mercredi 25 février 2009

Bryan Breguet et Vincent Geloso propose d'abolir la CDPQ. Lançons le débat!

Abolissons la Caisse!


Bryan Breguet et Vincent Geloso

Les auteurs sont respectivement candidat au Ph.D en économie de l'Université de la Colombie-Britannique et étudiant en économie et politique à l'Université de Montréal


Alors que nous attendons tous la publication officielle du rapport annuel de la Caisse de dépôt et placement du Québec, nous savons d'ores et déjà que les rendements ont été catastrophiques cette année. Les estimations parlent de pertes de 38 milliards $, soit un rendement de négatif de 26% sur un an. Ce rendement est nettement inférieur aux rendements de la bourse en général, tel que le mentionnaient à juste titre Francis Vailles et André Noël dans La Presse Affaires du 14 février. Nous apprenions également, toujours dans cet article, que les rendements de la Caisse sont en général inférieurs à ceux du marché si l'on regarde les 15 dernières années. La question dès lors mérite d'être posée : pourquoi ne pas abolir la Caisse? Et confier la gestion des actifs à des institutions privées ou en procédant à une simple gestion passive des actifs.

En effet, pourquoi conserver une énorme structure bureaucratique si au final, on ne fait pas mieux qu'en plaçant les économies des Québécois dans des fonds indiciels qui sont très peu coûteux en terme de frais de gestion? La Caisse employait 763 personnes selon son rapport 2007 (1650 si on inclut les employés reliés à la gestion immobilière). Cette année là, la Caisse a engendré des dépenses de fonctionnement de 608 millions $. Cela représente beaucoup d'argent pour, au final, dupliquer des institutions privées qui obtiennent des rendements supérieurs. De l'argent qui pourrait être réinvesti justement!

D'autre part, abolir la Caisse et confier la gestion du bas de laine des Québécois à des institutions privées avec une gestion passive des actifs aurait un autre grand avantage : une dépolitisation complète de la Caisse. Ce débat semblait réglé avec la réforme adoptée par Jean Charest en 2003, mais nous apprenions récemment que le gouvernement Charest entend placer de nouveau un sous-ministre au conseil d'administration de la Caisse. Il nous apparaît qu'une politisation de la gestion des actifs ne peut être que nocive à long terme. Les cycles politiques sont beaucoup trop courts pour pouvoir assurer une saine gestion. Les retraites des Québécois ne doivent pas subir les aléas du politique. En effet, si les marchés financiers peuvent parfois engendrer des pertes, il n'en reste pas moins que sur le long terme, les rendements sont bel et bien présents.

En conclusion, nous sommes d'avis qu'abolir la Caisse pourrait permettre des économies importantes pour l'État, tout en garantissant aux Québécois des rendements similaires. Cette option mérite d'être débattue.




Mise à jour : Ouch, ça, ça fait mal! Des pertes de 39,8 milliards $ en 2008 pour la Caisse de dépôt et de placement du Québec! C'est presque 40 milliards $. Mais, qu'est-ce que les dirigeants libéraux de la CDPQ ont fait avec notre argent, simonac? Je ne veux même pas vous entendre chialer là-dessus, ma gang de Québécois, vous. Vous avez voulu cette situation-là en réélisant ce charlatan de John-James Charogne et sa gang de crosseurs soi-disant libéraux et de façon majoritaire, SVP, alors que Mario Dumont avait raison, de même que Pauline Marois, lorsqu'ils parlaient de la Caisse de dépôt aux dernières élections, alors que le mouton frisé leur riait en pleine face de façon plus qu'arrogante. Les p'tits moutons de Québécois ont suivi sans broncher leur p'tit mouton frisé jusqu'au bout dans ses ignobles desseins pour détruire le Québec, ben, payez pour les 4 prochaines années et fermez votre gueule, bande de caves!

vendredi 20 février 2009

Au Québec et au KKKanada, les criminels sont blanchis et les journalistes qui les dénoncent sont jetés en prison

La déconstruction de Gomery

Yves Boisvert
La Presse

Après la réhabilitation médiatique posthume de Jean Pelletier, le chef d'orchestre des commandites, voici qu'on s'apprête à forcer le journaliste Daniel Leblanc à révéler l'identité de «Ma Chouette», la source confidentielle par qui le scandale a pu éclater.

Il n'y a pas à dire, la vicieuse déconstruction du rapport Gomery va bon train.

La Commission Gomery a pourtant bien montré deux choses hors de tout doute.

Premièrement, si le programme des commandites est devenu un scandale de fraude et de financement illégal du Parti libéral du Canada, c'est parce que le cabinet de Jean Chrétien a soustrait ce programme de la surveillance de la fonction publique.

Jean Pelletier dirigeait le cabinet du premier ministre. Les témoignages des hauts fonctionnaires de l'époque étaient clairs : Chuck Guité, fonctionnaire corrompu, était devenu intouchable, court-circuitant toute la hiérarchie de son ministère. Il faisait affaire directement avec le cabinet de M. Chrétien et il rencontrait régulièrement Jean Pelletier.

Si Jean Pelletier est blâmé dans ce rapport, c'est précisément pour avoir présidé au dérapage en politisant à mort ce programme et en le plaçant hors d'atteinte du contrôle bureaucratique. Si le blâme a été «annulé» par la Cour fédérale, c'est à cause de prétendues craintes de partialité du juge Gomery, vu quelques déclarations déplacées. L'affaire est maintenant en appel et espérons qu'on cassera ce jugement. Mais il ne change rien aux faits : Jean Pelletier a suivi minutieusement ce programme.

Deuxièmement, Gomery montre à quel point il régnait un climat de terreur bureaucratique autour de ce programme. Les malheureux qui posaient trop de questions ou qui voulaient dénoncer les dérives du programme étaient menacés, punis, tablettés, écartés.

D'où l'importance de protéger les whistle blowers, ou les dénonciateurs. Si un fonctionnaire a peur de perdre son emploi en dénonçant une fraude ou un gaspillage, il se perpétuera.

On achève bien les whistle blowers

Dans ce scandale, il y a justement un célèbre dénonciateur... anonyme. Son nom de code est «Ma Chouette». Il a communiqué avec Daniel Leblanc, du Globe and Mail, lui permettant d'enquêter en profondeur sur ce scandale.

On devine aisément que si cette source est bien installée dans l'appareil gouvernemental, elle risque sa carrière si son nom est divulgué. Il n'y a pas de cas plus évident d'intérêt public à préserver l'anonymat de cette source.

Eh bien, si tout continue comme prévu, le 19 mars, Daniel Leblanc sera sommé par la justice de révéler l'identité de cette source, sous peine d'emprisonnement.

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII

Cela se passe dans le cadre de la poursuite du gouvernement fédéral contre des agences de communication, pour récupérer une soixantaine de millions versés sans raison.

