvez aussi vous tenir au courant des activités de financement qui seront organisées dans le cadre de cette opération en consultant ce deuxième groupe Facebook.

dimanche 28 juin 2009

Appelez-le Régis 1er, Empereur tout-puissant du Royaume de Québec!

Parlons de ce qui se passe à Québec, un peu!

On sait que le maire Régis Labeaume est fin seul dans la course à la mairie de Québec depuis le désistement du chef du Renouveau municipal de Québec et chef de l’Opposition officielle à l’Hôtel de Ville de Québec, Alain Loubier.

Au début de l’année, il se disait fin prêt à se mesurer au maire Labeaume, lors des élections municipales du 1er novembre prochain. Puis, il y a deux semaines, retournement de situation, Loubier nous annonce qu’il quitte la chefferie du RMQ, ainsi que la vie politique!

La lettre de démission de Loubier est ici.

Ce qu’il en est

Je n’appuie pas le RMQ, qui est un parti-frère du PQ et du Bloc sur la scène municipale à Québec, mais, par contre, avec la démission d’Alain Loubier, je dois avouer que ce parti a perdu sa meilleure chance d’aller chercher un peu plus que 3% des votes en novembre prochain.

Fondé par Jean-Paul L’Allier en 1989, le Rassemblement populaire a dirigé la ville de Québec de 1989 à 2001. Dans la foulée des fusions municipales de 2001, le parti fut renommé Renouveau municipal de Québec et dirigea la nouvelle ville de Québec de 2001 à 2005. Lorsque Jean-Paul L’Allier annonça son départ de la vie politique en 2005, une course à la chefferie fut déclenchée pour élire son successeur à la tête du RMQ. Claude Larose, Ann Bourget et un certain Régis Labeaume étaient les candidats de cette course. Labeaume a facilement remporté le premier tour, mais une alliance entre Bourget, qui a été éliminée au premier tour, et Claude Larose, qui a terminé deuxième, permit à ce dernier de coiffer Labeaume au fil d’arrivée, lors du deuxième tour, empêchant ainsi tout recentrage dans les politiques de centre-gauche du RMQ, recentrage que promettait Labeaume.

Aux élections municipales de 2005, la population de Québec a sévèrement puni le RMQ pour avoir refusé de se renouveler. Il a perdu la mairie de Québec face à l’ex-mairesse de Sainte-Foy, l’indépendante Andrée Boucher, qui a recueilli 46% des votes. Cette défaite du RMQ fut d’abord et avant tout une défaite pour Ann Bourget qui a refusé le recentrage de Labeaume. Claude Larose, qui, par sa défaite, a été éjecté de la scène municipale, quitta alors la politique et Ann Bourget prit sa place comme cheffe du parti et comme cheffe de l’Opposition officielle à l’Hôtel de Ville de Québec. L’Opposition du RMQ sous Bourget se montra rapidement comme une Opposition officielle très classique qui s’oppose pour s’opposer en bloquant systématiquement tous les projets de la mairesse Boucher.

À la mort de la mairesse en 2007, Ann Bourget fut la candidate du RMQ à l’élection partielle à la mairie de Québec. Son principal adversaire est….l’indépendant Régis Labeaume. Tout au long de la campagne électorale, celui-ci opère une montée constante dans les sondages, une montée qui lui permit de dépasser Bourget dans les intentions de vote pour la première fois une semaine avant le scrutin. Le jour du scrutin, Régis Labeaume est élu maire de Québec avec 59% des votes et Ann Bourget est éjectée de la scène municipale, comme l’a été Claude Larose avant elle, deux ans plus tôt.

Le RMQ change alors d’approche en adoptant une politique de la main tendue en nommant le très docile Jean-Marie Matte comme chef du parti et chef de l’Opposition officielle. Les premiers mois du maire Labeaume sont marqués par le sauvetage in extremis des Fêtes du 400e par la nomination de Daniel Gélinas, d’un nouveau Plan de la gouvernance et par le début des négociations sur la place publique avec les syndicats de la Ville.

Résultat : la cote de popularité du maire explose, dépassant les 80% de satisfaction!

Puis, à partir de l’automne 2008, ça se gâte!

Le maire Labeaume fait une croisade autant inutile que ridicule contre le ministre fédéral Jean-Pierre Blackburn, parce que celui-ci avait décidé de ne plus financer les intermédiaires économiques comme Pôle-Québec-Chaudières-Appalaches (belle conception de la réduction de la taille de l’État!). Ensuite, il dit qu’il souhaiterait battre physiquement Josée Verner, donne presque son appui au Bloc et au PLQ parce que John-James Charogne a promis de transformer le Vieux-Québec en gros Disneyland avec Badaboom comme vendeur de hot-dogs (je caricature, mais à peine) et que Gilles Duceppe a promis de chialer à Ottawa pour que le gouvernement fédéral participe au projet, nous pond un espèce d’éléphant blanc comme politique de déneigement, intervient personnellement dans la construction d’un immeuble à bureaux, décide de se faire le champion de la veuve et de l’orphelin en jouant au Robin des Bois avec notre argent, donne de généreux bonis aux syndicats de la Ville pour qu’ils signent les conventions collectives, fait du placement de produits en pleine séance du Conseil de Ville en brandissant une canette de Taureau rouge en l’air, menace les résidents du Vieux-Québec pour soi-disant sauver le Patinage extrême du Taureau rouge, n’a aucune opinion sur le fait qu’Ottawa assiège littéralement la ville de Québec en possédant 40% de son territoire, qualifie la déclaration de guerre d’Ottawa sur nos Plaines d’Abraham de «party à ne pas manquer», n’a aucune opinion sur le fait qu’Ottawa ait détourné le 400e de tout son sens historique, menace un conseiller de l’opposition de lui péter la gueule et, pour couronner le tout, se met à parler comme un vulgaire Croisé aux portes de Jérusalem, lors d’un discours devant nos soldats se préparant à partir pour l’Afghanistan.

Finalement, amère déception, le maire souverainiste et lucide que j’avais appuyé et pour lequel j’avais voté aux élections de 2007 s’est avéré être un autre arriviste monarcho-fédéraste et étatiste de bas étage qui subventionne les zartisss à qui mieux mieux!

Par contre, je regarde du côté de l’opposition et je dois dire que ça fait dur. Le Renouveau municipal de Québec ressemble à un béluga échoué sur une plage qui est en train d’agoniser et qui ne s’est jamais remis du départ de son chef historique, Jean-Paul L’Allier, et l’arrivée d’Alain Loubier à la tête du parti et de l’Opposition officielle en septembre 2008 n’a guère changer cette impression, car, depuis 2001, à chaque élection, il opère une lente descente aux enfers.

Aux élections municipales de 2001, le RMQ de Jean-Paul L’Allier a obtenu 58% des votes et la mairie. Aux élections municipales de 2005, le RMQ de Claude Larose a obtenu 34% des votes et l’Opposition officielle. À l’élection partielle de 2007, le RMQ d’Ann Bourget a obtenu 33% des votes et est demeuré l’Opposition officielle. Le dernier sondage montrait que le RMQ d’Alain Loubier ne recueillait que 7% des intentions de vote contre 81% pour le maire Labeaume.

