samedi 2 mai 2009

John-James Charogne : un homme, son régime, son «éthique», ses semblables!

En 2003, John-James Charogne promettait de laver plus blanc que blanc. Qu’en est-il 6 ans plus tard? C’est ce que nous allons voir.

D’abord, le lendemain de
son élection, il a centralisé toutes les informations de tous les ministères et de tous les organismes gouvernementaux pour toutes les faire passer au bureau du premier ministre, ce qui est digne du IIIe Reich, tout ça pour un pseudo Québec «branché sur ses citoyens», en plus de renier sa promesse de créer un Commissaire à l’éthique (lire le quatrième texte du dernier lien : «Des frères siamois»).

Il a fait rentrer sa gang soi-disant libérale de Power Corporation-La Paresse-GESCA à la Caisse de dépôt et placement du Québec et dans d’autres organismes gouvernementaux, transformant l’appareil étatique à l’image de son parti.

Il a saigné
la Caisse de dépôt et la CSST, pendant que la masse salariale du gouvernement a explosé à chaque année.

Il a encouragé les pires théories fémi-fascistes de bas étage à l’image de son Conseil des ministres faible, mouyialiais et incompétent, tout en nous trompant frauduleusement sur le décrochage scolaire et en s’agenouillant devant Ottawa pour insulter notre peuple.

Il nous a pondu un cours de religion d’État faisant l’éloge d’une communiste et il a accepté d’être vu aux côtés de deux des pires génocidaires anti-Québécois qui n’ont jamais existé, soit Nicolas Sarkonazi et Paul «Barrick Gold» Desmardais, tout ça pour mousser son égo.

Il a traité d’«ostie de chienne» une députée démocratiquement élue.

Il a déclenché une élection illégale que 75% de la population ne voulait pas.

Il nous a fait payer Commissions d’enquête par-dessus Commissions d’enquête pour donner l’illusion d’une quelconque productivité de son gouvernement, mais en tablettant les rapports au plus sacrant pour ne pas faire de vagues, tout ça alors que la situation est pire qu’avant 2003.

Il a soudoyé le chef d’un parti politique très mineur pour qu’il puisse piler sur ses principes et sur ses convictions en lui faisant miroiter une limousine de ministre, alors que ce chef a plusieurs squelettes dans son placard.

Il a nommé un maudit croche qui a détruit la vie d’un honnête entrepreneur comme président de l’Assemblée nationale.

Il nous a caché le passé pro-système de santé mixte public-privé de son ancienne ministre des Finances, alors qu’il démolissait cet engagement de Mario Dumont.

Il a bloqué un candidat proche de l’ADQ pour diriger la Caisse de dépôt et placement du Québec.

Il a assez laissé planer le doute sur l’affaire de ses résidences qu’on a su que
sa famille faisait toujours des déficits et qu’il se servait d’un fond secret qu’Ottawa lui verse en-dessous de la table depuis 1998 pour avoir changé d’idéologie et de palier de gouvernement par l’intermédiaire du salaire secret qu’il reçoit du PGCSDLCUL pour pouvoir éponger ses déficits et payer ses maisons.

Il s’est attaqué, pendant 6 ans, à l’indépendance des juges vis-à-vis le gouvernement en nommant 43% des avocats comme juges à la Cour du Québec des gens qui ont contribué financièrement à la caisse électorale du PGCSDLCUL.

Il a publiquement renié sa promesse de 2003 de réduire les listes d’attente dans les urgences.

Son parti a volé les images du débat des chefs de 2008 pour l’élever sur un pied d’estalle sur son site Web.

Il a volé des libertés en faisant congédier deux journalistes sur des bases tout à fait arbitraires, parce qu’il sentait la soupe chaude dans le dossier de ses résidences.

Il a renié l’intégrité territoriale du Québec, ce que même Robert Bourassa n’a jamais fait.

Il a falsifié les énoncés économiques du gouvernement et il a tripoté les caisses de retraite des citoyen(ne)s.

Son ministre de l’Injustice et de l’Insécurité publique, Jacques Dupuis, était pleinement au courant de l’Affaire Marie-Claude Montpetit, le dossier de cette ex-conseillère en immigration qui se bat depuis des années pour laver sa réputation pour faire éclore l’existence frauduleuse d’un réseau de prostitution d’immigrants illégaux dirigé par un ambassadeur américain, réseau ayant des liens avec un groupe terroriste pakistanais, le Jamaat-al-Fuqra, et qui est protégé par le SPVM, nos médias et par le gouvernement fédéral, qu’il soit libéral ou conservateur. Vidéos sur ce dossier-là ici, ici, ici et ici!