Le groupe Polygone est poursuivi pour 40 millions. Dans sa défense astucieuse, Polygone prétend que la poursuite a été déposée trop tardivement, car le gouvernement savait fort bien qu'il y avait des irrégularités. Il y aurait prescription. La preuve, c'est précisément «Ma Chouette», si elle est haut placée au gouvernement.

Le juge Gilles Hébert avait permis l'an dernier que l'on interroge 22 personnes que Polygone avait identifiées comme des «Ma Chouette» potentielles. Et cela, sans même avertir le journaliste ou le Globe, pour qu'ils puissent défendre leurs droits.

Apprenant l'existence de cette chasse à la source sanctifiée par la Cour supérieure, le Globe a demandé l'annulation de ce jugement. L'avocat de Polygone a alors tenté directement de lui faire révéler sa source, avec l'accord du juge.

L'avocat du Globe a fait trois tentatives en Cour d'appel pour empêcher cela. Il a échoué les trois fois. Il semble qu'il n'y ait aucun recours à ce stade de la procédure, ou que l'avocat du Globe soit incapable d'en trouver un. Faut-il donc attendre que la source soit révélée pour s'adresser à la Cour d'appel? C'est évidemment insensé.

Autre aberration, le juge Jean-François de Grandpré a interdit à Leblanc d'écrire sur les négociations confidentielles entre Polygone et Ottawa pour régler à l'amiable, comme il l'a fait l'été dernier. Et cela, sans même laisser Leblanc plaider à ce sujet. Je croyais qu'il fallait entendre les parties concernées avant de rendre des ordonnances, mais la Cour d'appel, à qui l'on a exposé le problème, s'est contentée d'un haussement d'épaules : documentation insuffisante. Retournez en Cour supérieure!

La prison

On en viendra donc, le mois prochain, à la menace d'emprisonnement du journaliste qui a fait éclater le scandale des commandites. Et la justice québécoise, jusqu'ici, n'a rien trouvé de mieux à faire que de bénir les manoeuvres judiciaires de la firme Polygone... qui a bénéficié le plus de ce programme pourri à l'os.

Suave ironie, vous ne trouvez pas?

Tout ceci est fait, comme il se doit, avec la plus exquise sophistication juridique. Vous pourrez lire des pages entières sur la technicité de l'affaire. Mais quelle que soit la raison procédurière, ce procédé viole les droits constitutionnels du Globe et va clairement contre l'intérêt public.

Songez que le journaliste, que le juge Gomery félicitait dans son rapport pour son travail d'enquête exceptionnel, est sur le point d'être puni judiciairement!

Rendu là, on pourra conclure qu'on a bien désappris de ce scandale.

Il reste un recours devant la Cour suprême. Mais s'il réussissait, j'aurais l'impression d'une saga au temps de Duplessis, quand il fallait aller à Ottawa pour redresser des torts évidents que la justice québécoise avait laissé passer pour mille bonnes raisons. Je serais gêné.





Pour la justice et la démocratie, nous devons appuyer de toutes nos forces le journaliste Daniel Leblanc dans la protection de «Ma Chouette». Pour paraphraser le slogan qui régnait dans la grande région de Québec au lendemain de l'Opération Scorpion qui a fait arrêter plusieurs riches et puissants de la région qui étaient mêlés dans un réseau de prostitution juvénile en 2002, je le crie haut et fort : QUE L'ON CONTINUE.....À DÉBUSQUER D'AUTRES SCANDALES DES COMMANDITES EN PAIX DANS CE PAYS DE CUL QU'EST LE KKKANANDA!!!!!!!!!!!

Petit peuple inculte et sans mémoire! Protégeons les sources des journalistes, bordel! Bande de criminels de lâches de libéraux!

Voici les résultats du dernier sondage!




Selon vous, peut-on faire confiance en Radio-Canada et en Power Corporation-La Presse-GESCA et à leurs liens de convergence pour nous informer adéquatement?


Oui, ce sont de grands journalistes crédibles
1 (5%)

Oui et non
4 (20%)

Non, ce n'est que de la propagande fédéraliste qui sert les intérêts de Paul Desmarais
7 (35%)

Je ne sais pas
0 (0%)

Je fais plus confiance à l'Empire Péladeau qu'à l'Empire Desmarais pour m'informer
2 (10%)

Ramenez TQS au plus cr****!
1 (5%)

De toute façon, qui dit médias dit nécessairement corruption
2 (10%)

Arrête de nous emmerder avec tes putains de sondages!
3 (15%)


Nombre de votes jusqu'à présent : 20
Sondage terminé





Mise à jour du 21 février 2009 à 19h48 : J'ai placé une image dans la section «Mes affiliations et les causes que je soutiens» pour montrer que j'appuie le silence du journaliste Daniel Leblanc dans cette affaire. Cette image vient de.

mardi 17 février 2009

Propagande fémi-fasciste : équité salariale, ascension professionnelle et chômage chez les femmes

Bon, après avoir tant chialé sur la présence de Mère Térésa David dans un cahier d’exercices de l’aberration sans nom que constitue le cours d’Éthique et culture religieuse, je crois qu’il serait bon d’analyser un peu les propos qui y sont tenus, et ce, autant par la p’tite mère des peuples que par le cahier en tant que tel. Ce cahier est bourré de clichés et de bouillies fémi-fascistes qui méritent d’être réfutés pour le bien de nos enfants, afin qu’ils aillent la vraie information sur ce que raconte leur cahier fémi-fasciste.

Le billet d’aujourd’hui parlera de l’ascension professionnelle des femmes et du chômage chez les femmes et il s’attardera aussi à l’équité salariale, un des thèmes que la Mère Térésa de la gau-gauche étatiste culbécoise cite comme une grande réussite du mouvement féministe dans son entrevue à la page 199. Le cahier d’exercices identifie même à la page 197 l’équité salariale comme étant encore inexistante sur le terrain.

Malheureusement pour nos bonzes du Ministère de l’Ignorance du Culbecistan et pour Mère Térésa David, ces mensonges fémi-fascistes ont été déboulonnés par le professeur d’économie, d’Histoire intellectuelle et de politiques sociales aux universités Cornell, d’UCLA et d’Amherst, Thomas Sowell, qui est aujourd’hui associé principal à la Hoover Institution, auteur de plusieurs livres classiques et membre de l’École de Chicago. Dans cette entrevue qu’il a donné à Peter Robinson de l’émission Savoir peu commun pour parler de son nouveau livre Faits et idées fausses sur l’économie, il déconstruit l'idée reçue selon laquelle l'ascension professionnelle des femmes est due au mouvement féministe, idée reçue que le dit cahier d’ECR ne remet pas du tout en question. Ça vaut la peine de reproduire intégralement l’entrevue.





Peter Robinson (P.R.) : Les hommes et les femmes! Je vous cite : «On croit souvent que l’ascension des femmes dans les professions bien rémunérées dans les années 1960 est due aux lois anti-discrimination et que ces lois sont le résultat du mouvement féministe, alors que la proportion de femmes parmi les cadres était plus grande pendant les premières décennies du XXe siècle que pendant les décennies du milieu du XXe siècle et tout cela avant le mouvement féministe.». Explications!