Depuis 2001, le RMQ a connu cinq chefs : Jean-Paul L’Allier de février 2001 à mars 2005, Claude Larose de mars 2005 à avril 2006, Ann Bourget de avril 2006 à décembre 2007, Jean-Marie Matte de décembre 2007 à septembre 2008 et Alain Loubier de septembre 2008 à juin 2009. On ignore si le RMQ pourra se remettre de la démission de Loubier avant le déclenchement des élections municipales de novembre prochain. Belle image de stabilité, ça, mes amis!

Pour ce qui est du deuxième parti d’opposition, soit l’Action civique de Québec, il est cliniquement mort depuis que sa cheffe historique, Andrée Boucher, a quitté ce parti après sa défaite en 2001.

Aux élections municipales de 2001, l’ACQ d’Andrée Boucher a obtenu 37% des votes et l’Opposition officielle. Aux élections municipales de 2005, l’ACQ de Pierre-Michel Bouchard a obtenu 9% des votes. À l’élection partielle de 2007, l’ACQ du vire-capot Claude Larose a obtenu 2% des votes. Son conseiller le plus connu, l’ex-maire de Charlesbourg, Ralph Mercier, a décidé de prendre sa retraite de la politique et les trois autres conseillers de l’ACQ ont décidé de joindre l’équipe du maire Régis Labeaume, de même que celle qui occupait jusqu’à tout récemment la présidence de l’ACQ, Michelle Morin-Doyle.

Depuis le départ de Claude Larose en janvier 2008, l’ACQ ne s’est pas encore trouvé un chef permanent.

Pour ce qui est du troisième parti, Vision Québec, c’est maintenant une coquille vide depuis le départ de Marc Bellemare. Wikipédia dit même que le parti a été dissous en février 2009.

Aux élections municipales de 2005, ce parti a obtenu 11% des votes et, à l’élection partielle de 2007, il a obtenu 4% des votes. On n’a plus entendu parler de ce parti depuis un an et demi et c’est encore pire pour Option Capitale qui, selon Wikipédia, a lui-aussi été dissous, mais en décembre 2008 celui-là.

Je ne parle même pas du Défi vert de Québec, un parti qui est voué à disparaître d’ici un an.

Les dangers d’un couronnement

On n’a qu’à se rappeler Jean Drapeau ou encore le deuxième mandat du premier gouvernement de Robert Bourassa pour se rappeler combien l’unanimisme politique d’une société détruit la démocratie à petit feu. Quand nos dirigeants n’ont aucune opposition dans la Chambre élue par le peuple, cette opposition se transporte dans la rue et devant le Parlement. Nos dirigeants se paient alors un power trip à la puissance 10 en ne faisant pas grand cas de la volonté inverse de la population, lorsque celle-ci n’est pas d’accord avec eux.

Que Régis Labeaume s’entende avec le maire de Saguenay, Jean Tremblay, comme deux larrons en foire pour scander haut et fort que l’opposition est une nuisance démontre le peu de cas que ces deux dictateurs en culottes courtes peuvent avoir au fait d’être challengés par une opposition élue démocratiquement, voire même encadrés, supervisés et questionnés par les représentants élus du peuple.

Ce genre de dirigeants autocratiques se démarque rapidement du lot, car ce sont souvent des gens avec qui il n’est pas évident de fonctionner dans leur entourage immédiat. Ce sont des gens qui font peu ou pas du tout de compromis, mais, comme le disait Robert Lepage, ce sont des personnages, des gens avec une idéologie!

Le maire Labeaume est un personnage de bouffon mal dégrossi et impulsif. Par contre, on ne peut pas lui enlever le fait que, comme Jean-Paul L’Allier, il a plein d’idées de grandeur pour Québec et, même si celui-ci enfreint quelques fois certaines règles ou tourne les coins ronds, il n’en reste pas moins qu’il en mène assez large, tout en faisant avancer certains dossiers qui traînaient depuis des années, comme le Super-PEPS de l’Université Laval, et en nous donnant, grâce à son leadership, des spectacles populaires, comme le Cirque du Soleil et le Moulin à images pour les cinq prochaines années. Ce qui aide Régis Labeaume à faire passer ses idées de grandeur, c’est qu’il ressemble au bon voisin de banlieue, un luxe que n’a jamais pu s’offrir Jean-Paul L’Allier qui ressemblait plus au grand bourgeois hautain de la haute-ville qu’à autre chose!

Labeaume, c'est un combiné des idées de grandeur de la haute-ville et du populisme des banlieues. Il a réussi à réunir tout ça au sein de sa personnalité et, ce faisant, il est devenu imbattable.

Il fait du bon travail, mais c’est un dictateur qui ne tolère pas l’opposition, ni au sens propre, ni au sens figuré. Tant que l’opposition était là pour le ramener à l’ordre et valider les contrats, ça allait bien, mais sans elle, je crois sincèrement que l’on ne sera pas gagnant. À tout bout de champs, il arrive avec des dépenses sans avoir pris le temps de les valider et des arguments qui ne reflètent pas la réalité. Son Équipe Labeaume (je crois que même Mao n’aurait jamais pensé à ça pour son culte), c’est une farce. Il s’agit seulement d’un groupe d’opportunistes qui ont flairé la bonne affaire en rampant devant lui pour pouvoir se présenter sous sa bannière. En majorité, il s’agit seulement d’anciens conseillers indépendants et d’anciens conseillers du RMQ et de l’ACQ qui ne recherchent qu’à se faire réélire et éviter de vivre le naufrage de leur parti respectif pour pouvoir obtenir leur pension municipale dans quatre ans. C’est un clown sympathique qui fait du bon travail avec un maximum de supervision et je ne pense pas qu’à elle seule, sa gang pourrait faire cette supervision comme pourrait le faire une opposition.

Il n’y a absolument rien à faire avec Labeaume, parce qu’il est tout simplement trop fort pour être battu en novembre prochain. En fait, je prédis qu’il n’aura même pas chaud. Comme il n’y a absolument rien à faire avec lui, il faut, au moins, profiter de l’élection de novembre prochain pour lui envoyer un message.

Le message qu’on devrait envoyer au maire Labeaume, c’est le suivant : «Hey là, tu vas te calmer, on n'est plus au Moyen Âge! Ce n’est pas vrai qu’à Québec, on va se mettre à donner un chèque en blanc à un Napoléon ou à un faux roi qui pousse le concept de l’étatisme à son maximum pour diriger la ville et qui n’arrive même pas à gérer ses sautes d’humeur comme du monde. Si on veut te garder, on veut aussi t’encadrer pour que l’on puisse continuer à avoir une démocratie municipale dans notre ville et ça, ça passe par la présence d’une opposition à l’Hôtel de Ville et non pas dans l’unanimisme politique. Ce n’est pas vrai qu’on va te laisser contrôler les 27 districts de notre ville, ça, c’est garantie.».

Pour lui envoyer ce message, ben, le 1er novembre prochain, il faut aller voter pour le candidat le plus susceptible de battre ou de chauffer le candidat de l’Équipe Labeaume dans notre district. C’est la seule solution pour refroidir les ardeurs dépensières et étatistes de Labeaume.