Il a accepté que Michel Béliveau, un des acteurs
du scandale des commandites, s’occupe de la campagne électorale de la candidate libérale dans Saint-Maurice, Céline Trépanier.

Élizabeth McCail, directrice de cabinet de trois ministres libéraux, soit
Christine St-Pierre en 2008, Sam Hamad en 2007 et Geoffrey Kelley en 2005, est la femme de Guy Hamelin, le garde du corps de l’ex-lieutenante-gouverneure, Lise Thibault, et la deuxième acquéreure de la fameuse maison à Beaupré. En plus de ses dépenses monégasques, madame Thibault a aussi emprunté du mobilier patrimonial de grande valeur ayant appartenu à d’anciens lieutenants-gouverneurs pour leurs résidences officielles pour meubler la résidence de son directeur de sécurité et, quand elle a senti la soupe chaude et pour ne pas qu’on l’accuse de vol, elle a retiré tous ces meubles de Beaupré. Donc, logiquement, madame McCail, directrice de cabinet libérale, est liée à ce racket. Lors de l’achat de la maison et dans le contrat de vente, Guy Hamelin et Élizabeth McCail se déclarent mariés.

L’embauche dans une firme privée dans le domaine de la santé de l’ex-ministre de la Santé et des Services sociaux, Philippe Couillard, alors qu’il était toujours en politique active.

Après avoir été ministre des Ressources naturelles de 2005 à 2007,
Pierre Corbeil est devenu, après sa défaite électorale de 2007, conseiller d’une compagnie minière et membre du Conseil d’administration d’une autre compagnie minière. Il a repris son poste de député d’Abitibi-Est aux élections de 2008 et il est maintenant ministre responsable de l’Abitibi et du Nord du Québec, ce qui va à l’encontre d’une directive de John-James Charogne qui, en 2003, a interdit à un ministre d'accepter une fonction dans une entreprise ou un siège à un Conseil d'administration d'une entreprise avec laquelle «il a eu des rapports officiels directs et importants» comme ministre, et ce, pendant 2 ans.

En plus d’être
un criminel de la route protégé par nos médias, le candidat libéral à l’élection partielle de Rivière-du-Loup, Jean D’Amour, a fait du lobbyisme sans être inscrit au registre. Il est présentement sous enquête par le Commissaire au lobbyisme.

La nomination de Michael Ti-bas à la tête de la Caisse de dépôt et placement du Québec, vu qu’il était le seul candidat à être reçu en entrevue pour le poste de PDG de la Caisse, ce qui laisse présager que le choix était déjà fait et qu’il reposait essentiellement sur la partisanerie politique.

L’Affaire Bruno Fortier.

L’enveloppe brune que John-James Charogne a reçu de Karlheinz Shreiber pour financer sa campagne électorale à la course à la chefferie du Parti progressiste-conservateur du Canada en 1993.

Etc.

Bref, c’est ça,
l’éthique, selon John-James Charogne!

Permettez-moi d’inclure trois autres dossiers à cette liste, même si ça ne concerne pas vraiment le gouvernement Charogne!

L’Affaire Mulroney-Shreiber.

Le scandale de la FTQ-Construction avec les dépenses monégasques de Jocelyn Dupuis et de ses nombreux liens avec la mafia montréalaise et l’homme d’affaires Tony Accurso, liens qui ont été récemment coupés après 18 ans et des investissements de 114 millions $. La FTQ fait encore la manchette avec un investissement de 2,5 millions $ avec un sympathisant des Hells Angels.

Puis, à Mouyial , il y a eu cette histoire tout aussi loufoque qu’interminable des compteurs d’eau, ce qui a plongé l’administration du maire pas de couilles, Gérald Tremblay, en plein scandale et son ancien bras droit, Frank Zampino, dans l’embarras, à cause de ses liens avec…Tony Accurso. Suite à cette situation embarrasante, Gérald Tremblay a commandé la mise sur pied d’un code d’éthique et d’une ligne téléphonique de dénonciation.

