lundi 30 mars 2009

Après le scandale de la CDPQ, voici le scandale de la CSST!

Un trou de 3,7 milliards à la CSST

Francis Vailles
La Presse


Les employés de l'État, les contribuables et les automobilistes ne seront pas les seuls à subir les contrecoups du fiasco de la Caisse de dépôt et placement. Les entreprises devront également éponger un trou de 3,7 milliards de dollars causé par les mauvais résultats de la Caisse.

Ce trou, c'est celui de la CSST pour l'année 2008. La CSST est l'organisme qui indemnise les travailleurs victimes d'un accident de travail. Son acronyme signifie Commission de la santé et de la sécurité du travail. L'organisme est financé exclusivement par les employeurs, moyennant une cotisation qui est fonction de la masse salariale.

Les fonds de la CSST, placés à la Caisse de dépôt, ont fondu de 26,8% en 2008, ce qui équivaut à une moins-value de près de 3 milliards $. Comme l'organisme prévoyait plutôt un rendement de 7% en 2008, ou 729 millions, c'est un écart de 3,7 milliards $ qu'elle doit combler, essentiellement.

À la fin de 2007, le niveau de capitalisation de la CSST était de 99%. Le régime était alors en mesure d'assurer pratiquement toutes ses obligations envers les indemnisés à long terme. Avec les résultats de la Caisse, ce niveau de capitalisation a reculé à 70% à la fin de 2008. Il faut remonter à 1995 pour trouver un niveau de capitalisation aussi faible.

Le président de la CSST, Luc Meunier, soutient que la situation financière du régime n'est pas à craindre si on compare avec les creux atteints dans les années 1980, où le niveau de capitalisation avait reculé jusqu'à 50 %. Néanmoins, avec le Conseil d'administration, il dit chercher des façons de redresser la situation tout en amoindrissant les impacts sur les entreprises.

«La CSST doit se capitaliser à terme, mais on ne peut faire fi de la situation économique», a dit Luc Meunier, au cours d'un entretien avec La Presse Affaires.

Quatre scénarios

L'organisme a donc dressé quatre scénarios pour combler le trou financier, scénarios qui ont tous un impact différent sur la hausse du taux de cotisation des employeurs.

S'il maintient la politique actuelle, le trou financier serait amorti sur 10 ans et le taux de cotisation par 100$ de «masse salariale cotisable» passerait de 2,09$ en 2009 à 2,58$ en 2010. Pour une entreprise ABC qui compte 100 employés au salaire de 50 000$ chacun, la facture de la CSST passerait donc de 105 000$ en 2009 à 129 000$ en 2010, une hausse de 24 000$.

Ce scénario prévoit que le taux de cotisation reculerait progressivement par la suite pour atteindre 2,34$ en 2019.

Le deuxième scénario propose de suspendre l'amortissement du trou financier pour la seule année 2010. Le taux n'augmenterait alors que de 9 cents, à 2,19$, mais il bondirait à 2,60$ l'année suivante pour redescendre progressivement par la suite.

Dans le troisième scénario, il est question d'amortir le trou financier sur 15 ans plutôt que 10 ans. Cette possibilité ferait tout de même augmenter le taux à 2,49$ en 2010 et à 2,55$ en 2011, avant un recul progressif à 2,35$ en 2019. Pour l'entreprise ABC de 100 employés, la hausse de 39 cents en 2010 signifierait une facture supplémentaire de 20 000$.

Enfin, le dernier scénario propose qu'en 2010, la CSST ne paie que les intérêts du trou financier, ce qui ferait alors grimper le taux de cotisation à 2,39$ en 2010 puis à 2,57$ en 2011 avant de redescendre. Dans les quatre scénarios, la capitalisation serait ramenée à environ 88% en 2019.

Ces scénarios supposent qu'à long terme, la Caisse obtienne un rendement de 7% par année. En outre, ils ne modifient aucunement les d'indemnités versées aux travailleurs, fixées par le gouvernement.

Rappelons que les cotisations de la CSST sont payables, peu importe le profit des entreprises! Par contre, elles sont déductibles des revenus aux fins de l'impôt.

Le Conseil d'administration de la CSST est formé à parts égales de représentants patronaux (7) et syndicaux (7). Leur décision quant au taux de cotisation de 2010 doit être prise en mai prochain.

N'eussent été les rendements de la Caisse de dépôt, la CSST n'aurait pas connu une si mauvaise année! En 2008, l'organisme a dégagé un surplus d'exploitation de quelque 217 millions. Ce surplus et d'autres éléments viennent réduire le trou financier. Tout compte fait, le déficit de la CSST pour 2008 est de 3,4 milliards.





L'économie prend le bord : OUI!

Maintenant, à quand le dévoilement du trou dans les régimes des pensions de retraite, hein?

dimanche 29 mars 2009

Un énième scandale signé PGCSDLCUL : «Serrez-vous la ceinture, pendant que John-James Charogne et ses sbires se remplissent les poches!»

Explosion de la masse salariale du gouvernement Charest


Jocelyne Richer
La Presse Canadienne
Québec


Le gouvernement Charest demande aux Québécois de se serrer la ceinture, mais il est loin de prêcher par l'exemple.

Depuis qu'ils sont au pouvoir, les libéraux de Jean Charest ont fait exploser les dépenses associées au fonctionnement du gouvernement, selon les données obtenues par La Presse Canadienne auprès du conseil exécutif, en vertu de la Loi d'accès à l'information.

Ainsi, en six ans, la masse salariale totale consentie aux cabinets ministériels a augmenté de près de 30 pour cent.

En 2003, au chapitre de la rémunération, le personnel politique du gouvernement libéral coûtait aux contribuables 18,9 millions $, contre 26,4 millions $ actuellement.

Et malgré la crise économique qui sévit, au point de justifier le déclenchement d'élections générales l'automne dernier, la propension du gouvernement à ouvrir les vannes n'a pas fléchi.

Au contraire! En décembre dernier, une fois reporté au pouvoir, le premier ministre a choisi d'ajouter huit nouveaux venus à son conseil des ministres, pour un total de 26 membres.

Total de la facture : 3,8 millions $ de plus, pour entourer ces nouveaux ministres de tout le personnel politique requis!

En moins de deux, la masse salariale du gouvernement, pour ce qui est du niveau politique, venait de faire un bond de 15 pour cent, passant de 22,5 millions $ à 26,4 millions $.

Et cela n'inclut pas la prime accordée à ces députés appelés à siéger à la table du conseil. Promus ministres, les huit nouveaux venus ont vu leur salaire de base passer alors de 83 714$ à 145 500$. Et le 1er avril, il augmentera à 149 429$.

Le gouvernement Charest compte actuellement sur 467 personnes pour passer son message politique. Souvent issu du parti au pouvoir, le personnel politique - directeur de cabinet, attachés politiques, attaché de presse et personnel de soutien - seconde le ministre dans sa tâche et assure le lien avec les fonctionnaires.

Si le gouvernement dans son ensemble coûte de plus en plus cher aux contribuables, il en va de même au cabinet du premier ministre Charest.

Ainsi, la rémunération globale versée au personnel politique rattaché directement au premier ministre s'est accrue de 14 pour cent depuis son élection en 2003, passant de 3,4 millions $ à tout près de 4 millions $ aujourd'hui.