Thomas Sowell (T.S.) : Oui, pendant la première moitié du XXe siècle, par exemple en 1908, le pourcentage des femmes dans le Who’s who des États-Unis était deux fois plus grand qu’en 1950. La proportion de femmes qui obtenaient un doctorat en économie ou en chimie devenait avocate ou faisait des études de 2e ou 3e cycle. Cette proportion était plus grande dans les années 1920 et 1930 que dans les années 1950 et cela s’explique très simplement : les femmes, à l’époque, se mariaient plus tard.

P.R. : Au début du XXe siècle?

T.S. : Oui, au début! Puis, les femmes se sont mariées plus tôt et ont eu des enfants plus tôt. L’exemple classique est le baby-boom, car c’est alors que les femmes ont obtenu le moins de diplômes supérieurs et que leur proportion fut la plus basse dans les professions associées. Vers 1956, l’âge du mariage a commencé à remonter et, en 1957, l’âge de la première naissance a augmenté. Chose curieuse! Alors que cet âge augmentait, on a assisté à nouveau à l’ascension des femmes dans ces différentes professions. C’est ainsi qu’en 1972, la proportion de femmes dans ces professions a atteint le même niveau qu’en 1932 et, au fur et à mesure que la nuptialité devenait plus tardive et que le nombre d’enfants diminuait, les femmes ont continué leur ascension professionnelle. Les féministes prétendent l’inverse en faisant commencer l’Histoire en 1960. Elles passent sous silence ces faits et disent que l’ascension des femmes est due au mouvement féministe et aux lois anti-discrimination.

P.R. : Je vous cite à nouveau : «Parmi les nombreux facteurs qui influencent les différences économiques entre les hommes et les femmes, le plus insaisissable est la discrimination due aux employeurs.».

T.S. : Oui, si on prend en compte tous les autres paramètres : le nombre d’heures travaillées et un emploi continu, plutôt que d’interrompre sa carrière pendant quelques années pour avoir des enfants. Si on prend tout cela en compte, les différences entre les hommes et les femmes deviennent dérisoires. Si on se penche sur l’Université, depuis 1969, les femmes qui ne se sont jamais mariées gagnent plus d’argent que les hommes qui ne sont jamais mariés. Elles sont devenues professeures titulaires avec un salaire supérieur aux hommes restés célibataires. Si vous considérez les femmes qui ne peuvent plus avoir d’enfants et qui ont travaillé de façon continue, leurs revenus sont supérieurs à ceux des hommes qui ont travaillé de façon continue. La différence n’est donc pas due aux employeurs qui les paieraient moins cher parce qu’elles sont des femmes, mais plutôt parce qu’elles ont des particularités.

P.R. : Donc, la variable principale qui explique les différences salariales n’est, ni la discrimination, ni le mouvement féministe, c’est que les femmes ont des enfants et les élèvent. C’est la variable. Le niveau d’ascension professionnelle des femmes en dépend.

T.S. : Tout à fait!

P.R. : Vous écrivez : «En principe, les responsabilités familiales pourraient être réparties équitablement entre le père et la mère.». Mais, ce n’est pas ce qui se produit en réalité. Je vous cite à nouveau : «Les conséquences économiques s’expliquent à partir des pratiques observées, plutôt que sur la base de principes. La répartition asymétrique des responsabilités domestiques produit des différences de revenu entre les hommes et les femmes.». Quelles sont les conséquences politiques de ce constat? Si nous voulons éliminer les différences de revenu entre les hommes et les femmes, ne faut-il pas que l’État s’implique pour créer un tout autre modèle familial? Est-ce que ma conclusion est hâtive, mélodramatique?

T.S. : En toute logique, cela est vrai. Toutefois, toutes les tâches domestiques ne peuvent être partagées de manière équitable. Il suffit de penser à la maternité, ce qui n’est pas sans conséquence, puisque l’avenir de l’Humanité en dépend. Mais, ce que cela signifie, c’est que les femmes font des choix parfaitement sensés dans leur cas. Par exemple, en terme de carrière, les femmes ont tendance à ne pas choisir des professions où il faut toujours se tenir à jour. Si vous êtes un informaticien et que vous prenez un congé de 5 ans pour avoir un enfant et l’élever jusqu’à ce qu’il aille à la maternelle, le monde a changé. Votre boulot a disparu et il faut remonter une sérieuse pente. Par contre, si vous devenez une bibliothécaire ou une enseignante, alors vous pouvez prendre ce congé de maternité de 5 ans et reprendre votre emploi assez facilement.





Le cahier de la Mère Térésa de la veuve et de l’orphelin ressort tout le prémâché fémi-fasciste sur le plan salarial, soit que les femmes n’ont, dans les faits, toujours pas obtenu l’équité salariale, qu’elles ne gagnent toujours en moyenne que 70% du salaire des hommes et qu’en 2001, 61% des employés au salaire minimum n’avait pas de pénis entre les deux jambes. La présentation d’une telle situation secouera sûrement les puces marxistes de notre bonne vieille gau-gauche revendicatrice étudiante. Mais, la vérité est que le cahier présente les faits à l’avantage des fémi-fascistes et de la gau-gauche. C’est exactement ce que fait Radio-Cadenas en reprenant presque les mêmes statistiques aux États-Unis, soit que les Américaines ne gagnent encore en moyenne que 80% du salaire des Américains travaillant autant qu’elles, selon les statistiques du gouvernement. Quoique, je peux reconnaître que les graphiques qui sont en bas de ce même billet sont très intéressants.

Voici des extraits d’un article fort intéressant paru dans le New York Times le 5 septembre 2005 sur l’équité salariale! L’article en question a été écrit par Warren Farrell, l’auteur du livre Why Men Earn More : The Startling Truth Behind the Pay Gap -- and What Women Can Do About It.




Rien ne dérange plus les femmes qui travaillent que les statistiques souvent mentionnées lors de la Fête du Travail qui montre qu’elles ne reçoivent que 76 cents pour chaque dollar qu’un homme gagne à travail égal. S’il s’agissait d’un portrait complet, la chose devrait tous nous déranger. Comme beaucoup d’autres hommes, j’ai deux filles et ma femme est employée.

[…]

Je me suis dit que peut-être que les patrons sous-évaluent les femmes. Mais, j’ai découvert qu’en 2000, les femmes sans patron, elles sont indépendantes, gagnaient 49 % de ce que les patrons indépendants mâles gagnent. Pourquoi? Quand le Rochester Institute of Technology a effectué une étude sur les propriétaires d’entreprises détenant un MBA d’une école commerciale prestigieuse, les auteurs ont découvert que l’argent était la principale motivation de 29% des femmes, alors que c’était le cas de 76% des hommes. Les femmes valorisaient l’autonomie, la souplesse (des semaines de 25 à 35 heures et un emploi près du foyer), l’épanouissement et la sécurité.