Le 28 avril dernier, le Vérificateur général du Trou à rats de Mouyial, Michel Doyon, a référé deux dossiers de la Société d’habitation et de développement de Montréal (SHDM) à la police pour qu’elle y est enquête. Cet organisme est sous la selette pour un grand nombre de transactions immobilières douteuses, des décisions bizarres prises sans consultation et des ventes de terrain effectuées sous leur valeur marchande. Le maire Tremblay se dit offusqué du comportement de son ancien chef de cabinet, Martial Fillion, qui a été suspendu de son poste de directeur général de la SHDM en octobre 2008. Le maire affirme aussi n’avoir été au courant de rien.

Pourtant, c’est le Trou à rats qui a vendu le terrain du Faubourg Contrecoeur à la SHDM pour un montant de 1,6 million $, puis la SHDM a vendu le même terrain à Catania pour 4,3 millions $, alors que ce terrain est évalué à 23,5 millions $.

Bref, on voit tout de suite où John-James Charogne a appris à crosser le monde : chez les syndicaleux de Mouyial!!!!! John-James Charogne, la FTQ-Corruption et Gérald Tremblay, même combat, même éthique, même transparence, même principe du «tout m’est dû», même je-m’en-foutisme, même élitisme et même pied de nez à la loi anti-corruption de René Lévesque. Des gens sans scrupule et sans honneur ont réussi à outrepasser la loi que monsieur Lévesque nous avait donné pour, justement, éliminer la corruption et assainir les moeurs en politique, afin de contrôler la machine étatique.

Qui a dit que tout s’arrêtait là, hein?

Voici d’autres faits troublants : John-James Charogne vole les régions au profit de Mouyial!






EXCLUSIF

Parfum de scandale à Québec

Michel Hébert
29/04/2009 16h35 - Mise à jour 29/04/2009 18h56


Des millions $ devant servir à créer des emplois au Saguenay et au Lac Saint-Jean ont abouti dans des entreprises de la région de Montréal appartenant à des libéraux.

Le Fonds d’investissement régional Boréal (FIER) destiné à soutenir l’économie du Royaume a fait sept de ses huit investissements dans des entreprises de Longueuil, de Brossard, de Montréal ou de Saint-Eustache, etc.

Plusieurs de ces entreprises appartiennent, en tout ou en partie, à des libéraux notoires, comme Pietro Perrino, ancien directeur du camp du NON et ex-conseiller de Jean Charest.

Les opérations financières ont été faites au vu et au su du Conseil d’administration d’Investissement-Québec-FIER où siègent, notamment, Jean Sébastien Lamoureux, ex-député libéral et ancien collaborateur de Monique Jérôme-Forget, et Liza Frulla, ex-ministre libérale et vedette du Club des Ex à Radio-Canada.

Cette affaire, qui risque de tourner au scandale, a éclaté à l’Assemblée nationale aujourd’hui, quand le député péquiste François Legault a révélé que les investissements du Fonds d’investissements régional Boréal n’avait pas servi à soutenir l’économie du Royaume.

«Dans la société en commandite Gestion FIER-Boréal du Saguenay–Lac-Saint-Jean, il y a trois administrateurs. Le premier, c'est Pietro Perrino, que le premier ministre connaît très bien, qui reste à Laval. Le deuxième administrateur, c'est Valier Boivin, un autre que le premier ministre connaît bien, qui reste à Ville Mont-Royal, et le troisième, c'est Gilbert Grimard, vice-président du Parti libéral, qui est le seul à rester au Saguenay–Lac-Saint-Jean. Selon Investissement Québec, il faut que la majorité des membres du Conseil d'administration des FIER proviennent du milieu régional, pas du milieu libéral, du milieu régional», a déclaré le député Legault, devant des libéraux abasourdis.

Le FIER Boréal a, entre autre, investi 300 000$ dans ZoomMed, une entreprise de Brossard dans laquelle le tandem Perrino-Boivin détient des blocs de 650 000 et de 400 000 actions. Scénario similaire à Saint-Eustache où la compagnie Ranaz, dans laquelle Perrino a 72 000 actions, et Boivin 191 000, a reçu 630 000$ du FIER-Boréal! Au total, 6 millions $ ont été dépensés, dont seulement 750 000$ à Saint-Prime. Les deux tiers des sommes investies sont des fonds publics. Plus de 65 nouveaux emplois ont été créés, mais pas un seul au Royaume, selon des documents officiels!