Au cours des années 2003, 2004, 2005 et 2006, la masse salariale du cabinet du premier ministre était gelée à 3,4 millions $, avant de faire un bond chaque année par la suite.

Après la dernière élection, la facture salariale de son cabinet a fait un bond de 200 000$.

Dès ce mercredi, le 1er avril, tous les députés, ministres et employés des cabinets verront aussi leur salaire majoré de deux pour cent. Le salaire de base de député passera ainsi de 83 714$ à 85 388$. Les primes seront majorées aussi.

Quant à lui, le premier ministre verra son salaire de base passer de 171 614$ à 175 045$.

La rémunération offerte au personnel politique est fixée selon des normes correspondant à celles en vigueur dans la fonction publique pour des postes équivalents.

Or, Québec ne respecte pas toujours ses propres normes, certains se voyant offrir un salaire bien supérieur au maximum autorisé.

C'est les cas présentement pour 17 employés politiques, qui ont cette chance de bénéficier d'une dérogation salariale.

Par exemple, en principe, un directeur de cabinet aura droit, à compter du 1er avril, à un salaire annuel maximal de 116 549$. Mais quatre d'entre eux touchent en fait une rémunération plus alléchante, grâce à une dérogation aux normes autorisée par leur ministre.

Le recours à la dérogation n'est pas un phénomène nouveau. En 2005, le cabinet du premier ministre avait offert à Michel Guitard un revenu annuel de 170 000$ pour exercer la fonction de directeur des communications, alors que le maximum permis était de 110 000$.






Les Québécois sont des innocents.

CHAROGNE EN PRISON!!!!!

Tu as encore menti. Fais-toi soigner, christie! Ta mythomanie et ta kleptomanie sont rendues chroniques. Fais un homme de toi et va consulter!

Entre-temps, je te dédie cette chanson.

samedi 28 mars 2009

Mort au CRTC!

Les sales zartisss du Plateau exigent que le CRTC vienne mettre ses sales pattes dans Internet, une idée qui semble germer dans l'esprit de son président, Konrad Von Frankenstein. La censure du Plateau dans sa plus extrême limite! La réponse de la blogosphère se fait entendre dans le ROC. J'attends toujours un pareil mouvement dans la province dictatoriale socialisto-bolchévique du Culbecistan.




Help Us Protect Free Speech Online!



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Hope!

Je vous invite à copier l'un des deux codes HTML que vous offre cet article cité (cliquez sur le gros titre pour y accéder) et à arborer fièrement l'une des deux images d'EFF sur votre blogue, comme je l'ai fait sur le mien (voir la section «Mes affiliations et les causes que je soutiens»!).

Battons-nous à armes égales contre le CRTC et les zartisss du Plateau! Je commence à en avoir plein mon casque d'eux. J'invite les blogueurs et la population en général à choisir leur camp. C'est la liberté d'expression ou la dictature à la chinoise qui sera importée ici. Laissez-moi vous dire que la journée même où le CRTC ou son pendant blogosphérique, Onlineguardian, va m'obliger à écrire en fonction de son idéologie gau-gauchiste totalitaro-étatiste rétrograde à la chinoise, je mettrai la clé dans la porte de mon blogue, comme il l'ont fait avec mon premier blogue, et ce, SANS MON CONSENTEMENT.

Pourquoi? Parce que je refuse de bloguer dans ces conditions. Je tiens à ma liberté d'écrire ce que je veux et quand je veux. Compris Frankenstein?

Abolissons le CRTC et Onlineguardian à la place! Mieux que ça, abolissons l'État! Il n'y a pas plus totalitaire que l'étatisme exacerbé culbécois et KKKanadian. Jamais on accepterait ça aux États-Unis.

mercredi 25 mars 2009

Depuis le début de l'année, l'Antéchrist Benoîte XVIe siècle a commis (au moins) trois crimes contre l'Humanité

Cher Benoît, je casse




Cher Benoît, quand on s'est rencontrés, tu étais le petit nouveau, fraîchement «pontifié», un vent de fraîcheur sur le Vatican. Les boutiques de souvenirs n'avaient même pas achevé de faire fondre leurs vieux bibelots de Jean-Paul II que tu régnais déjà en prince de la chrétienté.

Quand je t'ai vu sur ton balcon doré, avec tes lunettes fumées EasyClip, j'ai pensé : des EasyClip! Seul un pape branché sur son temps peut arborer la technologie EasyClip! Malgré tes verres noircis, j'ai bien vu ton regard de braise. Des milliers de fidèles se prosternaient pour louanger ta bonté et ta grâce, mais toi, tu ne regardais que moi. Nous étions en parfaite communion, mon Benichou. Non! Pas d'attendrissement! L'heure n'est plus au minouchage.

Assieds-toi bien sur ton trône maintenant, car mon annonce va t'ébranler la soutane! Mon chéri, c'est décidé, je casse. Attends! Laisse-moi t'expliquer! Non, il n'y a personne d'autre. Non, Allah ne m'a pas séduite. La promesse de 100 000 vierges me laisse froide. Non, Lucifer ne m'a pas fait de l'oeil. Tu ne me trouveras pas dans ses bras velus quand tu iras le rejoindre en enfer. Ne cherche pas de larron à condamner! Le seul responsable de ta chute, mon Benichou, c'est toi.

Tu te souviens de ce matin de janvier, à Saint-Pierre de Rome? Il avait neigé sur la coupole de la Basilique. Ou était-ce les fientes de pigeons? Peu importe, puisque tes promesses de lendemains meilleurs m'ont enveloppé le coeur. Tes souhaits de paix dans le monde m'ont percé l'âme. À tel point que j'ai rejoint la queue leu leu de brebis indiscrètes souhaitant fouiner dans ta sainte demeure.

En espionnant ton royaume, j'ai vu comme tu avais fort bon goût ; tout y était de marbre et d'or. Et pas de l'or cheap! De l'or de pape! Oh! Comme je t'aimais, mon chéri. Tu étais mon Obama blanc. J'étais la Yoko de ton John, l'hostie de ton tabernacle!

Mais voilà! Tu me jetas une première pierre avec l'histoire de cet évêque de tes amis : le négationniste Williamson. Comment as-tu pu me faire ça?!? Tu sais comme j'adore les Juifs ; j'ai le coffret complet de Seinfeld et tous les films d'Adam Sandler en Blue-ray. Heureusement, tu as su changer ta chasuble d'épaule. Hélas! Les affronts ont continué. Tu affirmais protéger la vie. C'était ton argument dans l'affaire de la fillette brésilienne de 9 ans, avortée parce qu'enceinte de son beau-père. Ciel! Pourquoi as-tu abandonné la mère de l'enfant, les médecins salvateurs, et gardé près de toi l'infâme? N'as-tu pas l'esprit sain? «Qu'à cela ne tienne, je peux le changer!», me suis-je alors dit! La foi déplace les montagnes. Hosanna au plus haut des cieux!

J'aurais dû me douter que tu recommencerais. Toutes mes copines m'avaient prévenue. De simple méchant pape, tu t'es changé en assassin. En criant haut et fort que le condom était une mauvaise solution pour lutter contre le sida, là, je me suis dit : soit il est insensé, soit il est diabolique! D'une façon ou d'une autre, mon chéri, tu es dangereux. Y'a de l'aide pour ça! Appelle! Fais-le pour toi! Et pour tous ces gens qui mourront du VIH par ta faute! Fais-le pour les enfants africains qui naîtront condamnés! Ainsi soit-il!