Après des années de recherche, j’ai identifié 25 différences dans les choix de vie et de carrière entre les hommes et les femmes. Toutes font en sorte que les hommes gagnent plus d’argent, mais que les femmes bénéficient d’une meilleure vie.

Gagner beaucoup d’argent est une question de compromis! Les hommes choisissent de travailler de plus longues heures (les femmes travaillent plus à la maison), occupent des professions plus dangereuses, plus sales et travaillent plus souvent à l’air libre.

La différence de rémunération se résume-t-elle à des choix différents effectués par les hommes et les femmes? Pas tout à fait! Le fait d’être parent intervient aussi. Les femmes qui ne se sont jamais mariées et qui n’ont pas eu d’enfant gagnent 117 % de leurs homologues mâles sans enfant à un même niveau d’éducation et d’heures travaillées et au même âge. Leurs décisions ressemblent plus à celles des hommes mariés, alors que les décisions des hommes restés célibataires ressemblent plus à celles des femmes en général (des carrières artistiques, pas de travail en fin de semaine, etc.).

[…]

Mais, est-ce que les femmes ne gagnent pas moins d’argent pour un même travail? Oui et non! Le Bureau de la statistique du travail considère en bloc tous les médecins. Pourtant, les hommes ont plus de chances d’être chirurgiens, plutôt que des généralistes, travaillent plus souvent à leur propre compte pendant à la fois plus d’heures et à des heures moins prévisibles, et cela pendant plus d’années. Bref, ce «même travail» n’est pas le même.

[…]

Comparer les hommes et les femmes avec les «mêmes professions» revient donc à comparer des pommes et des poires! Toutefois, quand les 25 choix de carrière sont les mêmes, la bonne nouvelle pour les femmes, c’est qu’alors les femmes gagnent plus que les hommes.

[…]

Il existe 80 professions dans lesquelles les femmes sont mieux rémunérées que les hommes : analyste financier, orthophoniste, radiologiste, bibliothécaire, projectionniste, technicienne des sciences biologiques. Les ingénieures commerciales gagnent 143% de ce que gagnent leurs homologues masculins, les statisticiennes font 135%.

Je veux que mes filles sachent que les gens qui travaillent 44 heures par semaine touchent en moyenne deux fois plus que ceux qui travaillent 34 heures et que les pharmaciennes gagnent aujourd’hui presque autant d’argent que les médecins.

Ce n’est qu’en cessant de nous concentrer sur la discrimination contre les femmes que nous pouvons découvrir ces occasions ouvertes aux femmes.




Ensuite, je suis désolé de péter la balloune de mes chères fémi-fascistes culbécoises, mais désormais, ce sont les hommes qui sont plus touchés par le chômage. Ce phénomène s’explique par la diminution de l’emploi de 111 000 chez les adultes âgés de 25 ans à 54 ans qui est le principal groupe d’âge actif et, de ce recul de l’emploi, près des 2/3 sont survenus chez les hommes.

Source : Le déclin de l'emploi se manifeste surtout dans le groupe des 25 à 54 ans!

De plus, à partir du milieu des années 1970 jusqu’à la fin des années 1980, le taux de chômage chez les hommes était habituellement inférieur à celui des femmes. Par contre, depuis 1990, cette tendance s'est inversée et le taux de chômage des femmes est demeuré inférieur à celui des hommes. En 2007, le taux de chômage des femmes était de 5,6% et celui des hommes était de 6,4%.

Source : Différences entre les sexes!

Je vous conseille aussi fortement de jeter un œil sur le graphique de cette source.



Plusieurs informations de ce billet viennent de ce lien.

dimanche 15 février 2009

Je me souviens.....des Fils de la Liberté

Le 15 février 1839, il y a donc 170 ans jour pour jour de cela, fut pendu le Chevalier De Lorimier, un des grands chefs Patriotes canadiens français pendant les Rébellions de 1837-1838 au Bas-Canada. Il fut pendu dans la prison au Pied-du-Courant avec quatre de ses compagnons d’armes. Au total, 12 Patriotes ont été pendus au nom de la Couronne britannique.

Voici donc
un petit documentaire pour se rappeler des 12 Patriotes qui ont donné leur vie pour la liberté de notre peuple, de même qu’un montage historique sur les Rébellions de 1837-1838.

Ce sont des patriotes qui font naître un pays pour le peuple qu’ils représentent. Cette maxime devrait être enseignée dans les écoles.

VICTOIRE POUR LA NATION QUÉBÉCOISE!!!!!!!!!!!!

Il semblerait la Commission FÉDÉRALE des champs de bataille nationaux (CFCBN) qui contrôle les Plaines d’Abraham, un monument historique du Québec, vient d’annuler l’aberrante reconstitution de la Bataille des Plaines d’Abraham de 1759.

André Juneau, président de la CFCBN et libéral notoire, n’avait pas d’autres choix. Quand une portion non-négligeable de la population se dresse contre les plans totalitaires et étatistes de charognards monarcho-fédérastes de cette envergure, le mieux est de revenir à la réalité et à la raison et de faire marche arrière. Cet événement était attaqué de toutes parts.

Normand Lester, Gilles Proulx, Richard Martineau et Patrick Bourgeois, entre autres, avaient tiré à boulets rouges sur les colonisés qui appuyaient la reconstitution de notre sanglante défaite.

N’en déplaise à Josée Verner, la Mickey Mouse de Stephen Harpeur à Québec, qui voulait sûrement porter la robe d’une duchesse britannique de l’époque en bonne colonisée qu’elle est en assistant «en simple citoyenne de Québec» à la reconstitution de cette bataille sanglante, élément charnière de la Conquête anglaise qui détruisit la ville de Québec à plus de 80% par les troupes de James Wolfe, qui était reconnu par tous comme étant un sanguinaire, le peuple québécois a bravement riposté contre la déclaration de guerre que son gouverne-et-MENT a fait contre nous, car il y avait aussi des fédéralistes nationalistes à la Jean Lesage et à la Robert Bourassa qui étaient contre cette aberration!

À la liste des monarcho-fédérastes autres que Josée Verner qui viennent d’en prendre plein la gueule suite à l’annulation de la reconstitution de notre sanglante défaite et de la sanglante destruction de notre ville, je peux citer
Denis Code-d’air, le politicien véreux et colonisé aux moeurs plus que douteuses, Ti-cul L’Embaumé, le maire bling-bling de Quebec city pour faire plaisir à cet espèce de colonisé qui se décrit faussement comme étant un souverainiste, John-James Charogne, notre carpette de premier ministre qui est à genoux devant son grand chum Paul «Barrick Gold» Desmardais et la marionnette de celui-ci en France, Nicolas Sarkonazi, notre reine-nègre, Michaëlle Jean, et son mari Jean-Daniel Double-Fond, André Ordure, député fédéral indépendant à temps partiel de Portneuf-Jacques-Cartier, et les colonisés de la radio de Québec : Sylvain Bouchard, Martin Pouliot, Gilles Parent et Hugo Langlois qui a montré toute l’arrogance qu’un monarcho-fédéraste colonisé à l’os peut avoir lorsqu’il a interviewé Pierre Falardeau et Pauline Marois pour ne nommer que ces quatre-là.