En fait, si Alain Loubier n’avait pas fait dans ses culottes, on n’en serait pas là, aujourd’hui. Le problème ne vient pas des électeurs, mais des politiciens qui ont peur d’affronter le maire, ce qui revient à dire que les politiciens ne sont en place que pour le pouvoir. Lorsqu’ils s’aperçoivent qu’ils ne peuvent pas atteindre le pouvoir, hé bien, ils démissionnent! C’est désolant, car la politique est là, en principe, pour servir le peuple et non pas pour avoir du pouvoir. Ces gens qui démissionnent ainsi prouvent qu’ils ne veulent que le pouvoir. Pourtant, ils serviraient aussi bien le peuple dans l’opposition en emmenant des débats d’idées sur des sujets tabous pour le parti au pouvoir.

Le Mario Dumont de 1994 à 2007 l’a fait, lui.

Je veux que l'on préserve notre démocratie municipale, à Québec.

L’énigme Jeff Fillion

Après le désistement d’Alain Loubier, l’animateur de radio, Jeff Fillion, a décidé de se lancer dans la course à la mairie de Québec pour offrir une opposition au maire Régis Labeaume et emmener des idées sur la place publique pour l’inspirer, tout en jurant vouloir perdre.

Combien d’ex-auditeurs de CHOI-FM et de ses auditeurs de RadioPirate réussira-t-il à convaincre de voter pour lui? Aucune idée!

Mais, je peux déjà vous faire cette prédiction : Fillion ne gagnera pas! Au pire, il pourrait récolter 15% des votes grâce au fond pro-CHOI-FM qui dort dans certaines banlieues de Québec, mais pas assez pour prendre la mairie de Québec.

Je ne sais pas encore pour qui je voterai à la mairie de ma ville le 1er novembre prochain, mais, une chose est sûre, Régis Labeaume n’aura pas mon vote, ni Jeff Fillion. En 2004, j’étais de cette manifestation à Ottawa pour la survie de CHOI-FM, car il s’agissait d’un combat majeur pour la préservation de la liberté d’expression des opinions contraires à la pensée unique gau-gauchiste étatiste culbécoise, ce qui était purement révolutionnaire dans le Québec de 2004.

Mais, de là à donner les clés de la ville à Jeff Fillion en l’élisant comme maire, il y a un pas que je refuse de franchir. Ce type n’a aucune expérience de gestion, en plus de s’être livré à des attaques gratuites, ridicules, douteuses et juvéniles sur des personnalités de la ville et du Québec, ce qui, en mon sens, le disqualifie pour devenir maire de notre ville.

Le jour où quelqu’un d’authentique qui se balancera de la rectitude politique, tout en n’ayant pas une réputation de ti-coune, se présentera aux élections, non pas pour se remplir les poches ou pour gérer le statu quo, mais bien pour servir la ville de Québec et qui aura à cœur, comme projet de société rassembleur pour notre ville en tant que maire, de faire de Québec la no. 1 au palmarès des villes nord-américaines de la liberté économique, de réduire considérablement le compte de taxes municipales et la taille de l’appareil municipal, d’abolir tous les programmes inutiles, d’abolir les arrondissements et de réduire le nombre de conseillers municipaux de 27 à 8, de cesser de nous prendre pour des valises et pour des guichets automatiques ambulants en nous volant la moitié de notre salaire pour des projets de grandeur culturelle à la Jean-Paul L’Allier au détriment du sport, de redonner au sport ses marques de noblesse par la construction d’un nouveau Colisée et par le retour d’une équipe de la LNH à Québec, de responsabiliser les individus, de réhabiliter le travail et la liberté, de miser sur les services de proximité et de les donner comme du monde, de ne plus créer d’éléphants blancs avec ces services, de déchromer considérablement les conventions collectives des employés de la Ville, d’appuyer toute tentative de réduction de la taille de l’État par les gouvernements supérieurs, de dire haut et fort que le développement économique est la compétence du privé et non pas celle de la Ville et du gouvernement, de protéger jusqu’à son dernier souffle l’intégrité territoriale de la ville, de ne pas perdre son temps à dénoncer les stations de radio de Québec et Paul McCartney pour ses échecs, de ne pas menacer les citoyen(ne)s qui ne veulent pas de ses projets de grandeurs pour «mettre la ville sur la mappe» et d’avoir de bonnes relations avec les ministres responsables de la région de Québec, tout en restant ferme et authentique sur ses principes et sur ses idées, ben, ce quelqu’un-là, quel qu'il soit, aura mon appui et mon vote, et ce, sans aucune hésitation.

En attendant l'arrivée de ce maire idéal, je continuerai à dénoncer corps et âme la cochonnerie que l'on nous sert présentement et je m'excuserai toute ma vie d'avoir voté Régis Labeaume en 2007 en croyant à ses belles paroles.

samedi 27 juin 2009

Le débat constitutionnel empêche toute réforme du «modèle» québécois

Voici la lettre ouverte que Éric Duhaime a écrite en réponse à celle de Sébastien Proulx, lettre qui a été publiée plus tôt cette semaine!



Un parti de droite? L'ADQ n'a d'autre choix que de l'assumer

Éric Duhaime, consultant en développement démocratique actuellement en Irak et ex-conseiller politique de Mario Dumont de 2003 à 2008



Mon ami Sébastien Proulx y est allé un peu fort en prétendant que l'ADQ n'est pas un parti de droite, comme s'il s'agissait d'une maladie honteuse (Cyberpresse - 23 juin 2009). L'actuelle course à la direction du parti permet, certes, un important débat d'idées, mais elle ne peut pas faire dériver le bateau vers de dangereux récifs d'incohérence.

Déjà qu'il a fallu près d'une décennie à notre parti pour définir notre positionnement constitutionnel! Pendant dix ans, les adéquistes se faisaient demander s'ils étaient souverainistes ou fédéralistes, une question à laquelle on ne pouvait que répondre ni l'un, ni l'autre! Maintenant, nous sommes autonomistes et nous avons clairement défini ce que ça implique en termes de pouvoir et de rapport de force. Cela nous a permis d'ouvrir d'autres débats beaucoup plus urgents et importants pour le Québec.

On ne va quand même pas commencer aujourd'hui à répondre à la question : «Êtes-vous de droite ou de gauche?», par un ni un, ni l'autre. Il n'y a pas de honte d'être de droite et, en tant qu'adéquistes, on a le devoir de s'accepter. Un parti qui souhaite réduire la taille de l'État, mettre fin au monopole public du système de santé, réduire la dette, valoriser les libertés individuelles, s'attaquer plus vigoureusement aux criminels et remettre les assistés sociaux au travail est définitivement un parti de droite.

La raison d'être

On peut utiliser un slogan de droite humaniste ou de droite de compassion, mais on ne peut pas remettre en cause la raison d'être de notre parti. Des partis politiques qui ne sont ni de droite, ni de gauche, et qui sont uniquement focalisés sur la question constitutionnelle, on en a déjà deux vieux au Québec.