Si Éric Lapointe est capable, pourquoi le représentant de Dieu sur Terre n'y arriverait-il pas? Retire-toi aux Îles Turquoise avant qu'on ne s'en prenne à toi! Malheureusement, je ne serai plus là pour toi. Tu peux m'oublier pour toujours. Et si jamais on se croise, je te prie de changer de trottoir.

André-Anne LeBlanc

L'auteure est étudiante à l'École nationale de l'humour.






Priceless!

La vraie tragédie est que les trois histoires relatées dans la lettre d’André-Anne LeBlanc cachent quelque chose d’encore plus terrible, soit que nous avons un génocidaire et un criminel contre l’Humanité à la tête de la secte religieuse la plus riche du monde. Ce blogueur a malheureusement raison.


QUE L’ON PENDE L’ANTÉCHRIST BENOÎTE XVIe SIÈCLE!!!!!


La plus grave erreur de toute ma vie a été d’avoir fait mon secondaire dans des écoles privées catholiques. Je m’en veux énormément d’avoir été aussi près de cette secte criminelle, génocidaire et haineuse de ses semblables et j’en veux à mes parents de m’avoir jeté dans ses bras, alors que je n’étais qu’un jeune garçon de 12 ans sans défense. Dire que j’étais de la chorale étudiante qui a chanté la messe de Noël 2002. Jamais je ne pourrai racheter cette erreur.

En mon nom personnel, je présente mes excuses les plus sincères aux Juifs, à cette pauvre petite fille de 9 ans du Brésil, à sa famille, aux médecins qui ont fait ce qu’ils devaient faire, de même qu’aux Africains et aux victimes du sida. Ces trois crimes de la secte catholique qui ont été approuvés par l’Antéchrist et qui sont relatés dans la lettre de madame LeBlanc ne reflètent en rien ma pensée et je m’oppose farouchement à cette vision barbare, négationniste, antisémite, raciste, misogyne, manichéenne, anti-intellectualiste et réactionnaire de la société et du monde. C’est digne de la Jeunesse hitlérienne qu’il était jadis. Je crois que l’on peut donc, sans trop se tromper, qualifier l’Antéchrist Benoîte XVIe siècle de CRIMINEL DE GUERRE.


Par contre, la destruction de la secte catholique et la pendaison de l’Antéchrist, ça oui, ça reflète ma pensée et en maudit à part de ça.

lundi 23 mars 2009

Laissez le capitalisme tranquille!

Cessez de blâmer le capitalisme pour les échecs du gouvernement!




En commentant sur la crise, le président français, Nicolas Sarkozy, a affirmé récemment que le “laisser-faire” économique était terminé, que le règne des marchés tout puissants qui savent tout mieux que tout le monde est terminé.

Au Québec, l’ex-premier ministre, Bernard Landry, nous parle dans ses conférences de plus de réglementations pour solutionner la crise. Plus à gauche, il y a Québec solidaire qui, par le biais de son unique député, Amir Khadir, met la faute sur «ces pouvoirs financiers de Wall Street, de Bay Street, de Québec inc.» qui auraient imposé leur loi économique, «leur appétit pour la spéculation, le profit maximum, une économie-casino». Au fédéral, Stephen Harper joue le jeu de la gauche, afin de garder le pouvoir.

En fait, ils partagent le point de vue de bien des gens, incluant, en partie, celui du président américain, Barack Obama, qui pense que la crise a été causée par “l’avidité effrénée” du marché qui aurait été déclenchée par des décennies de dérégulations de l’économie. La solution proposée, afin de résoudre la crise, consiste en une intervention massive de l’État. Que ce soit plus de fond de dépannage (bailout), plus de réglementations, des nationalisations ou d’autres combines du genre! La seule question que l’on entend depuis le premier jour c’est, comment le gouvernement va-t-il intervenir?, et non, le gouvernement devrait-il intervenir?

Aux États-Unis, le problème est plus large que la crise. Il y a des millions d’Américains sans assurance-maladie? C’est parce que l’on a laissé le système de santé aux mains de la libre-entreprise, nous dit-on! La solution : la prise de contrôle complète de la médecine par le gouvernement! Quelques entreprises auraient commis de la fraude? Cela doit être parce que l’on n’a pas assez réglementé le monde des affaires. La solution : ralentissons les corporations avec des lois du genre Sarbanes-Oxley!

Au Québec, suite aux pertes de la Caisse de dépôt et placement, on réclame plus d’intervention gouvernementale tout en mêlant politique et affaires.

«Québec solidaire a raison de dénoncer leur influence excessive : elles n’ont pas de leçons à donner au Québec.», nous dit Louis Préfontaine dans son billet intitulé “La dictature des agences de notation”. Par le Québec, il entend le gouvernement du Québec. Alors qu’en fait, c’est le gouvernement du Québec qui devrait se désengager de la CDPQ et laisser les lois du marché suivre leurs cours sans “contrôle démocratique”. Le contrôle démocratique est contraire à la liberté que doit avoir le monde des affaires. Le problème, c’est que démocratie ne veut pas dire liberté. La démocratie, c’est simplement le majoritarisme qui est, par nature, incompatible avec la vraie liberté offerte par le capitalisme pur.

Le capitalisme est un bouc émissaire pratique ces jours-ci. Pourtant, il n’a causé aucun des problèmes précités. En effet, vous pouvez appeler cet espèce de mélange indiscipliné de liberté et de contrôle gouvernemental que l’on connaît depuis des décennies comme vous voulez, mais ne l’appelez pas «capitalisme», parce que les gens d’affaire au Canada, aux États-Unis et dans le reste du monde occidental ne sont malheureusement pas, croyez-le ou non, dans un système capitaliste!

Prenez du recul et rappelez-vous le temps juste avant les années de Ronald Reagan aux États-Unis! La croissance explosive du gouvernement américain durant les années 1960-1970 a conduit le pays et le monde dans une récession. Il y avait un fardeau fiscal écrasant, un taux élevé d’inflation, un taux de chômage brutal et une stagnation économique qui ont mené les Américains vers une autre alternative. Cette alternative, c’est le président Reagan qui l’a offerte en dénonçant l’intervention de l’État qui a créé la récession et en promettant «un jour nouveau pour l’Amérique.»

Sous Reagan, les taxes ont été réduites, l’inflation s’est calmée, des réglementations ont été abandonnées et l’économie a subitement repris des forces. Alors que les marchés avaient la capacité de fonctionner a un degré supérieur que par le passé, la plus grande partie des réglementations et de l’État-Providence sont restés intacts et les dépenses gouvernementales ont continué à augmenter. Cela a été de mal en pis avec les administrations suivantes. Prenons le cas du président George W. Bush qui se disait le champion des marchés libres et qui a, malgré tout, présidé à un contrôle gouvernemental massif via la Loi Sarbanes-Oxley, ainsi qu’à un énorme programme d’assistance sociale pour les prescriptions de médicaments! Si c’est ça la liberté de marché, je me demande dans quel monde on vit?!?