«Celui qui est supposé de suivre ce qui se passe dans les fonds régionaux, c'est Investissement-Québec-FIER. Savez-vous qui sont les personnes qui dirigent Investissement-Québec-FIER? Jean-Sébastien Lamoureux et Liza Frulla», a lancé le député Legault, en imposant le silence.




Autres faits troublants révélés en Commission parlementaire et rapportés par Denis Lessard :




Le député adéquiste François Bonnardel a renchéri quand il a relevé que cette même firme, propriété d'un donateur à la caisse libérale, avait bénéficié aussi de l'investissement maximum de 1 million $ dans trois autres FIER : ceux de l'Estrie et de Laval, ainsi que le FIER spécialisé CPVC. En Estrie, les règles d'Investissement Québec sont bafouées, 70% des fonds sont investis dans d'autres régions. M. Daoust a produit une lettre pour montrer qu'on les avait rappelés à l'ordre, mais n'a pu expliquer pourquoi d'autres fonds délinquants n'avaient pas eu cette mise en garde. «M. Daoust nous avait dit qu'aucune règle n'avait été enfreinte», a souligné le député Bonnardel.

Autre fait troublant trouvé par l'ADQ, le FIER Estrie a mis 1 million de dollars dans le financement de Groupe Fox, une compagnie qui a pignon sur rue à Halifax, et dont les administrateurs se trouvent en Californie et en Virginie. Retombées de l'investissement : zéro emploi!




Bref, au lieu de servir les régions du Québec comme c’était supposé être le cas au départ, les FIER ont été dépossédés de leur mission par John-James Charogne en enrichissant Mouyial et le ROC, ce qui est tout simplement scandaleux. Il a volé, dilapidé et détourné notre argent pour les donner à ses «partenaires» canadiens-anglais. Mais, quel gouvernement merdique, c’est décourageant! Aux États-Unis, Charogne serait bon pour subir l’impeachment, la révocation de son mandat, processus pouvant être démarré en tout temps. Parlez-moi d’une démocratie à l’américaine, vous!

Mais, encore là, vous n’avez rien vu! John-James Charogne a modifié les règles d’éthique pour son Conseil des ministres (lire : rendre légal ce qui est illégal) pour permettre à l’un de ses ministres de continuer à être actionnaire d’une entreprise qui a des contrats avec un ministère, une société d’État ou un organisme public, permettant ainsi les conflits d’intérêts. Le ministre visé par ce changement est Le Pen Arcand, ce qui veut dire que l’on risque éventuellement de voir son ministère, le ministère des Relations internationales, signer un contrat avec sa propre entreprise.




C'est pour tenir compte du cas de Pierre Arcand, ministre des Relations internationales, que le gouvernement Charest a baissé la barre dans ses directives sur les conflits d'intérêts des ministres. On entend permettre désormais qu'une firme où un membre du gouvernement détient des intérêts puisse faire affaire avec son propre ministère.

Nommé ministre en décembre dernier, M. Arcand détient 38% des actions de Métromédia Plus, une firme spécialisée dans les panneaux publicitaires placés dans les réseaux de transports en commun à Montréal. Or, cette firme est susceptible d'obtenir des contrats des organismes publics - les publicités des différents organismes ou ministères, même si celui des Relations internationales ne lance que très rarement de telles campagnes de publicité. Au cabinet du premier ministre Charest, on faisait valoir hier que ces mandats sont distribués par des intermédiaires, des firmes responsables du placement média. Pour Raymond Bachand, ministre des Finances, l'entreprise de M. Arcand «ne fait jamais affaire directement avec le gouvernement». Toute la semaine, le gouvernement Charest a refusé d'identifier le ministre pour lequel les directives sur les conflits d'intérêts avaient été ajustées à la baisse. Les avoirs de M. Arcand sont dans une fiducie sans droit de regard - mais, quand on possède le tiers d'une entreprise, on ne peut pas feindre d'ignorer qu'il y a intérêts, a relevé hier la chef péquiste, Pauline Marois.

À son époque, un élu était tenu de vendre ses intérêts sitôt qu'il détenait plus de 5% du capital-actions d'une entreprise, a-t-elle rappelé.




N’en jetez plus, la cours est pleine! Une éthique de cul! Une éthique élastique! Une éthique qui augmente les pouvoirs politiques dans presque tous les domaines! C’est, je crois, pousser le concept de l’étatisme à sa plus grande expression.