De toute façon, les acteurs de cette reconstitution n’auraient été que des doubles ignorants dignes des pires sketchs de
RBO. James Wolfe fut essentiellement un incompétent qui, condamné par Thomson et un autre de ses acolytes, n’avait besoin seulement que de quelques fusils de plus aux Chutes Montmorency pour qu’il rentre en Angleterre. Il était battu, il s’ennuyait de sa blonde et il avait une dépression nerveuse. Toujours est-il qu’il y a un traître qui lui a donné le chemin de l'Ance-au-Foulon, mais, ce qu’on ne dit pas dans l’Histoire, c’est que c’est ce même James Wolfe qui a dit qu’il fallait affamer Québec et il a donné l’ordre à ses soldats en débarquant sur terre le long des rives de Rimouski et de Pointe-aux-Trembles en bas de Québec de brûler les fermes, de tuer le bétail et de tuer les civils si jamais ils monteraient le ton trop haut, CE QU’IL VA FAIRE. Une sanglante humiliation nationale dont la victoire a été signée par un sanguinaire, voilà ce que les monarcho-fédérastes et Ottawa nous demandaient de fêter par l’intermédiaire d’une reconstitution soi-disant historique!!!!!! En plus, la Bataille des Plaines d’Abraham est la consécration anglaise dans la Guerre de Sept Ans, un très long et dur conflit qui provoqua la mort d’environ 10 000 personnes en Nouvelle-France, soit 1/7 de la population. Proportionnellement parlant, c’est plus que la plupart des pays européens durant la Deuxième Guerre mondiale. Si on veut vraiment commémorer tout ça, il ne faut pas passer sous silence les crimes des Anglais en Nouvelle-France, crimes qui s’apparentent ni plus ni moins qu’à des politiques d’épuration ethnique envers nous avant que le terme ne devienne officiel. Ça a commencé avec la déportation des Acadiens et quand Wolfe débarqua à l’Île Saint-Jean qui est aujourd’hui l’Île-du-Prince-Édouard, il en a ramassé 3000 et il s’en vantait dans ses lettres comment il avait massacré tous ces gens innocents. Il a même écrit à sa mère que «c’était donc drôle de ramasser de la vermine». Aujourd’hui, le français n’est plus qu’une langue folklorique dans le ROC. Deux peuples-fondateurs, mon cul, oui!

Pour revenir à notre colonisé de maire, Ti-cul L’Embaumé, ce n’est qu’un ostie d’inculte doublé d’un baveux qui gueule à la Nicolas Sarkonazi à gauche et à droite. Regardez seulement ce qu’il est en train de faire avec le Manège militaire! Notre p’tit
Napoléon de maire va avoir 2 millions $ pour faire un comité de consultation pour examiner les ruines du Manège militaire, afin de savoir si elles sont bien en place. Québec vit de tourisme et on laisse le Manège militaire en ruines et on va voir dans combien de temps on va se mettre à reconstruire ce joyau historique de la ville de Québec qu’on est en train de laisser littéralement pourrir. Pitoyable! Il s’agit du même Ti-cul L’Embaumé qui a dit qu’il battrait Josée Verner, mais qui fait le p’tit chien de poche devant Stephen Harpeur et John-James Charogne. Mais, où met-il son honneur, tabarnac?

LEVONS LE POING DE LA PATRIE À LA FACE DE CES BANDITS, COMME LES COUREURS AFRO-AMÉRICAINS TOMMIE SMITH ET JOHN CARLOS L’ONT FAIT CONTRE LA SÉGRÉGATION RACIALE AUX ÉTATS-UNIS, LORS DES JEUX OLYMPIQUES DE MEXICO EN 1968, CRISSE!!!!!!!!!

Nous sommes gouvernés par des escrocs et par des vendus, que ce soit au municipal, au provincial et au fédéral. Il n’y a pas d’autres mots pour qualifier nos espèces de politichiens. Ce n’est même plus du révisionnisme historique. On nage en pleine fiction. Dans les faits, c’est que c’est symptomatique de notre démission historique et de notre Capitale nationale à genoux devant l’envahisseur colonisateur britannique. Quand on était un peuple fier, jamais Ottawa ne nous aurait déclaré la guerre de cette façon-là. Comme nous sommes devenus un peuple de colonisés, de soumis et de pleutres, Ottawa en profite pour transformer la matière même de l’identité québécoise sans retrouver une forte opposition de notre part ou de la part de notre Capitale nationale brainwashée par des grandes gueules colonisées à la radio ou à la mairie. Cette situation perverse s’inscrit dans la suite logique du 400e, où le gouvernement fédéral a, sans conteste, récupéré politiquement les événements de 2008 pour transformer l’essence des Fêtes en fondation de Québec et du Canada, alors que c’est plutôt la fondation de Québec et DU Québec. La référence québécoise a évidemment été neutralisée par Ottawa et les débuts de l’aventure francophone ont été célébrés avec un spectacle 100% anglophone où l’on pouvait retrouver les traîtres
Pouéééééééééééscaaaaaaaale Pouééééééééééééécarde et The Lost Fingers et Paul McCartney, un sir britannique.

Sûrement pour oublier cette défaite des monarcho-fédérastes et d’Ottawa contre la nation québécoise, Josée Verner, qui nous montre de plus en plus son arrogance,
se réfugie dans la démagogie et les accusations par association en liant le PQ aux espèces de colons de premières nostalgiques du parti terroriste FLQ qui ont fait des menaces de mort et des incitations à la violence contre la population de Québec et les ignorants qui se saouleraient la gueule devant un tel spectacle honteux et indigne d’un peuple fier. Son prétexte : le PQ ne condamne pas ces colons de premières nostalgiques du parti terroriste FLQ! La vérité est que le PQ l’a déjà fait. Quant à moi, je crache et sur ses colons de premières nostalgiques du parti terroriste FLQ et sur les ignorants qui voulaient venir se saouler la gueule devant l’insultante reconstitution qui était en fait une déclaration de guerre de la part d’Ottawa et sur les monarcho-fédérastes, les colonisés et Ottawa pour toute cette merde étatiste et totalitaire.