Rien de tout cela n’est compatible avec le capitalisme! Le capitalisme est le seul système économique qui reconnaît pleinement les droits individuels, incluant celui de la propriété privée. La philosophe Ayn Rand a défini le capitalisme comme étant “l’abolition de toute forme d’intervention gouvernementale dans la production et le commerce, une séparation totale de l’économie et du gouvernement.” “Laisser-faire” veut dire “laisser-faire” : aucun droit d’assistance gouvernementale, aucune manipulation de la banque fédérale, aucune réglementation intimidante, aucun contrôle et aucune interférence gouvernementale dans l’économie. Le rôle du gouvernement dans une société capitaliste se limite à protéger les droits des individus en les protégeant de toute violation de ces droits tout en les protégeant aussi contre la force et la fraude.

Les États-Unis et le Canada ont été proches de ce système dans la dernière partie du XVIIIe siècle. Cela a résulté en une explosion des richesses et une augmentation du niveau de vie. Même aujourd’hui, alors que les restants de capitalisme sont estropiés par les contrôles gouvernementaux incessants, on constate que ce sont les pays les plus libres et ceux qui ont le plus d’éléments capitalistes qui ont le plus haut niveau de vie.

Pourquoi blâmerait-on le capitalisme, alors qu’il n’est pas vraiment mis en pratique? Observons la crise actuelle! Les causes de celle-ci sont complexes, mais sa force directrice, c’est l’interventionnisme de l’État et l’interventionnisme de l’État est contraire à l’essence même du capitalisme : la Réserve fédérale des États-Unis et la Banque du Canada gardent leurs taux d’intérêts sous le taux d’inflation, encourageant ainsi les gens à emprunter en donnant un élan à la bulle immobilière. Aux États-Unis, il y a le Community Reinvestment Act qui force les banques à prêter aux familles pauvres ou qui ont un mauvais crédit. La création de Fannie Mae et Freddie Mac avec des dettes garanties par le gouvernement a créé des taux hypothécaires artificiellement en créant l’illusion que ces prêts subprime étaient globalement sûrs et rentables.

Des agences licenciées par le gouvernement donnaient alors une cote de crédit AAA à ces prêts hypothécaires garantis par le gouvernement en créant ainsi un faux sentiment de sécurité. L’assurance-dépôt et les tenants de la doctrine du “c’est trop gros pour faire faillite” ont corrompu le système financier. Ceci explique pourquoi que c’est l’intervention gouvernementale qui a créé la Crise des subprimes de 2007. Qui peut alors affirmer sérieusement que les subprimes et les marchés financiers étaient aux limites d’un “capitalisme de cow-boy”, alors que le tout a été créé avec l’intervention même de l’État?

Cela est juste un exemple de pattern qui survit depuis que le capitalisme a pris son essor : le capitalisme est toujours blâmé pour les maux causés par l’intervention du gouvernement! Alors, on propose encore plus d’interventions gouvernementales comme remède. Que dire de la Grande Dépression? Malgré les preuves historiques démontrant que c’est la Réserve fédérale américaine et le gouvernement qui ont causé la Crise de 1929, tout en rendant l’économie incapable de se ressaisir, on a blâmé le laisser-faire. Conséquemment, le pouvoir du gouvernement n’a pas été réduit, mais élargi. Que dire aussi de la Crise de l’énergie des années 1970? Malgré les preuves irréfutables que cette crise fut causée par l’inflation monétaire aggravée par l’abandon du «gold standard» par l’administration de Richard Nixon et empirée par le contrôle des prix, ce sont les pétrolières «cupides» qui ont subi les reproches. La solution fut encore d’apporter plus de contrôle gouvernemental.

Il est temps de cesser de blâmer le capitalisme pour les péchés de l’interventionnisme gouvernemental et de donner à la politique du “laisser-faire” sa chance.

dimanche 22 mars 2009

Comparaison du budget du Québec avec celui du Nouveau-Brunswick

Voici ce qu’on peut retrouver dans le budget du Nouveau-Brunswick qui a été déposé lundi dernier par le ministre des Finances de cette province, Victor Boudreau!




Un budget austère




Le ministre des Finances du Nouveau-Brunswick, Victor Boudreau, dépose un budget de 7,8 milliards de dollars comportant d’importantes compressions dans la fonction publique et une forte augmentation de la dette publique.

Le budget comprend un déficit d’environ 740 millions de dollars. La dette publique augmentera de 969 millions de dollars pour atteindre 8,3 milliards de dollars en 2010, ce qui représente une dette de 11 000$ par habitant. Victor Boudreau estime par ailleurs que la province pourra atteindre l’équilibre budgétaire en 2012.

Le ministre Boudreau confirme l’abolition de 700 emplois dans la fonction publique au cours de l’année ainsi que le gel du salaire des fonctionnaires pendant deux ans. Ce gel touche les syndicats qui n’ont pas encore conclu une convention collective avec le gouvernement.

Daniel Léger, du Syndicat canadien de la fonction publique, est déçu. «On a tout le temps négocié nos contrats à la table quand on a essayé d’imposer des conditions de travail aux travailleurs et aux travailleuses. On a des procédures en place. Comment on négocie nos contrats? On a des lois. Nous autres, on s’attend de négocier nos contrats à la table de bonne foi», affirme M. Léger.

Ce n’est pas tout. D’autres emplois seront éliminés au fur et à mesure que des programmes gouvernementaux seront réduits.

Le gouvernement entend dépenser 2,3 milliards de dollars dans le domaine des services de santé. Il s’agit d’une croissance de 65 millions de dollars par rapport au budget précédent.

Les frais imposés aux utilisateurs des ambulances seront rétablis. Ils s’élèvent à 130$. Le gouvernement progressiste-conservateur précédent avait éliminé ces frais.

Le budget élimine plusieurs programmes et services gouvernementaux, dont la Cour des petites créances et le service de traversier à Gagetown, à Hampstead et à Belleisle.

Le gouvernement augmente les frais aux usagers de divers programmes dans le but de recueillir 18 millions de dollars.

Un répit pour les contribuables

L’impôt sur le revenu des particuliers pendant l’exercice financier 2009-2010 diminue de 144 millions de dollars. Le nombre de tranches d’imposition sera ramené de quatre à deux d’ici 2012.

Le taux d’imposition des entreprises diminuera de 13% à 12% en 2009. Il sera réduit à 8% d’ici 2012.

L’économiste Yves Bourgeois estime que c’est le prix à payer pour stimuler l’économie. Il approuve cette mesure. «À court terme, c’est sûr que ça peut réduire l’assiette fiscale, mais si le pari est de faire grandir l’économie, c’est la seule façon de s’en tirer à la longue», dit-il.

Les étudiants obtiennent satisfaction

Le crédit d’impôt pour les finissants qui travaillent au Nouveau-Brunswick double pour atteindre 20 000$. Le gouvernement élimine la subvention de 2000$ aux nouveaux venus, mais en contrepartie il remboursera tout montant de prêts aux étudiants dépassant 26 000$.

André Cormier, vice-président de la Fédération étudiante de l’Université de Moncton, accueille ces mesures avec joie.

«On est vraiment très fier de voir qu’ils ont aboli la prestation de 2000$ aux étudiants en première année. On n’aime vraiment pas des mesures universelles. On est vraiment très fier de voir qu’il a 3 millions de dollars en bourses pour cibler des étudiants qui n’iraient pas nécessairement à l’éducation postsecondaire. On est surtout fier du plafond de l’endettement qu’ils ont choisi de mettre en place. Ça fait longtemps que les étudiants demandent ça», rappelle André Cormier.