La pertinence de l'ADQ, c'est justement qu'il y a un Éric Caire pour affirmer vouloir s'inspirer du film «L'Illusion tranquille», un Gilles Taillon pour se présenter comme le candidat de l'économie qui veut relancer «notre parti sur la base de nos valeurs de centre-droit», un Christian Lévesque obsédé par un «État plus efficace et moins coûteux», un Gérard Deltell pour dire à la CSN que des hausses salariales de 11,5% dans le contexte actuel n'ont pas de bon sens, une Sylvie Roy pour défendre quotidiennement les victimes d'actes criminels à l'Assemblée nationale, une Marie Grégoire pour parler de l'importance de l'équité entre les générations et même un Jean-François Plante pour dire «merde» à la rectitude politique.

Le combat de l'ADQ, depuis plus de 15 ans, consiste à dépolariser le Québec sur l'axe constitutionnel souverainiste-fédéraliste pour ramener le débat vers un axe gauche-droite, comme dans pratiquement toutes les autres démocraties du monde.

Ce qui différencie probablement la droite québécoise de la droite d'ailleurs sur notre continent ou même en Europe est la quasi-absence chez-nous d'une droite morale ou religieuse. Ça s'explique peut-être par la jeunesse de nos militants adéquistes ou par la rupture entre l'État québécois et l'Église catholique, depuis la Révolution tranquille. L'ADQ peut donc être taxée d'être un peu plus libertarienne que conservatrice à l'intérieur de la grande famille des partis politiques de droite. Mais, là s'arrête les différences!

N'en déplaise à mon ami Sébastien, il ne s'agit pas ici d'une question de dogmes, mais simplement une question de cohérence! À nous tous, adéquistes, d'assumer que nos idées sont de droite et de redonner à cette droite québécoise les titres de noblesse qu'elle mérite!




Commentaire personnel de ma part : l’axe constitutionnel souverainiste-fédéraliste existera toujours dans le Québec province.

Tant que ce débat-là ne sera pas réglé une bonne fois pour toute, un débat sur l’axe gauche-droite ne pourra jamais exister, même si il serait plus que temps d’en avoir un. L’axe souverainiste-fédéraliste occupant tout l’espace, aucun débat gauche-droite ne pourra avoir lieu au Québec.

L’autonomisme adéquiste n’étant qu’une coquille vide et qu’un beau slogan électoraliste, il n’y a réellement que deux façons de régler le débat constitutionnel une bonne fois pour toute. La première, c’est l’assimilation pleine et entière des francophones à la culture majoritaire anglophone (point de vue des monarcho-fédérastes), ce qui sous-entend ainsi la disparition du fait français en Amérique. La deuxième, c’est l’indépendance du Québec (point de vue des souverainistes).

N’en déplaise aux adéquistes et, principalement à Éric Duhaime, le débat constitutionnel prendra toute la place tant et aussi longtemps qu’il ne sera pas réglé et, pendant ce temps-là, notre merveilleux «modèle» québécois est sur le point d’imploser, conséquence directe du vieillissement de la population, de la soviétisation de notre société et de 50 ans d’économie planifiée!

Lorsque l’ADQ aura compris ce fait, elle en sortira grandie et peut-être sera-t-elle le parti qui réalisera notre libération nationale pour que l’on puisse, enfin, débattre selon l’axe gauche-droite et non plus selon le stérile axe constitutionnel qui handicape le développement économique du Québec.

Pendant que le débat constitutionnel est toujours à l’avant-plan, on ne parle pas de l’éventuelle implosion du «modèle» québécois, ce qui est un total manque de respect envers les futures générations.

Pour terminer, je citerai François Legault, le dernier souverainiste lucide à avoir quitté le Parti québécois :




Non, je suis inquiet, très inquiet, pour trois raisons! Tout d’abord, le Québec est moins riche que tous les autres États et le seul moyen de s’en sortir est d’instruire et de former les Québécois. Deuxièmement, je vois deux grands réseaux qui ne fonctionnent pas : la santé et l’éducation! Il faudra changer les mentalités et développer de nouvelles approches orientées vers les résultats. Finalement, et ça, c’est assez désolant, le Québec opère avec l’argent de nos enfants. Nous n’avons pas le droit de faire ça. Je croyais que nous en avions terminé avec les déficits, mais nous avons un déficit structurel. On dépense l’argent que nous n’avons pas. C’est inacceptable.




La citation a été prise ici.

Je l'ai dit et je le répète, je persiste et je signe : tant que le débat constitutionnel ne sera pas clos, les réformes économiques et sociales que le Québec a tant besoin pour son développement ne pourront jamais être mises en place.

Voilà pourquoi il est urgent de réaliser l'indépendance du Québec, car, sans elle, toute réforme économique et sociale est impossible à réaliser! Même la flat tax de Jean-François Plante est impossible à mettre en place au Québec dans le contexte politique actuel! Il faut que nous soyons souverains pour ça.

J’espère que les adéquistes et, principalement, Jeff Plante prennent des notes.

JE NOUS SOUHAITE LE QUÉBEC QUE NOUS MÉRITONS!!!!!!

vendredi 26 juin 2009

Comment détruire la crédibilité de quelqu'un dont nous n'apprécions pas les idées sans utiliser un seul argument qui se tienne?


Vous avez votre réponse.
Le Devoir est vraiment rendu à chier. Incapable de détruire les arguments de François Legault à l'aide de ses chroniqueurs du Plateau, il a voulu détruire le messager, en bon journal gau-gauchiste étatiste et prince protecteur de notre sacro-saint «modèle» québécois. On dirait que Legault a reçu de l’acide dans l’œil, christie.
On voit jusqu'où les gouroux du socialisme québécois peuvent aller pour se protéger entre eux. Ça nous en dit plus long sur Le Devoir et sur les socialistes québécois que sur Legault et sur son message.
À mes amis souverainistes qui, comme moi, sont de droite (il doit bien y en avoir quelques-uns), je vous demande de ne pas pleurer le départ de François Legault. Tout comme André Boisclair et Pauline Marois, notre homme quitte pour mieux revenir. Il le faut, car le PQ et le Québec ont trop besoin de lui pour sortir de ce «déclin tranquille» dans lequel nous sommes enlisés à cause de John-James Charogne et de son équipe d’amateurs.
Réjean Parent a raison sur un point : le PLQ est beaucoup plus à gau-gauche que le PQ! Il faut donc rester vigilants pour les années à venir.
En passant monsieur Parent, au lieu de brailler sur «les méchants mots de François Legault», rendez-vous donc utile et démocratisez donc votre syndicat! Je ne sais pas, moi. Vous pourriez peut-être commencer par instaurer le vote secret à vos membres dans les assemblées syndicales, à reconnaître le droit de non-association sur le même pied que le droit d’association, à vous battre pour la compétence au lieu de la sacro-sainte ancienneté et à remettre en question, voire même abolir, la Formule Rand.
Je sais, excusez-moi! C’est trop radical pour vous.
Monsieur Parent, votre sortie n’a fait que nous montrer que le dangereux conservateur qui combat toute tentative de progrès au Québec n’est pas monsieur Legault, mais plutôt….vous!
Encore une fois, bravo au Devoir!
Grâce, ma foi, à leurs arguments logiques pour réfuter les propos lucides de François Legault sur l'avenir du Québec et en ayant attaqué ses propos d'une façon aussi logique et argumentée et non pas en ayant attaqué sa personne, j'ai presque le goût de changer de bord, moi, là! Blague, bien sûr!

jeudi 25 juin 2009

Adieu, roi de la pop!