N’en déplaise à Josée Verner, le PQ est un parti démocrate qui condamne la violence et les diatribes ultra-nationalistes depuis René Lévesque et ce sera ainsi jusqu’à ce que nous soyons souverains et même après, car l’ultra-nationalisme ne mène nulle part, sauf peut-être aux pires réflexes totalitaro-étatistes et ça, le PQ le sait trop bien! Je ne perdrai pas mon temps à défendre l’inutile Bloc des accusations démagogiques de Verner, puisque plus ce non-parti de BS corporatifs sera démoli de toutes parts, mieux ce sera pour le mouvement de la libération nationale du Québec. Bref, si cette annulation est confirmée, ce sera une grande victoire pour le Québec et pour le respect de notre peuple et de notre Histoire. Pour remplacer l’événement, souvenons-nous de la Nouvelle-France en diffusant
cette vidéo historique et recueillons-nous solennellement chez-nous à l’heure exacte où nous avons été conquis par la force des armes en ayant une pensée pour tous ceux et pour toutes les personnes qui ont laissé leur vie dans cette guerre sanglante : militaires, civils, Français, Anglais, Autochtones, Canadiens, etc. Moi, c’est ce que je vais faire en m’enroulant dans mon drapeau du Québec et mon drapeau des Patriotes.

Maintenant, il faut reprendre possession de nos Plaines d’Abraham en abolissant la Commission fédérale des champs de bataille nationaux et remettre l’autorité de nos Plaines nationales à la Commission de la Capitale nationale, ce qui aurait dû être fait dès le départ et qui nous aurait épargné une énième structure étatique. Mais ça, ça passe par l’indépendance du Québec. Merci à Patrick Bourgeois du Réseau de Résistance du Québécois pour avoir symbolisé, par l’intermédiaire d’une pétition, le ras-le-bol des Québécois à l’égard des politiques génocidaires du KKKanada envers nous!

Sur ce, je vous laisse avec la chronique de François Bourque sur le sujet. Je ne suis pas d’accord avec son analyse de la situation, mais il a, au moins, le mérite d’avoir écouté et d’avoir relevé les arguments contre la reconstitution de la Bataille des Plaines d’Abraham de 1759, ce que devraient faire plusieurs monarcho-fédérastes extrémistes. Bon, Bourque déraille à la fin de sa chronique en disant que des nationalistes seraient déçus de l'annulation de la reconstitution, car ce ne sera pas le cas du tout. Je persiste et je signe : cette reconstitution n'était qu'une déclaration de guerre de la part d'Ottawa. L'idée du PQ est d'ailleurs beaucoup plus respectueuse de notre Histoire, n'en déplaise aux François Bourque de ce monde.




Les 8 raisons de la colère

François Bourque
Le Soleil

(Québec) La Commission des champs de bataille nationaux (CCBN) maintient jusqu'à nouvel ordre le projet de reconstituer la Bataille des Plaines d'Abraham à l'été.

Le projet suscite une controverse grandissante, et une résistance vigoureuse s'organise dans les milieux nationalistes qui demandent l'annulation de la bataille ou menacent de gâcher le party. Assez que des élus de toutes couleurs politiques commencent publiquement à mettre en doute la possibilité de rejouer cette bataille symbolique.

Peu importe les mots que pourrait trouver la Commission pour atténuer la grogne, l'idée de «célébrer» la défaite française par un événement festif restera pour plusieurs une aberration, si ce n'est une provocation.

Aux arguments identitaires et nationalistes s'ajoutent des questions sur la valeur historique d'une reconstitution-spectacle, sur la place que devraient occuper les Premières Nations, sur le manque de préparation et, désormais, sur les risques que soulève le projet.

J'ai écouté les arguments des opposants et noté les sujets qui semblent faire controverse.

1. La Commission des Champs de bataille nationaux a un objectif caché.

Le projet de la Commission est suspect parce que l'organisme est dirigé par un fédéraliste notoire, André Juneau, jadis proche de Jean Pelletier et des libéraux.

Qui plus est, la Commission a été liée au programme des commandites, créé au lendemain du référendum de 1995 pour améliorer la visibilité du Canada au Québec.

Le Bloc québécois a exhibé il y a quelques jours une lettre adressée par M. Juneau à Alfonso Gagliano en 1999. M. Juneau y demandait des budgets supplémentaires pour contrer les efforts de la Commission de la capitale nationale du Québec, qu'il accusait de chercher à minimiser la présence fédérale à Québec.

Un autre document datant de la même époque suggère de promouvoir le gouvernement du Canada sur les Plaines d'Abraham par des rappels de l'Histoire. Comme par hasard, c'est à cette époque que l'idée de commémorer les 250 ans de la bataille des Plaines a été évoquée pour la première fois.

Les nationalistes n'ont pas tardé à voir là un complot.

Les perceptions auraient été différentes si le promoteur n'était pas le fédéral. Par exemple, si une organisation nationaliste avait voulu reconstituer la bataille pour en faire une veillée d'armes.

Personne alors ne s'en serait scandalisé.

Comme personne ne s'était scandalisé que Pierre Falardeau tourne 15 février 1839 qui rappelle pourtant la défaite des patriotes, ou ne se scandalise que le Musée de la civilisation et le Musée national des beaux-arts préparent des expositions sur la bataille.

Même si la Commission était totalement de bonne foi dans son intention de commémorer la bataille sans en faire un événement politique, ce serait peine perdue. Le projet restera suspect parce que la Commission est devenue suspecte.

2. On ne peut pas demander à un peuple de célébrer sa défaite.

Personne, pas même la Commission des champs de bataille, ne parle de fêter la Bataille de 1759. «Ce n'est pas une belle victoire», convient son président, André Juneau.

Mais, puisque d'autres batailles sont reconstituées ailleurs dans le monde, en outre aux États-Unis et en Europe, pourquoi pas celle des Plaines d'Abraham?, s'était-il dit.

Erreur, croit le professeur de sciences politiques, Réjean Pelletier de l'Université Laval.

On peut toujours commémorer une bataille ou une guerre entre deux peuples souverains qui se sont réconciliés. L'Allemagne et la France, par exemple!

La semaine dernière, tiens, j'ai lu dans le Figaro ce compte-rendu d'une conversation entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, lorsqu'il a été décidé qu'une unité de soldats allemands allait être stationnée en France pour la première fois depuis la Deuxième Guerre mondiale.

- Tu me proposes de faire un pas immense. Es-tu bien sûr de toi?, de demander Mme Merkel.

- Nous avons changé d'époque, a répondu Sarkozy. Je serai honoré d'accueillir des troupes allemandes sur le sol français.

Honoré d'accueillir des troupes allemandes? Cela a été rendu possible par la réconciliation des deux peuples et leur projet commun pour l'Europe.

«Cette réconciliation n'a jamais eu lieu au Québec», perçoit le professeur Pelletier.

Que la Commission ait songé à commémorer aussi la Bataille de Sainte-Foy, gagnée par les Français en 1760, n'y changera rien.

Il serait plus facile de commémorer la Bataille des Plaines si le Québec était souverain, croit M. Pelletier. Les nationalistes la percevraient alors comme un épisode malheureux d'une Histoire qui se serait finalement bien terminée.

D'ici là, si cela doit arriver, la Bataille des Plaines de 1759 restera le symbole fort d'une défaite «décisive, définitive et irréversible».