Bon, il y a quelques conneries dans ce budget-là, comme le gaspillage de 2,3 milliards $ en santé, alors que le gouvernement libéral de Shawn Graham aurait pu faire appel au privé, mais je préfère nettement ce budget-là que ceux merdiques de Stephen Harper et de John-James Charogne. Malgré ces 2 ou 3 imperfections, ce budget a été encensé par le très redneck National Post. Le Nouveau-Brunswick nous montre la voie à suivre, mais, au Québec, on est trop imbécile pour ne pas le copier.

Voici maintenant les grandes lignes du budget du Québec qui a été déposé jeudi dernier par la ministre des Finances, Monique Sacoche-Forget!





Québec plonge dans le rouge et prépare la facture




(Québec) Le gouvernement du Québec enregistrera 7,7 milliards de déficits sur deux ans en période de récession. Et le retour à l'équilibre nécessitera des sacrifices, dont une hausse de la TVQ à 8,5% en 2011.

C'est le principal message lancé aux Québécois par la ministre des Finances, Monique Jérôme-Forget, lors du dépôt du budget. Elle s'inspire ouvertement des théories de Keynes, afin de stimuler l'économie quand les revenus de l'État sont sous pression.

Ainsi, Québec prévoit un déficit de 3,9 milliards ou 1,3% du PIB en 2009-2010 et de 3,8 milliards pour l'exercice suivant. Ses investissements doivent entraîner l'injection de 15 milliards sur deux ans dans l'économie - 4,9% du PIB - et créer 60 000 emplois. Proportionnellement, c'est plus agressif que les 4,1% et 4,8% respectifs du Canada et des États-Unis.

Afin de sortir les sceaux d'encre rouge, les libéraux suspendront la Loi sur l'équilibre budgétaire et la modifieront pour que le retour à la normale se fasse étape par étape.

La ministre a estimé pendant son discours à l'Assemblée nationale avoir tout l'appui nécessaire pour aller de l'avant. «Plus de 70% des participants aux consultations en ligne sont d'avis qu'en temps de récession, des déficits budgétaires sont nécessaires pour protéger les emplois et les services aux citoyens. Nous sommes de cet avis.»

Une grande partie du manque à gagner s'explique facilement : le gouvernement Charest prévoit 479 millions sur deux ans pour des mesures de stimulation, tout en devant composer avec 2,5 milliards de revenus de moins que prévus. Ce sont surtout les impôts des sociétés qui affectent les recettes de l'État.

Répondre aux urgences

Québec estime que 3,4 milliards seront injectés dans l'économie. Cela se fera grâce notamment à la transformation du régime Actions-Croissance PME en Régime d'épargne-actions II, à la création de fonds d'urgence et de capital de risque avec des partenaires tels que le Fonds de solidarité FTQ, la Société générale de financement et la Caisse de dépôt et placement.

On y trouve aussi des mesures ciblées comme l'injection de 65 millions dans le secteur forestier, l'amortissement accéléré pour les entreprises qui investissent dans l'équipement et la bonification de 518 millions du Pacte pour l'emploi.

Il ne faut pas se surprendre que, comme toujours, une grande part des dépenses provinciales revient à la santé et à l'éducation, les deux plus grands postes budgétaires. Ainsi, le budget de la santé grimpe de 5,7% à 27 milliards cette année. Celui de l'éducation progresse de 3,5% à 14,5 milliards.

Rétablir l'équilibre... et refiler la facture

Comme le fait le gouvernement fédéral, Québec calcule qu'il pourra renouer avec l'équilibre budgétaire en 2013. Et ce même si des économistes comme David Dodge, ancien gouverneur de la Banque du Canada, ont qualifié de tels scénarios d'irréalistes.

Les sacrifices imposés pour y arriver feront grincer des dents. Dès le 1er janvier 2011, tous les tarifs qui n'ont pas été indexés afin de suivre l'inflation augmenteront, sauf pour les garderies à 7 $. Cela produira des revenus de 60 millions par année, qui atteindront 195 millions en 2013-14.

Anticipant les critiques, la ministre déclare en chambre que «beaucoup de services gouvernementaux sont considérés comme «gratuits». C'est une illusion qui conduit à des comportements individuels qui mènent au gaspillage de nos ressources. Ce sont nos taxes et nos impôts, et donc l'ensemble de la collectivité qui paie la note pour ces services.»

«Actuellement, ajoute Mme Jérôme-Forget, des revenus de 3 milliards provenant de la tarification des services publics ne sont pas indexés. Le ministère des Finances a recensé, jusqu'à ce jour, des centaines de tarifs non indexés dans les ministères et organismes. Certains n'ont pas changé depuis plus de 10 ans. Par exemple, le traitement des certificats de naissance, de mariage ou de décès est fixé à 15$ depuis 1996.»

Toujours pour le début de 2011, le gouvernement annonce une hausse surprise d'un point à 8,5% de la taxe de vente du Québec (TVQ). Les ménages à faible revenu bénéficieront toutefois d'une augmentation de leur crédit d'impôt à ce sujet. Il reste que les recettes de l'État devraient augmenter de 1,2 milliard par année avec cette mesure.

Monique Jérôme-Forget défend ardemment sa volte-face à ce sujet. «À la différence de l'impôt sur le revenu, une taxe à la consommation ne décourage pas l'effort de travail. De plus, la taxe à la consommation ne réduit pas l'incitation à l'épargne.»

Aussi, le gouvernement entend lutter de façon encore plus intense contre l'évasion fiscale pour récupérer jusqu'à 900 millions en 2013-14. Le potentiel est là : l'économie au noir équivaut à 10 milliards par année.

L'équilibre passera aussi par un ambitieux contrôle des dépenses. Les libéraux espèrent que dans deux ans, ils pourront contenir l'augmentation des dépenses à 3,2% par année, même si la moyenne récente dépasse 4,6% depuis quelques années. De plus, on comptabilise presque 60 milliards de dépenses de programmes pour 2009-2010, soit une hausse de 4,5%. À cela s'ajoute 6,1 milliards pour le service de la dette.

Malgré toutes les idées proposées pour rétablir l'équilibre, une seule phrase du plan budgétaire révèle l'ampleur du défi: «Des mesures additionnelles et récurrentes de l'ordre de 4 milliards de dollars devront être identifiées aux revenus ou aux dépenses, afin de résorber l'impasse budgétaire d'ici 2013-2014.»

Le nouveau budget est déposé en comptant sur un scénario économique comparable aux prévisions moyennes du secteur privé. Selon le gouvernement, le produit intérieur brut réel devrait reculer de 1,2% cette année (62 900 emplois perdus) et augmenter de 1,9% l'an prochain.

Monique Jérôme-Forget a indiqué en conférence de presse qu'elle se devait de réagir à une détérioration imprévisible de l'économie au cours des derniers mois. «S'il y a des économistes dans la salle, vous n'êtes pas bien bons avec vos prévisions», a-t-elle blagué pour illustrer le problème.

Malgré la situation difficile à gérer, le Fonds des générations, un instrument de remboursement de la dette, n'est pas sacrifié sur l'autel de la relance. Les versements sont maintenus à 715 millions cette année et 880 millions l'an prochain.