Depuis la mort d’Elvis Presley et de Luciano Pavarotti, aucun chanteur n’a reçu l’honneur suprême d’être considéré comme étant un roi dans sa catégorie de chansons. Aucun, sauf Michael Jackson!



Oublions les scandales qui, au cours de sa vie, ont entaché sa réputation pour se concentrer sur le génie musical qu’il était!

Il faut reconnaître son immense talent qui aura marqué à jamais la musique d’une façon universelle, car Michael Jackson transcendait la pop à bien des égards. Michael Jackson, à l’image d’Elvis et de Pavarotti, était la mondialisation démocratique personnifiée dans le monde de la chanson. Bien avant les scandales, c'est de cette dimension de cet enfant prodige qu'il faut se souvenir, d'abord et avant tout. L'héritage qu'il laisse au monde de la musique est immense. Il a fait sa marque d'une manière époustouflante, même si il s'est tué lui-même avec le procès fortement médiatisé qu'il a subi pour agression sexuelle sur un adolescent. Même si il a été acquitté, je crois que ça a fortement ébranlé sa santé, car on voyait déjà qu'il n'était plus que l'ombre de lui-même.

Fan de rock et de pop, je suis complètement sonné par cette nouvelle et je n’arrive pas encore à croire qu’il soit décédé. Demain matin, lorsque je me réveillerai, je vais sans doute me dire que j’ai rêvé. J’ose à peine penser à ses fans dont il provoquait souvent des hystéries à chacune de ses apparitions publiques.

L’idole de plusieurs générations est morte et avec elle, le plus grand ambassadeur de la musique pop et peut-être même de la musique tout court avec Elvis.

Je me souviendrai toujours de son oeuvre-culte, Thriller, et de ses spectacles où il s’en donnait à cœur joie avec ses p’tits pas sexy dans ses spectacles et ses vidéoclips, p'tits pas sexy qui faisaient fondre les filles.

Adieu, Votre Majestée! Vous saluerez vos homologues du rock et de l’opéra au paradis.

La carrière de Michael Jackson est revue et corrigée ici!

En hommage à ce géant de la musique pop, voici Thriller!
Il y a aussi Farrah Fawcett qui est morte aujourd’hui, mais ça, en ce qui me concerne, ce n’est pas vraiment important.

Comme quoi les étoiles meurent toujours deux par deux!

mercredi 24 juin 2009

Multiplillet de la Fête nationale du Québec

Si l’Anarcho-pragmatiste le fait, moi-aussi, je le fais!

Mort de Roméo LeBlanc

L’ex-ministre de
la charogne étatico-troudeauiste et anti-francophones primaire soi-disant libérale, à la limite d’être communiste, du KKKanada, devenu plus tard un BS corporatif du Sénat non-élu et vendu aux soi-disant libéraux, nommé, plus tard, Gouverneur général du KKKanada, le pantin qui fait tout pour livrer le peuple québécois en pâture à la Reine du Royaume-Uni, depuis l’époque de la sanglante Conquête anglaise et roi-nègre envers la nation acadienne, Roméo LeBlanc, a crevé cette nuit à l’âge de 81 ans.

Bon débarras! Je n’ai aucune pitié pour les gens qui occupent ou qui ont occupé de près ou de loin cette fonction indigne d’un
État de droit et d’une démocratie libérale et dont le principal objectif est de liquider la culture d’un peuple pour mieux le livrer en pâture à la Reine du pays étranger qui nous a conquis par la force des armes.

Je n’ai pas honte de le redire : BON DÉBARRAS, OSTIE!!!!!!!

Je crache sur sa tombe, ostie de calice.

François Legault quitte la vie politique


Triste nouvelle pour la droite péquiste!

Le PQ sera pogné avec Pauline Marois comme cheffe pendant encore très longtemps.

La trahison de Lake of Stew

Hier,
Louis Préfontaine nous a appris que Richard Rigby, un des membres du groupe Lake of Stew, groupe qui devait se produire hier, lors du spectacle de L’Autre Saint-Jean à Montréal, a traité le nationalisme québécois et René Lévesque de bullshit.

C’est vraiment pitoyable de voir un tel
racisme et une telle fermeture d’esprit.

Louis lui a répondu de la façon suivante :



Affirmation un : «Ma mère est Italienne et elle a été élevée dans la Petite-Bourgogne

Si ta mère a été élevée ici, pourquoi es-tu incapable de parler français et pourquoi doit-on mettre des sous-titres pour te comprendre? Comment peux-tu prétendre représenter les Québécois, si tu admets avoir passé ta vie ici sans parler notre langue?

Affirmation deux : «À l’époque, dans les années 1950, la Saint-Jean était une fête religieuse célébrée l’été par différentes nationalités.»

Dans les faits, à l’époque de ta mère, la Saint-Jean constituait déjà la fête des Canadiens français. C’est en 1908 que le pape Pie X a fait de Saint Jean Baptiste le patron des Canadiens français. Si la fête avait une forte composante religieuse, elle demeurait, néanmoins, la fête des Canadiens français et, plus tard, des Québécois. Tout au long du XXe siècle, elle a été la fête de notre peuple et de ceux qui parlaient notre langue et qui partageaient nos valeurs.

Affirmation trois : «L’élection de René Lévesque, pendant les années 1970, a transformé le tout en un événement nationaliste où nous n’étions plus la bienvenue.»

D’abord, c’est René Lévesque lui-même qui a fait de la Saint-Jean une fête nationale de tous les Québécois en 1977. C’est à lui que tu dois le droit de te produire devant nous aujourd’hui et de prétendre savoir qui nous sommes. Un peu de respect pour l’Histoire, SVP!

Mais, quand tu dis que «nous n’étions plus la bienvenue», de qui parles-tu? Tu es la bienvenue. Nous ne te demandons qu’une chose : intègres-toi et apprends notre langue! Si tu es disposé à respecter nos valeurs fondamentales, tu es la bienvenue, tout autant que tes ancêtres l’ont déjà été.

Affirmation quatre : «C’est de la bullshit tout ça. Cette époque est du passé.»

Pourtant, un sondage publié l’an dernier indique que René Lévesque est la personnalité préférée des Québécois, toutes époques confondues. Si cet homme, décédé depuis plus de deux décennies, peut encore être le préféré de tout un peuple, c’est donc que ses idées lui ont survécu.

Ainsi, et contrairement à TA «bullshit», les idées de René Lévesque ne sont pas du passé et cette époque n’est PAS révolue. Lévesque constitue toujours un héros et une source d’inspiration pour les Québécois, un peuple que tu connais manifestement bien peu pour quelqu’un qui a passé sa vie ici.