Le sort de la Nouvelle-France n'a été scellé qu'en 1763 lors du Traité de Paris. Mais, si la Bataille des Plaines n'avait pas eu lieu, la France n'aurait jamais cédé le Québec, pense M. Pelletier.

3. On ne peut pas donner un caractère festif à un événement aussi tragique.

Les nationalistes refusent l'idée de fêter une défaite, comme le suggérait le choix de mots de la Commission des champs de bataille : «l'événement de l'été 2009 à Québec», un «rassemblement historique et spectaculaire».

Pour le maire Labeaume, c'était un «spectacle» auquel il ne fallait pas chercher de sens politique.

Attaqué par Pierre Falardeau, qui l'a accusé d'être prêt à «n'importe quoi en autant qu'il y a un party», le maire s'est ravisé et a perdu un peu de sa candeur.

«Je n'ai jamais vu ça comme un party. Pour moi, c'est une reconstitution historique», a-t-il cru nécessaire de préciser.

Le président André Juneau a convenu que le caractère festif de son programme (bal masqué, croisière, spectacle Wolfe-Montcalm, etc.) n'était pas approprié.

Depuis lors, il cherche à revoir l'angle d'attaque pour commémorer la bataille. Il nous dira mardi ce qu'il a trouvé.

L'Histoire réserve parfois des surprises. La guerre civile en Irlande du Nord, par exemple, symbole de luttes religieuses et identitaires!

Depuis des siècles, des protestants ont défilé dans les rues le 12 juillet pour commémorer la victoire du monarque Guillaume d'Orange sur les catholiques en 1690.

Le défilé fut longtemps considéré comme une provocation par les catholiques, ce qui entraînait de la violence et des émeutes.

Voici un extrait d'un texte d'agence diffusé le 13 juillet!

«Des dizaines de milliers de protestants ont participé samedi en Irlande du Nord aux traditionnelles marches de l'Ordre d'Orange auxquelles l'organisation a voulu donner une ambiance festive afin de rompre avec un passé de violences interconfessionnelles.

«Les organisateurs tentent de donner aux marches, rebaptisées OrangeFest, un aspect festif, familial et touristique... Depuis le 12 juillet 2005, les marches se déroulent dans le calme.» (Agence France-Presse)

Nous n'en sommes pas encore là.

4. Le projet de commémoration de la bataille est improvisé, mal expliqué et mal attaché.

Bien que le projet germe depuis plusieurs années, le président de la Commission explique les «faux-pas» par la précipitation. Cherchez l'erreur!

M. Juneau savait qu'il y aurait des «sensibilités», mais avait «cru qu'après 250 ans, les esprits se seraient calmés». Une «naïveté extrême», dénoncent des pourfendeurs.

Plongé dans la tourmente, M. Juneau tente actuellement de sauver les meubles!

Il a consulté des historiens qui lui ont dit de mieux expliquer ce qu'il veut faire et de s'entourer de gens plus «rassurants» et neutres. Des historiens de l'Université Laval, par exemple, ce qu'il a fait.

On lui a même conseillé de prendre contact avec les militants indépendantistes. J'ai oublié de demander à M. Juneau s'il l'avait fait, mais mon pif me dit que ce serait peine perdue.

5. Reconstituer une bataille est une fumisterie ; cela n'a aucune valeur historique.

L'argument de la leçon d'Histoire me semblait valable.

On a parfois reproché à Québec 2008 d'avoir négligé l'Histoire au profit de la fête ; le rappel de la Bataille des Plaines était une belle occasion de remettre l'Histoire à l'avant-plan, me disais-je.

Peut-être, mais pas en réduisant cette bataille à un «bidule d'opérette» avec des comédiens en costumes proprets, plaide mon interlocuteur, qui y voit la dérive d'une société-spectacle. Il en résulte une «image réductrice».

«Ce n'est pas la façon d'enseigner l'Histoire», dit-il. Il faut en parler avec «rigueur, méthode et dans le respect des faits», croit-il, surtout sur un sujet sensible.

La réalité est que cette bataille fut l'horreur. Les soldats étaient désorganisés, sont arrivés au combat en lambeaux, affaiblis et souffrant de la faim. De nos jours, on dirait qu'ils avaient la pelote à terre.

Alors, imaginez après la bataille!

Sauf que ce n'est pas ce qu'on verra sur les Plaines cet été. Si jamais on finit par y voir quelque chose.

En suivant cette logique, il faudrait non seulement s'interdire de rejouer des batailles, mais renoncer aussi aux Médiévales ou aux Fêtes de la Nouvelle-France.

Je comprends l'idée de la rigueur des faits historiques. Mais, qui va vraiment s'offusquer d'un spectacle qui tricherait un peu avec l'Histoire?

6. Les Premières Nations devront être représentées.

Le chef du Clan de l'Ours à Wendake, Konrad Sioui, réclame que son peuple participe à la bataille des Plaines, si bataille il doit y avoir. Max Gros-Louis fut du 400e, il veut être des 250 ans de la bataille.

En principe, tout le monde est d'accord. Des autochtones ont participé à la bataille.

Le problème est de savoir lesquels. Remarquez que la nation huronne-wendat a représenté les autochtones au 400e, même si elle n'était pas à Québec à l'arrivée de Samuel De Champlain!

Le président de la Commission croit aussi que les autochtones doivent y être et il a d'ailleurs rencontré récemment Ghislain Picard, chef régional de l'Assemblée des Premières Nations. Sauf qu'il ne fut pas question alors d'une participation à la bataille, rapporte M. Picard.

M. Juneau a plutôt parlé d'un mémorial aux peuples autochtones qui serait installé dans un parc fédéral à Québec, pas nécessairement sur les Plaines. On commence à être loin de la bataille. Ou peut-être en est-on tout près...

7. Il faut annuler la bataille pour éviter la violence.

La crainte que la reconstitution dégénère en véritable bataille est un enjeu qui ne peut plus être ignoré.

«L'événement de l'été 2009» sera difficilement l'activité festive, familiale et touristique à laquelle songeait la Commission.

Il y aura des manifestations, et Falardeau y sera, bien sûr. Tiens, hier encore, dans le Journal de Québec, il annonçait qu'il viendrait «brasser le cul aux loyalistes»!

Mais ce n'est pas Falardeau qui fait peur. Ce sont les «casseurs professionnels», les «électrons libres», ceux qui profitent des Saint-Jean-Baptiste, du Sommet des Amériques ou des matchs du Canadien de Montréal pour foutre le bordel.

Le Réseau de Résistance du Québécois disait au Journal sentir une ferveur nationaliste jamais vue depuis le référendum. Il entendait aussi des appels à la violence.

Je n'enverrais pas mes enfants à la Bataille des Plaines, me disait vendredi une source calme et mesurée.

8. Le fédéral devrait céder les Plaines d'Abraham à la Ville de Québec ou à la Commission de la Capitale nationale (CCN).