Pour l'exercice se terminant en février 2009, Québec marchait déjà sur un fil de fer. Il a fallu piger 2 milliards dans la réserve budgétaire, afin d'éponger son manque à gagner. Une telle mesure a déjà été prise un an plus tôt. Il reste 295 millions dans cette réserve, un montant déjà affecté à la réduction du déficit 2009-2010.

La dette totale du Québec à la fin de mars doit être de 130 milliards, soit 42,8% de la taille de l'économie. Elle devrait grimper à presque 146 milliards ou 46,3% en 2011.





Au Nouveau-Brunswick, on baisse les impôts. Au Québec, on ne baisse pas les impôts.

Au Nouveau-Brunswick, on coupe dans les dépenses et les programmes sociaux pour résorber le déficit de 740 millions $ le plus vite possible. Au Québec, on aura un déficit de 7,7 milliards $, mais on ne coupe aucune dépense, ni aucun programme social, pour le résorber le plus vite possible.

Au Québec, on a une loi obligeant tout gouvernement à équilibrer son budget, mais cette loi a été suspendue et elle sera modifiée, ce qui veut dire que le Parti des guidounes charognardes soi-disant libérales du Culbec sera libre de faire tout ce qu’il veut avec ça. John-James Charogne ne respecte pas la loi. Si il y avait un semblant de justice au Québec, il serait arrêté et jugé comme quand un citoyen ne la respecte pas.

J’espère que vous avez bien pris en note qu’il est impossible de renouer avec l’équilibre budgétaire avant 2013 et que nous payerons notre épicerie plus chère avec l’augmentation de tous les tarifs qui n’ont pas été indexés à l’inflation. En pleine crise financière????? Voilà le schème de pensée du Québec : «Tout le monde le fait? Moi-aussi!». Malheureusement, ça prolongera la crise. Pour les 65 millions $ qui seront injectés dans le secteur forestier, Charogne m’a convaincu qu’il ne comprenait rien au concept économique de la destruction créatrice.

Pour ce qui est de la hausse de 1% de la TVQ qui montera alors à 8,5% dès le 1er janvier 2011, c’est un moyen détourné pour nous faire les poches, alors que la crise ne sera pas encore résorbée, grâce l’orgie de dépenses en santé, en éducation et des autres dépenses sur l’économie pour «soutenir la demande», le dada de l’imbécile de John Maynard Keynes. Bref, Charogne va chercher un point des deux réductions de la TPS que Harper nous a donné depuis 2006. Donc, ce que Harper nous a donné de la main droite, Charogne le reprend de la main gauche.

Au Nouveau-Brunswick, la dette sera de 8,3 milliards $ en 2010, soit 11 000$ par habitant. Au Québec, la dette sera de 146 milliards $ en 2011, soit 43 500$ par habitant et on sait maintenant que la réserve budgétaire de la sacoche est à sec. Mais, pourquoi se plaindre, hein? Notre brillant gouverne-maman a mis sur pied un Fonds des générations pour payer la dette, au lieu de la payer directement, comme le ferait tout bon gestionnaire.

Bien sûr, notre bon gouverne-maman a oublié de nous dire que le Fonds des générations ne suit pas vraiment la somme de notre dette, que la valeur comptable du Fonds atteindra 1,9 milliard $ au 31 mars 2009 pour se situer à 3,5 milliards $ en mars 2011 et qu’il est géré par la très performante Caisse de dépôt et placement du Québec.

Décidemment, mieux vaut enterrer notre argent dans notre jardin plutôt que de le laisser entre les mains d’un incompétent comme John-James Charogne et de sa sacoche qui est tout aussi incompétente que lui! Je ne vois aucune mesure dans ce budget pour aider directement les contribuables à mieux respirer en temps de précarité d'emploi et d'incertitude à l'égard de l'économie et, surtout, aucune réduction concrète de la taille de l’État, alors que cette crise nous offre une occasion en or pour en faire. Par de telles mesures, je préférerais quasiment revoir le John-James Charogne de 2007-2008. Vous savez, celui qui se cachait et qui a lâché complètement son volant en laissant ses minisss faire la sale job à sa place pendant que lui, il se recyclait comme humoriste chez Marc Labrèche, à Infoman et à Deux filles le matin, tout en tablettant tous les rapports des Commissions d’enquête qu’il n’arrêtait pas de commander pour avoir l’air de faire quelque chose, hein? Ce serait quand même mieux que de le voir nous conduire tout droit dans le mur et hypothéquer les jeunes familles de la classe moyenne, comme il le fait présentement.

On ne pourrait pas faire comme au hockey, soit un échange de premier ministre avec le Nouveau-Brunswick, SVP?

vendredi 20 mars 2009

«Hey le Frère Jean, c'est l'retour du printemps...»

La chanson du jour, car aujourd'hui marque le retour tant attendu du printemps, est Le Frère Jean des Frères Cheminaud.

Youuuuuuuu-houuuuuuuuu!!!!!

L'incohérence d'André Prout et reprenons le processus de nomination du PDG de la CDPQ au plus sacrant!

Ainsi parla André Prout le 5 novembre 2008 :




En ce qui a trait à la priorité des prochaines années, l'économie, le gouvernement Charest a un plan clair et cohérent, pour le court et le long terme. Le projet d'un «nouvel espace économique» en appelle aux talents, à l'ambition et à l'ouverture des Québécois. Le «Plan Nord» offre des perspectives fascinantes de développement. Et avec les Bachand, Jérôme-Forget, Paquet, Arcand et Ménard, le Parti libéral compte aujourd'hui sur une équipe économique particulièrement solide.

La conjoncture économique va se détériorer au cours des prochains mois. Le gouvernement du Québec devra prendre des décisions difficiles, en matière de finances publiques notamment. On sait aujourd'hui que Jean Charest a le leadership nécessaire pour prendre de telles décisions et pour réunir les Québécois autour d'objectifs communs. Pour qu'il puisse y arriver toutefois, il a besoin d'un gouvernement fort. D'un gouvernement libéral majoritaire!





Ainsi parla le même André Prout le 17 mars 2009 :





La consternation est palpable dans les rangs libéraux à la suite de la nomination de Michael Sabia à la direction de la Caisse de dépôt et placement du Québec. À la lumière de cette décision et des difficultés du gouvernement depuis sa réélection, certains se demandent si l'équipe de Jean Charest n'est pas en train de retomber dans les ornières de son premier mandat : arrogance, incohérence, manque de flair...

(…)

L'épisode renforce l'impression que le premier ministre, redevenu majoritaire, a décidé comme après son élection en 2003 de faire à sa tête, peu importe ce que pensent les Québécois (qui croit les sondages de toute façon?), les médias (M. Charest s'en moque) et même les militants libéraux.

Résultat : le gouvernement a bousillé ses 100 premiers jours. Plutôt qu'une lune de miel, il a connu une descente aux enfers. On comprend les libéraux de se poser des questions. Et ce n'est pas en se rendant lui-même hier à Lacolle pour annoncer la mise en place d'un permis de conduire à puce - en pleine crise économique, le premier ministre n'a-t-il rien de plus important à faire? - que Jean Charest les rassurera.