* * *

Ce que je trouve intéressant avec le discours de Richard Rigby, c’est qu’il représente un type de pensée assez répandue chez les anglophones de Montréal. Pour pouvoir vivre en tant que victimes, ils travestissent la réalité en idolâtrant la période pré-Révolution tranquille et en s’attaquant aux icônes québécoises. Ils ne veulent rien savoir de ce que nous avons vécu. Leur seul but est de pouvoir continuer à vivre repliés sur eux-mêmes, sans jamais s’intégrer.

Ils nous détestent précisément parce qu’ils haïssent ce que nous avons de plus précieux et nous, le jour de notre Fête nationale, nous les applaudissons!

J’ai honte.



Un seul commentaire de ma part, car Louis a déjà tout dit ce que je pense de tout ça : Richard Rigby, va chier, espèce de sous-merde!

Maintenant, toi et ta gang n’êtes même pas Québécois, en ce qui me concerne! Apprends notre langue, notre Histoire et intègres-toi et là, peut-être que je te pardonnerai pour avoir tenu de tels propos racistes, mensongers, méprisants, inappropriés et ignorants! Mais, pas avant! Les vouleurs de rire sont bienvenus chez-nous, tant qu'ils ne se conduisent pas en inconnus vivant en rois chez-nous, ce que toi et ta gang faites allègrement, et ce, sans être obligés d'en rajouter davantage.

D’ailleurs,
il y a eu des spectateurs en colère qui se sont présentés au spectacle de L’Autre Saint-Jean. Bien fait et j’espère que les organisateurs de ce spectacle ont compris le message! Quand on cherche un peuple, on le trouve. Ceux qui ont manifesté de la colère, ce sont des braves patriotes. Bravo à eux!

JE NE FAIS PAS D’APPEL À LA VIOLENCE ICI, EST-CE BIEN CLAIR???????

Je dis ça de même, parce que, pour
les monarcho-fédérastes, les «maudits séparatisss à marde» sont des démons qui veulent troubler l’ordre public en faisant des appels à la violence, ce qui est tout à fait faux, bien sûr. Le pire, c’est que les médias ont embarqué dans cette propagande monarcho-fédéraste et qu’une bonne partie de la population prend ça pour du cash.

Mon père, qui était, jadis, un souverainiste, parle maintenant comme
Elvis Gratton, À CAUSE DE VOUS, MES CRISSES DE MONARCHO-FÉDÉRASTES,VOUS!!!!!

Ce soir, je vous pèterais la gueule (au sens figuré, c’tu clair, ça?) pour oser faire une propagande aussi mensongère et
démagogique sur une option politique qui se veut aussi pacifique, démocratique et pro-liberté que la libération nationale du Québec.

Message à Guy A. Lecave

Message du toujours très pertinent Patrick Bourgeois à celui qui animera le spectacle de la Fête nationale ce soir!




Guy A. Lepage : la ferme!



Il semblerait que Guy A. Lepage, le petit pape autoproclamé de Radio-Canada, à qui l'on a confié, cette année, le mandat d'animer la Fête nationale à Montréal, profitera demain de ses nouvelles fonctions pour faire connaître au monde entier son opinion sur L'Autre Saint-Jean bilingue. Parce que l'imbu personnage ne cesse de vomir sur la tête des indépendantistes depuis quelques jours, on sait déjà ce qu'il voudra dire à cette occasion : «Vive l'anglais à la Fête nationale!». Tant qu'à dire de telles bêtises, le garocheux de trophée de l'ADISQ devrait fermer sa grande gueule!

Il est à espérer que l'antipathique animateur de Tout le monde en parle (ou en parlait) trouvera un jour quelqu'un sur son chemin pour lui faire ravaler ses dires, car il est fort scandaleux de l'entendre répéter ad nauseam, comme un gamin faisant des crises dans un centre commercial pour obtenir le dernier jouet à la mode, que ceux qui s'opposent à ses idées (ses bonnes idées à lui, les meilleures du monde, bon!) de Fête nationale bilingue ne sont qu'autant de «cous bleus» qui lui «puent au nez» (dixit l'homme qui n'est grand que dans sa tête). D'une part, il faut être un inculte fini pour établir des parallèles entre les rednecks et les indépendantistes québécois en affublant ceux-ci de la fort peu élogieuse étiquette de «cous bleus», car qui dit redneckisme fini par dire Ku Klux Klan et Orangisme, deux mouvements profondément racistes qui ont provoqué la mort de milliers de personnes au fil des siècles. Contrairement à ces mouvements, l'indépendantisme québécois n'est en rien raciste et encore moins meurtrier. Que Guy A. Lepage, reprenant les propos du bonnet fromager (l'expression est de Pierre Falardeau), établisse de tels parallèles avec un sans gêne consommé, prouve hors de tout doute qu'il ne sait pas de quoi il parle. Avec tout l'argent qu'il a, il pourrait, au moins, s'acheter quelques livres et s'informer avant de se lancer tête baissée dans les débats comme un taureau obnubilé par un «chiffon rouge». Ça lui permettrait de savoir un peu plus de quoi il parle.

Au temps de ses études en Communications à l'Université du Québec à Montréal, Guy A. Lepage a eu un professeur qui l'a profondément marqué pour le restant de ses jours : Pierre Bourgault. Celui-là est même devenu un mentor dans la vie du baveux professionnel. À la mort du grand tribun indépendantiste survenue en 2003, Guy A. Lepage était présent à l'église. Il était en quelque sorte un proche de l'ancien chef du Rassemblement pour l'indépendance nationale. Mais, il faut croire qu'il n'a jamais vraiment écouté le gigantissime Bourgault, lorsque celui-ci s'adressait à lui pour l'entretenir de politique ou alors, l'espace vide qui sert de tête à l'animateur ne lui a pas permis de retenir les enseignements du patriote Bourgault.

Parce que Guy A. Lepage tient plus que tout à cracher au visage des indépendantistes qui croient en toute légitimité que la Fête nationale ne doit pas être bilinguisée, nous allons redonner la parole à Bourgault. Une deuxième chance qu'aura peut-être ce dernier de faire entendre raison à l'arrogant personnage qu'est Guy A. Lepage!

Dans un essai publié en 1989 (donc, bien après la triste époque de l'exploitation linguistique débridée ayant précédé la Révolution tranquille!), Pierre Bourgault s'insurgeait contre la bilinguisation du Québec. Il affirmait : «Si les Anglais du Canada n'avaient pas été et n'étaient pas encore d'aussi virulents racistes, la plupart d'entre nous continueraient sans doute de croire au bilinguisme aussi bien au Québec que dans le reste du Canada. Mais, c'est parce que nous constatons que le génocide a presque été consommé dans le reste du Canada que nous réagissons pour empêcher qu'il ne se produise en nos murs.». En nos murs ou dans l'enceinte de notre Fête nationale, ajouterais-je!