L’Assemblée nationale a récemment adopté une réforme parlementaire, réforme qui ne comprend pas de Commissaire à l’éthique, alors que, comme nous venons de le voir, une telle personne aurait beaucoup de pains sur la planche ces jours-ci.

Après 6 ans de discussion, il faudra attendre l’établissement d’un code de déontologie avant l’arrivée d’un Commissaire, ce qui, normalement, est supposé être le contraire. C’est le Commissaire à l’éthique, une personne indépendante du gouvernement, qui doit établir le code de déontologie, pas le gouvernement. De quoi Charogne a-t-il peur?

Il s’est mis tout seul dans une situation qu’il aurait pu éviter. Il a fait parvenir plusieurs mises en demeure, suite à la publication d’articles concernant la valeur de plus de 2 millions $ de ses deux résidences qu’il habite à Westmount et à North Harthley. Encore aujourd’hui, il serait locataire de ces deux résidences. Ce n’est pas vraiment ce qui s’appelle prêcher par l’exemple.

Personnellement, je crois qu’un ministre a le devoir moral d’éviter une quelconque apparence de conflit d’intérêt, sinon il trahit son mandat et son serment d’élu du peuple. Un ministre a le devoir moral de vendre ses actifs ou de les confier à une fiducie sans droit de regard, et ce, pour la totalité de sa vie politique.

La population est déjà amplement cynique face aux politiciens, il me semble que, puisque le Québec est la seule province du Canada à ne pas avoir encore de Commissaire à l’éthique, la moindre des choses serait de renforcer les règles, au lieu de les assouplir, afin que le peuple puisse tenir les politiciens et l’État en laisse.

Mais, renforcer les règles et créer un Commissaire à l’éthique ne seraient pas des actions suffisantes à mes yeux. Pour éviter la corruption, il faut réduire la taille de l’État. Pourquoi? Parce qu’il y a un lien à faire entre étatisme et corruption!

Le site d’informations Antagoniste.net a mesuré l’indice de corruption en fonction de l’interventionnisme étatique à l’aide d’un groupe cinquième. Un groupe cinquième correspond à une tranche de 20% de l'échantillon : le premier groupe représente les 20% de pays les plus interventionnistes et le cinquième groupe représente les 20% de pays les moins interventionnistes.

Selon ce calcul, le premier groupe cinquième a un indice de corruption de 7,5/10, le deuxième, 7,0/10, le troisième, 6,4/10, le quatrième, 5,2/10, et le cinquième, 2,4/10.

Comment cela est-il possible?

Parce que dans une société, plus un gouvernement distribue de permis et d’autorisations, plus les gens auront un incitatif à recourir aux pots-de-vin pour obtenir un permis ou une autorisation.

Dans une société, plus un gouvernement distribue de contrats, plus les gens auront un incitatif à recourir aux pots-de-vin pour obtenir un contrat.

Dans une société, plus un gouvernement distribue de subventions, plus les gens auront un incitatif à recourir aux pots-de-vin pour obtenir une subvention.

Dans une société, plus l’État est gros et omniprésent, plus il y a de possibilités de corruption et un Commissaire à l’éthique n’est là que pour limiter les dégâts. Or, il faut éliminer la corruption, pas la limiter, ni la laisser libre comme l’air.

L’étatisme, c’est la philospohie de la corruption et la corruption emmène l’autocratie, ce qui emmène la dictature (bonjour monsieur Charogne!), point à la ligne.

L’idéal pour le moment, ce serait d’avoir trois Commissions d’enquête publiques et indépendantes : la première sur le régime de John-James Charogne depuis 2003, la deuxième sur l’administration de Gérald Tremblay depuis 2001 et la troisième sur la FTQ-Corruption, car ce sont trois organisations criminelles qui méritent d’avoir une profonde enquête sur leur compte.

Une enquête à la Gomery, bien sûr! Sinon, on vit vraiment dans une république bananière.

4 commentaires:

  1. Je réclame la peine de mort pour Charest et son gouvernement.

    Martin Masse

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  2. LE Martin Masse du Québécois libre? Si oui, hé bien, je suis honoré de ce commentaire!

    Quoique, peine de mort est un peu fort, quand même. J'irais plus avec l'impeachment.

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  3. C'est bien moi mon ami. Je suis enchanté de l'honneur que te procures ma visite sur ton blogue que j'apprécie vivement.

    Martin Masse

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  4. Moi j'irais avec la peine de mort aussi....

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