André Prout, éditorialiste en chef de La Paresse intellectuelle et de l’incohérence libéralo-journaleustique! La conversion a été rapide.

Quoique, malgré ces propos absolument incohérents qui le discrédite, je serais tenté d’être d’accord avec lui pour ses propos de mardi, soit que
la nomination de Michael Ti-bas est une catastrophe pour la Caisse de dépôt et placement du Québec et pour le Québec au grand complet que John-James Charogne est payé par Ottawa pour détruire, ce qui rend ce p’tit politicailleux corrompu-là encore plus dangereux pour nos intérêts que Stephen Harper. J’ai vraiment peur de Charogne, mais Harper, malgré son budget de merde, me laisse somme toute indifférent. C’est probablement parce que je ne suis pas Canadien, mais Québécois.

Charogne va devoir se faire une idée et relever Ti-bas de ses fonctions de président de la CDPQ. Tout le monde devrait se sentir concerner par ce scandale, car tout le monde a un peu de son argent à la CDPQ et Ti-bas n’est pas la bonne personne, mais là, vraiment pas, pour diriger notre bas de laine.

Il faut reprendre le processus de nomination du PDG de la CDPQ pour les raisons suivantes :


1) Michael Ti-bas n’a pas les compétences nécessaires pour être à la tête de la Caisse de dépôt. Oui, c’est un gestionnaire, mais il n’a absolument aucune expérience dans le domaine de la gestion de fonds, de la gestion de risques et du placement. Rien! Niet! Nada! Zéro et une barre!

2) Ses réalisations professionnelles ne sont pas très impressionnantes. Il a fait perdre 14 milliards $ à
Bell à cause d’une transaction qui a avorté avec Teacher’s et le bilan de son passage à Bell Canada International n’a rien de reluisant.

3) La nomination de Ti-bas s’est faite à la suite d’une révélation de
Robert Tessier qui a été nommé président du Conseil d’administration de la Caisse une semaine plus tôt. Franchement! Comme si c’était une façon de nommer quelqu’un à un poste aussi important.

4) Aucun autre candidat n’a été rencontré pour aller gérer la Caisse qui représente, quand même, un actif de 150 milliards $. On ne rit plus, là.

5) Il y a seulement quelques membres du Conseil d’administration, soit 4 pour donner un chiffre précis, qui ont entériné ce choix-là, car on sait que le CA n’est pas encore complet.

6) Rarement a-t-on vu une nomination aussi controversée! Normalement, ça passe comme une lettre à la poste, mais là,
Ti-bas fait vraiment l’unanimité contre lui.

7) C’est une nomination qui sent la partisanerie politique à plein nez, ce qui veut dire que
le Parti des guidounes charognardes soi-disant libérales du Culbec a maintenant les deux mains dans les fonds de retraite des Québécois(e)s. John-James Charogne a fait exactement ce dont il accusait faussement Pauline Marois et Mario Dumont aux dernières élections québécoises : il a politisé la Caisse de dépôt et placement du Québec qui, en plus, est déficitaire de près de 40 milliards $. Maintenant, les retraites seront toutes siphonnées par le gouverne-maman et c’est la qualité de vie des personnes âgées qui est menacée plus que jamais. C’est vraiment ce qui s’appelle manquer d’honneur, de sens moral, d’intégrité, de responsabilité, d’imputabilité et, disons-le franchement, c’est être un illettré économique. Vous auriez dû m’écouter en campagne électorale quand j'ai fondé mon regroupement anti-Charogne et anti-PGCSDLCUL..


À la lumière de tout ça, je crois que le processus de nomination doit être repris. Soyons sérieux pendant deux minutes! Je ne vois vraiment pas comment Michael Ti-bas, la marionnette de John-James Charogne pour voler notre argent et détruire le Québec, peut seulement s’imaginer pénétrer dans l’enceinte de notre bas de laine collectif et s’asseoir dans le fauteuil du président de ce dit bas de laine, l’exploiter et user d’une quelconque autorité morale et d’une quelconque légitimité pour le faire fonctionner, alors qu’il a zéro autorité morale et zéro légitimité, en plus d’avoir zéro expérience et zéro compétence dans le monde de la gestion financière.

On a nommé un néophyte incompétent pour qu’il se fasse la main sur la CDPQ. Pour faire une analogie sportive, c’est exactement ce que les CHaudrons de Mouyial ont fait avec tous leurs entraîneurs-chefs depuis Jacques Demers, soit Mario Tremblay, Alain Vigneault, Michel Therrien, Claude Julien et Guy Carbonneau. Ils étaient tous des néophytes sans expérience derrière le banc des CHaudrons. Après avoir vu ce que cette façon de faire a donné comme résultats pour les CHaudrons, nous allons voir ce que cela va faire à la Caisse de dépôt.


Rien qu’à y penser, j’en ai des frissons! Quand on sait que ce type-là va devoir gérer 150 milliards $ dans une société d’État en banqueroute, le tout, sans la moindre expérience et sans la moindre compétence dans ce domaine, sans oublier le fait que tout ce qu’il touche finit par pourrir, j’ai peur. J’ai vraiment peur de ce que Charogne peut maintenant faire avec notre argent. Le donner à son bon ami Paul «Barrick Gold» Desmardais? Il n’y a pas à dire, j’ai peur. J’ai vraiment peur. Accepteriez-vous de vous faire soigner une rage de dents par un dentiste qui n’a même pas 5 heures d’expérience en dentisterie? Non? Ben, moi non plus!


Quand on voit que même des pseudo-journaleux de La Paresse intellectuelle et de l’incohérence journaleustique vendus au PGCSDLCUL comme André Prout et Sophie Cousineau (lisez ça et ça!) s’en sont rendus compte, j’espère que les Québécois(e)s s’en rendent compte eux-aussi, sinon on est vraiment dans la shnoutte.

mardi 17 mars 2009

L'ignorance, c'est la force!

Les deux bras m’en tombe, mes deux jambes se retrouvent en l’air, le dos, sur le sol, la mâchoire entrouverte et mes cheveux se dressent sur ma tête. Je saute sur les murs en me tapant la tête avec un marteau en hurlant et en agitant la langue. Donnez-moi de l’oxygèèèène, comme chantait l’autre!

Hier, à son émission du midi au
FM 93,3, Martin Pouliot a révélé les résultats d’un sondage dévastateur et absolument honteux pour le Québec. Aux dernières élections québécoises, on disait que le taux de participation de 57% s’expliquait par le désabusement des électeurs. Mais là, ce n’est plus du désabusement politique, c’est de l’ignorance politique pure et simple.

Lisez ça, vous n’allez pas en revenir! Personne ne connaît les député(e)s qui siègent à l’Assemblée nationale! PERSONNE! Que quelqu’un me dise qu’il ne connaît pas le ministre du Travail ou, encore, le ministre de l’Agriculture, deux p’tits ministères qu’on n’entend pas beaucoup parlé, je peux comprendre. Mais là, c’est 86% du monde qui ne connaît pas David Whissell et 85% du monde qui ne connaît pas Laurent Lessard. Je comprends que ce ne sont pas les ministres les plus médiatisés, mais quand même. Allons encore plus simple que ça! Un gars qui a été journaliste pendant près de 20 ans à TQS, TVA, Radio-Canada et encore TQS, comme Gérard Deltell, qui est aujourd’hui député de Chauveau, est inconnu pour 66% du monde et Marguerite Blais, la ministre des Aînés qui était, jadis, animatrice à la télévision, est inconnue pour 42% du monde. Je suis médusé, là. Voulez-vous bien me dire à quoi servent les journaux, la radio, la télévision et les blogues, tabarnac? Ah oui, à savoir si les CHaudrons de Mouyial vont faire les séries! Petit peuple!