Bourgault lançait aussi : «Nous avons honte d'eux, disent-ils (les anglophones du Québec), puisque nous ne voulons pas qu'ils soient vus! Quel culot! Quelle farce! Pas visibles les Anglais du Québec? À Montréal, où ils forment moins de 20% de la population [NDLR : cela a été écrit en 1989, la situation est bien pire aujourd'hui et elle devrait recommander la plus grande des prudences, ce que ne comprend pas Guy A. Lepage!], ils ont accès à autant de radios anglaises que de radios françaises. De plus, la radio française peut faire tourner jusqu'à 45% de musique anglaise, alors que la radio anglaise n'est pas tenue de faire jouer de la musique française. Résultat : on entend plus de musique anglaise que française!». Aujourd'hui, la culture anglophone est tout aussi présente, voire même beaucoup plus, au Québec qu'en 1989. Elle est même en train de faire son nid au coeur même du symbole québécois suprême, soit notre Fête nationale. Cela est scandaleux et fort pernicieux pour la suite des choses. Voilà pourquoi il n'est en rien extrémiste de réclamer que la Fête nationale ne soit pas bilinguisée!

Alors, monsieur Lepage, est-ce que Pierre Bourgault, votre guide et mentor, était lui aussi un sale cou bleu?

De grâce, monsieur Lepage, rendez-vous service et fermez-vous là! Concentrez-vous donc sur ce qui a fait votre succès : les farces plates et cessez de faire de la politique! Celle-ci n'est décidément pas faite pour vous.


Patrick Bourgeois




Vlan, dans les dents!

Éloge au drapeau

Voici le conte patriotique qu’avait récité Fred Pellerin, lors de la Fête nationale du Québec en 2007!



Cette histoire s’est passée dans le temps où du temps, il y en avait encore. À l’époque où le ciel était encore une destination de rêves, à l’époque où à Saint-Élie-de-Caxton, nous-autres, en tout cas, c’est là où qu’on voulait aller, car le rêve, ce n’était pas d’aller dans le Sud, on rêvait encore du ciel.

À cette époque-là, il y a eu un incendie majeur au village, l’église y a passé pis on avait un vieux curé qui a passé à feu le curé. Plus de curé! Pis pour nous garder la gouverne de nos âmes au village, ça n’a pas prit de temps que
l’archevêché a dégainé. Cet après-midi-là, il nous a envoyé un curé flambant neuf enveloppé dans sa suit, pas un plie sur la suit, en état de grâce, il appelait ça de l’état de grâce. Il arrive à Saint-Élie, le nez en l’air, pis pour les gens du village, il y avait quelque chose de rassurant dans le fait que le curé avait le nez en l’air. Ça disait qu’il gardait un œil sur le ciel, qu’il continuait à défricher le chemin et qu’il s’en allait sur le bon bord pour les âmes du village.

Le jour de son arrivée, il s’est installé sur la galerie pour son discours de bonjour. Et puis, avant de s’enligner pour son discours, il a posé la question : «Est-ce que tout le monde est là aujourd’hui?». Au village, il se sont fait un Comité de bénévoles, ils se sont comptés, comptés, comptés et ils se sont rendus compte qu’il manquait une personne. Il manquait la sorcière du village.

La sorcière à Saint-Élie-de-Caxton, c’est une bonne femme qui restait au lac à sangsues, une femme obscure, une femme qui était très cernée, une femme qui savait faire le beau temps et qu’on accusait surtout de savoir faire la pluie. C’est une femme qui lisait l’avenir dans le thé. Elle lisait les lignes de poches. C’est une femme qui était différente, que l’on tenait à l’écart dans le fond du rang. Ben, ils sont allés la chercher. Ils l’ont invité à venir pis elle a refusé.

Le curé neuf a quand même fait son discours cet après-midi-là. Il a gardé le nez en l’air, mais il a insisté sur la méfiance que les gens du village devaient avoir face à la sorcière au village. Pendant les mois qui ont suivis, le curé a continué son histoire de méfiance. On n’a jamais revu la sorcière se pointer au village. Le curé insistait toujours de plus en plus. À la messe, le dimanche, pendant l’été, elle passait son temps à arroser le jardin, au lieu de venir à la messe. Il disait qu’il fallait se méfier, que ceux qui arrosaient leur jardin pendant la messe risquaient bien de s’empoisonner avec leurs légumes.

Pis même à l’automne, pendant la messe, un dimanche après-midi, elle fendait son bois. Il a dit qu’il fallait se méfier, que la sorcière risquait bien de geler pendant cet hiver-là. Pis de même, pendant les mois qui ont suivis, ça durait et toujours pour cultiver la méfiance que le curé a fini par oublier notre ciel!

Tranquillement, il s’est replié sur lui-même. Il restait comme ça. Ils se sont dits que le curé avait un œil plus sur l’enfer que sur le ciel. Le monde du village a commencé à avoir peur de perdre leur paradis. Le docteur est venu et il a dit que le curé, en fait, ne voyait plus clair. Il a dit qu’il faudrait s’arranger avec notre curé. Comment? Ils ont placé le curé sur la Montagne du Calvaire à savoir si il voyait encore le ciel. Ça ne marchait pas. Ils ont posé un
télescope de Bubale dans le clocher du village, ils ont mis un périscope dans l’eau bénite, ils ont posé une antenne à parabole sur le toit du presbytère, rien à faire! Le curé, la seule façon qu’il a trouvé pour se défaire de ça, il a accusé la sorcière d’y avoir jeté un mauvais sort.

Pis devant ce drame, à Saint-Élie-de-Caxton, qu’est-ce qu’ils ont fait? Un soir qui était tard, ils ont posé la question : «Il y a tu encore du monde debout au village?». Ils se sont pétés une assemblée municipale extraordinaire. L’échevin qui était en charge des voiries a dit qu’il fallait oublier le ciel, qu’il fallait se rembaucher sur d’autre chose. Le silence s’est mis dans la place. Un silence étrange qui, un moment donné, arrivé à bon point, il y a une femme qui s’est levée dans le fond de la salle. Qui c’était? La sorcière du village!

Elle a dit : «Si vous n’êtes pas capables de monter le curé assez haut, il va falloir descendre le ciel.». Ils se sont tous regardés. Il y a un échevin qui s’est pété les bretelles et il a dit : «Je seconde pis que ça décolle.».

Le lendemain matin, si quelqu’un avait été capable d’espionner la bonne femme, on l’aurait trouvé à la sortie de la maison chez-eux. Le ciel était clair, c’était de ces jours où la lumière est la plus longue dans l’année. La bonne femme est sortie dehors avec son grand scappeur à neige télescopique. Au bout de la galerie, elle est allée s’accrocher un coin de ciel en l’air. Elle a sorti
un rouet sur la galerie, elle s’est attelée le coin du ciel dans le rouet. Elle t’a collé la pédale au fond et elle a filé de la laine de ciel. Ça sortait du bout du moulin en filage. Une roue de filage incroyable que c’était rendu qu’il ventait au village.

Une laine bleue, d’un bleu franc, avec quelques nuages qui ont réussi à passer dans le rouet, avec des bouts blancs à travers de ça. Des
pelotes, des pelotes pis des pelotes, des paniers de pelotes! Après dîner, elle s’installe dans la cuisine, On va voir. Elle s’assit dans sa chaise berçante, elle a cassé les deux antennes de TV pis elle s’est mise à tricoter à s’en faire des flammèches dans les ongles. Elle a tricoté une couverte immense pis elle est arrivée, fin de l’après-midi. Elle arrive au presbytère, le monde était là qui l’attendait.