Le ministère de la Famille, qui possède 2 milliards $ de nos taxes et de nos impôts, donc de l’argent volé au CONtribuable, est dirigé par
Tony Tomassi. 86% du monde ne le connaît pas. 2 milliards $!!!! Hé you-hou, il y a quelqu’un dans la tête des Québécois? Est-ce trop vous demander de vous forcer le cul et d’apprendre à connaître celui qui vous a volé cet argent-là et qui le gère pour amplifier les pouvoirs étatiques dans ce dossier-là, simonac? Je m’excuse, mais, en tant que citoyen(ne)s, nous avons des responsabilités et des devoirs. On vous vole votre argent, c’est donc votre devoir en tant que citoyen(ne)s de vous informer sur ce qui se passe en politique. Là, payez-vous une p’tite séance de coup-de-pieds-au-cul-thérapie, ouvrez votre journal, informez-vous et faites un effort pour savoir qui nous dirige! Ces gens-là gèrent 65 milliards $ de notre argent, bordel, apprenez au moins à savoir leur nom! C’est anormal, pathétique et dangereux de voir un sondage comme celui-là.

«Oué, mais la politique, c’est plate, c’est de la marde, pis j'préfère mettre mon cerveau à «off» le soir, au lieu de m'informer!». À priori, je serais tenté de donner raison à quelqu’un qui m’arriverait avec cette affirmation-là, car moi-aussi, quelques fois, la politique m’écoeure quand c’est toujours la même maudite poutine qui passe en boucle dans les médias et je peux comprendre ceux qui pensent comme ça, mais c’est trop facile de penser ainsi, car ça nous pousse à renier nos responsabilités et nos devoirs de citoyen(ne)s pour ne pas avoir à réfléchir et à penser par nous-mêmes en tentant de se donner bonne conscience. Je comprends maintenant pourquoi on vote
Bloc au fédéral et libéral au provincial. Nous sommes sous-informés et fiers de l’être. Alors, essayez l’ignorance, ça va tellement bien avec le Québec, soit une nation où l’ignorance et la lâcheté sont rois et maîtres, et en nous regardant, l’État se frotte les mains!

Si on ne s’occupe pas de la politique, c’est la politique qui s’occupe de nous. Vous êtes en train de donner le pouvoir sur votre vie à John-James Charogne. En passant, 5% du monde ne le connaît pas, comparativement à 6% du monde qui ne connaît pas Pauline Marois. J’ai l’impression que les gens ont beaucoup trop la perception (vraie ou fausse) que les campagnes électorales sont des campagnes de chefs et que l’équipe ne pèse pas lourd dans tout ça. Les gens votent donc pour le chef ou pour un parti ou pour une idéologie. J’imagine que c’est la conclusion qu’il faut en tirer. Alors, pourquoi êtes-vous tous et toutes tombé(e)s dans le piège à cons qui disait qu’il n’y avait uniquement que les députés adéquistes qui étaient des ti-clins incompétents, si vous pensez ça de tous les partis, tabarnac? Hé, vous me faites capoter pas mal aujourd’hui.

J’irais même encore plus loin. Comme Martin Pouliot, je pense aussi qu’il y a un profond manque d’intérêt pour la politique, dès que les élections soient passées, et je crois que les médias alimentent ce manque d’intérêt en centrant leurs reportages merdiques sur le chef du parti. Bon d’accord, lors de la présentation du budget du gouvernement, budget qui est concrétisé et suivi avec notre argent honnêtement gagné que le gouverne-maman nous a volé avec les taxes et les impôts, les médias se centrent sur la ministre des Finances, soit, dans ce cas-ci, Monique Sacoche-Forget, que 22% du monde ne connaît pas, soit dit en passant, alors que c’est elle qui reçoit l’argent volé, mais, en réalité, ça ne fonctionne pas comme ça. Charogne ne décide pas de tout. Le ministre se présente à la réunion du Conseil des ministres, présente une idée ou un projet, élabore dessus pendant quelques heures et après, le premier ministre prend une décision pour savoir si on va de l’avant avec l’idée ou le projet du ministre.

C’est important que vous sachiez qu’un ministre a un certain pouvoir sur notre vie et notre nation. Il serait donc important que vous sachiez qui est ministre de quoi et quel est son rôle dans le gouvernement, quels pouvoirs il a en sa possession, quelle est son importance sur notre vie, qu’est-ce qu’il a comme compétences pour remplir adéquatement son rôle, etc. Je m’excuse, mais c’est comme ça que fonctionne la démocratie, il faut connaître la minorité qui nous exploite et qui nous infantilise par des programmes sociaux de BS, nous, la majorité, par la coercition étatique pour mieux s’en libérer ou, au mieux, pour contrôler cette coercition et atténuer un peu les effets en sachant qui nous vole notre argent.

J’espère que vous vous rendez compte qu’on n’ira pas loin avec une telle situation. Je suis découragé du Québec.

De 14:19 à 22:59 de la période 11h00 à 11h30!



Mise à jour du mercredi 18 mars 2009 : J'ai trouvé le sondage à lequel faisait référence Martin Pouliot.

Voici d'autres chiffres troublants!

Bernard Drainville, qui a été journaliste à Radio-Canada pendant près de 15 ans, est inconnu pour 49% du monde.

Pierre Curzi, qui a été acteur et scénariste au cinéma, à la télévision et au théâtre pendant 27 ans, recevant ainsi plusieurs distinctions, et président de l'Union des artistes pendant 8 ans, est inconnu pour 28% du monde.

François Legault, qui est pourtant le fondateur d'Air Transat et qui a été ministre dans les gouvernements de Lucien Bouchard et de Bernard Landry, est inconnu pour 29% du monde.

Maka Kotto, qui a pourtant été acteur pendant 20 ans et qui est dans l'arêne politique depuis plus de 5 ans, est inconnu pour 54% du monde.

François Gendron, le doyen de l'Assemblée nationale qui est là depuis 1976, est inconnu pour 56% du monde.

Christine Saint-Pierre, qui a été journaliste à Radio-Canada pendant plus de 30 ans, est inconnue pour 52% du monde.

Pierre Arcand, qui a trempé dans le monde des communications pendant près de 30 ans et qui est le frère du journaliste Paul Arcand, est inconnu pour 67% du monde.

Robert Dutil et Pierre Paradis, deux anciens ministres sous Robert Bourassa, sont inconnus pour 81% du monde et 48% du monde, respectivement.

Monique Richard, qui a été présidente de la CSQ pendant 4 ans, est inconnue pour 76% du monde.

Louise Beaudoin, qui a été ministre dans les gouvernements de Jacques Parizeau, Lucien Bouchard et Bernard Landry, après avoir été proche du PQ depuis René Lévesque et que l'on voyait souvent à la télévision depuis 2003 pour parler de la Francophonie, est inconnue pour 28% du monde.

Et ça continue de plus belle!

Épouvantable, non?