Elle avait une grande couverte bleue de quatre grands carreaux bleus reliés avec du fil blanc. On a commandé le fou du village. Le fou du village a été invité à grimper dans l’arbre le plus haut qu’il y avait devant le presbytère pis on y a fait attacher là ce bout de couverture-là que les gens ont applaudi et qui traînait là, au bout de l’arbre, comme une voile immense. Il traînait un drapeau. Wow!

Le curé est sorti sur la galerie, il a jeté les yeux dans les replis de son ciel miniature. Il était recroquevillé, il s’est retroussé en l’air, il a repris sa position du nez en l’air à fouiller les moindres soubresauts de son drapeau. Il s’est raclé le fond de la gorge et ça s’est dit qu’il allait lâcher un discours.

Il a pris la parole et il a posé la question : «Est-ce que tout le monde est là?». Ils ont remis sur le pied le Comité de bénévoles, ils se sont comptés, recomptés, tout le monde était là pis l’idée a été tellement belle que chacun en a voulu un bout. Ça s’est multiplié tranquillement aux fils des aiguilles, aux fils des rouets du territoire, à se multiplier sur les poteaux comme ça par les villages pis les lointains, un ciel pour chacun d’entre nous-autres.

Bientôt, toutes les maisons battaient le papillon bleu.

C’est une histoire qui s’est passée il y a longtemps. C’est une histoire dont les poteaux se souviennent encore et continuent de porter le ciel jusqu’à nous-autres, aujourd’hui, ce soir.

Je vais vous dire une affaire : est-ce qui reste encore du monde debout au Québec, ce soir?

C’est une histoire qui s’est passée il y a longtemps, mais il faut garder espoir. Je le garde l’espoir qu’un jour va revenir, où c’est qu’on sera, de vue retrouvée, où c’est que les prunelles auront les longueurs voulues. Ce jour-là, le ciel redeviendra notre seul drapeau.

Bonne fête!




Et si le drapeau du Québec pouvait parler

Voici
un beau texte de Michel Laurence, alias monsieur Parti Pris!




Notre drapeau est accueillant, ouvert sur le monde, enveloppant, rassembleur, vivifiant et chaleureux.

Notre drapeau est docile. Il peut se faire caressant pour peu qu’un vent léger se mette de la partie.

Notre drapeau fait confiance, il donne la chance au coureur.

Si notre drapeau pouvait parler, il nous préviendrait qu’il saura aussi être implacable envers celui qui s’en drape malhonnêtement, qu’il sera impitoyable envers celui qui l’évoque pour mieux dissimuler son hypocrisie, ses mensonges, son opportunisme et qu’il lui collera à la peau, s’y incrustera pour, finalement, rétrécir comme peau de chagrin ou s’enflammer, tel un buisson ardent.

Si notre drapeau pouvait parler, il nous dirait certainement :

«Reconnaissez-vous, unissez-vous, rassemblez-vous et arborez-moi fièrement partout et en tout temps! Je saurai être votre phare dans la nuit et votre soleil dans le jour. Je vous le dis et je vous demande de vous en souvenir : rien n’est plus triste qu’un drapeau sans pays




Excellent!

Hommage à Richard Séguin

Hier soir, lors du spectacle de la Fête nationale sur nos belles Plaines d’Abraham, on a rendu hommage à un grand chanteur de notre pays : Richard Séguin.

Voici, pour vous, la chanson de Richard Séguin qui fait vraiment Fête nationale du Québec!



Journée d'Amérique

Par Richard Séguin


Y fait froid, y est cassé
Sans diplôme, sans papier
Accoté le long d'un mur
Y cherche un peu d'azur

Dans la foule, y se faufile
Ou bien y fait la file
Y a des rêves qui brûlent
Au fond de sa poitrine

Journée d'Amérique
Journée d'Amérique
Journée de silence
Journée d'impatience
Journée sans travail
Journée de cobaye
Journée de soupir
Journée de désir

Le vent qui mord
Quinze ans d'effort
De mauvais sang
Besoin d'argent
Un billet de loterie
Le million du samedi

Y a déjà tout prévu
Y aura même du surplus
Pour les proches les parents
Des douceurs du bon temps
Une retraite au soleil
Terminus, y se réveille

Journée d'Amérique

Journée d'Amérique
Journée de silence
Journée d'impatience
Journée sans travail
Journée de cobaye
Journée de soupir
Journée de désir

Y a des rêves qui brûlent
Au fond de sa poitrine
Quand y s'ennuie
Y a des rêves qui brûlent
Au fond de sa poitrine
Quand y s'enfuit

Le vent du Nord
Y est déjà tard
Y fait ce qu'y peut
Y fait de son mieux

Travail au noir
Un peu d'espoir
Les hauts, les bas
D'l'anonymat
Vingt-quatre heures de combat

Journée d'Amérique

Journée d'Amérique
Journée de silence
Journée d'impatience
Journée sans travail
Journée de cobaye
Journée de soupir
Journée de désir

Journée d'Amérique

Journée d'Amérique
Journée de silence
Journée d'impatience
Journée sans travail
Journée de cobaye
Journée de soupir
Journée de désir



Le temps de l’hymne national

Mesdames et messieurs, pour bien clôturer ce multiplillet de la Fête nationale du Québec, veuillez vous lever pour l’hymne national de l’État du Québec!




Gens du pays

Par Gilles Vigneault


Le temps qu'on a pris pour dire : «Je t'aime»
C'est le seul qui reste au bout de nos jours
Les vœux que l'on fait, les fleurs que l'on sème
Chacun les récolte en soi-même
Aux beaux jardins du temps qui court

Gens du pays, c'est votre tour
De vous laisser parler d'amour
Gens du pays, c'est votre tour
De vous laisser parler d'amour

Le temps de s'aimer, le jour de le dire

Fond comme la neige aux doigts du printemps
Fêtons de nos joies, fêtons de nos rires
Ces yeux ou nos regards se mirent
C'est demain que j'avais vingt ans

Gens du pays, c'est votre tour
De vous laisser parler d'amour
Gens du pays, c'est votre tour
De vous laisser parler d'amour

Le ruisseau des jours aujourd'hui s'arrête

Et forme un étang ou chacun peut voir
Comme en un miroir, l'amour qu'il reflète
Pour ces cœurs à qui je souhaite
Le temps de vivre nos espoirs

Gens du pays, c'est votre tour
De vous laisser parler d'amour
Gens du pays, c'est votre tour
De vous laisser parler d'amour

Gens du pays, c'est votre tour
De vous laisser parler d'amour
Gens du pays, c'est votre tour
De vous laisser parler d'amour






Bonne Fête nationale à tou(te)s les Québécoi(se)s de toutes les souches, qui sont né(e)s ici et qui viennent de partout dans le monde, qui parlent français et qui veulent construire le Québec avec nous-autres!

VIVE LE QUÉBEC LIIIIIIIIIIIBRE!!!!!!