L'idée a été lancée cette semaine par l'ex-président de la CCN, Pierre Boucher, qui gravite pas très loin du Bloc selon ce que j'ai lu. Ce serait un «beau geste» du fédéral pour marquer les 250 ans de la bataille, disait-il. Évidemment!

Comment a-t-on pu ne pas y songer avant?

Ce que j'en pense? Je ne sais plus. Je pense que les griefs, les peurs et les sensibilités sont légitimes.

Je pense aussi que ce débat émotif et identitaire sert très bien la cause souverainiste. Comme Pierre Trudeau, Jean Chrétien ou André Ouellet la servaient à l'époque par leur arrogance.

Comme Michaëlle Jean et Stephen Harper l'ont servi à l'ouverture du 400e. Comme Nicolas Sarkozy l'a servie la semaine dernière en associant les souverainistes au «sectarisme».

Chaque fois, les souverainistes s'indignent avec une sincérité que je ne mets pas en doute.

La réalité est aussi que ces arrogances, ces ratés de langage, ces complots présumés et autres incidents «malheureux» nourrissent une ferveur nationaliste autrement vacillante et qui ne demande qu'à monter sur ses grands chevaux de bataille.

Je ne serais pas surpris que des nationalistes puissent être les plus déçus si jamais la Commission renonçait à la Bataille des Plaines.

jeudi 12 février 2009

La chanson du jour

The Saga Begins de Weird Al Yankovic!

Le vidéo est excellent et la toune est écoeurante.

Je dédie cette chanson à tous ceux et à toutes celles qui, comme moi, sont des fans finis de Star Wars, l'une des meilleures hexalogies à n'avoir jamais été écrites dans l'Histoire de l'Humanité.

mercredi 11 février 2009

Salle de la renommée

Voici deux commentaires qui ont été écrits par deux signataires de la pétition contre la reconstitution de la Bataille des Plaines d’Abraham de 1759, commentaires qui m’ont beaucoup plu et qui me rejoignent totalement!



Signataire no. 928

Claude Gagnon

Ne dansons pas sur leurs tombes!

Au maire Régis Labeaume,

Je ne suis pas un chialeux, c'est la première fois que je vous écris et je ne suis pas un de vos adversaires, car j'ai voté pour vous lors de l'élection qui vous a amené à la mairie. Si je vous écris, c'est que j'estime qu'il en va de mon devoir de vous dire que c'est une bourde insensée et indigne de notre capitale nationale, ancienne capitale de la Nouvelle-France, que de vouloir fêter ou célébrer les 250 ans de la Bataille des Plaines d'Abraham.

Je me permets de vous rappeler que 1759 est une année effroyable pour les habitants de Québec. C'est la guerre avec son cortège de morts et de misères. L'armada anglaise bloque le fleuve en aval depuis le printemps empêchant la capitale de recevoir d'Europe les marchandises et les personnes dont elle a besoin pour survivre. Un carnage! L'armée anglaise a détruit, volé, violé, blessé et tué, autant sur la Côte-de-Beaupré que sur la Rive-Sud du fleuve, obligeant les familles atterrées à fuir leur demeure et à se réfugier dans les bois ou chez des parents dans les campagnes à l'Ouest de la ville. Les cultivateurs ne peuvent cultiver leurs champs. Leurs troupeaux sont réquisitionnés par les envahisseurs. Leurs fermes sont incendiées. La famine guette la population. C'est surtout le siège de la ville. Durant deux mois, les canons ennemis y sèment la destruction et la mort. Selon les officiers anglais, lorsque arrive septembre, Québec est détruite à 80%.

La Bataille des Plaines qui a lieu en septembre est un carnage. De chaque côté, des centaines de morts et de blessés. Les deux généraux y trouvent la mort. Il n'y a pas de quoi se réjouir. Quelques jours plus tard, la ville se rend. Elle est à bout de souffle. Les gens sont affamés. Les soldats ennemis entrent dans la ville. Puis, c'est le rigoureux régime militaire qui s'abat sur la population. Suit un hiver de misère! Nous, citoyens actuels de Québec, sommes en très grande majorité les descendants de ces Français qui ont vécu ces pénibles événements et dont les cendres reposent dans les cimetières de notre ville. Le devoir de mémoire envers nos ancêtres nous dicte de ne pas oublier ce qu'ils ont vécu. Nous leur devons grand respect. Nous ne pouvons donc pas, pour motif d'amuser les touristes, travestir ces événements épouvantables en un spectacle festif et convier en plus la population à danser sur leurs tombes. Il en va de notre réputation et de notre honneur.

Monsieur le maire, je souhaite que vous mettiez fin à ces projets insensés de fêtes. Si elles ont lieu, elles n'auront d'autres effets que d'attirer sur nous mépris et troubles sociaux, comme c'est déjà annoncé. Il ne faudrait pas gâter le prestige que le succès du 400e vous a apporté. Pour rappeler 1759 si douloureux, il faut le respect. On n'invite pas à se réjouir du malheur et à venir danser sur la tombe des victimes.



Signataire no. 989

Alain Sénéchal

Après nous avoir écrasés et conquis par la force, il y a une couple de siècles, et tout fait par la suite pour nous maintenir dans une position d'asservissement leur profitant, ils voudront toujours que nous restions à notre place, c'est-à-dire nous comporter comme les colonisés qu'ils ont fait de nous. C'est avec le fusil sur la tempe que les Canadiens ont signé l'Acte d'Union imposé par les Anglais, sinon que serait-il advenu de nous? Nous ne serions peut-être pas ici pour en parler. Nous n'avons été épargnés par les Anglais que pour leur servir de valets. Ce n'est que la normalité pour tout conquérant envers ses conquis. Les qualificatifs dont ils nous affublent depuis toujours démontrent clairement toute l'estime qu'ils nous portent.

Jamais nous ne pourrons coucher dans le même lit, ni même partager cette place qu'ils sont venus occuper par la force. Nous avons été victimes d'un mariage forcé dont nous n'avons, et avec raison, jamais voulu. Faute d'avoir pu nous rendre aussi dociles qu'ils l'auraient voulu, au vu de notre émancipation toujours croissante, ils jouent les vierges offensées lorsqu'on les critique et le comble de leur hypocrisie est de les entendre demander inlassablement : «What does Quebec want?». Du négationnisme au plus haut degré! Ce que les Anglais ont fait au Canada dans le passé et encore aujourd'hui est tellement honteux qu'ils ne peuvent que faire semblant de ne pas comprendre de quoi nous parlons pour ne pas perdre la face.

En agissant de la sorte, ce sont les Anglais qui perpétuent la situation pourrie dans laquelle les Canadiens français pataugent depuis la Conquête. Pourquoi ne nous tenons-nous pas debout? Aujourd'hui, ils ne pourront tout de même pas nous mettre le fusil sur la tempe une autre fois? Auraient-ils réussi à semer la peur dans nos gênes au point de nous rendre incapables de supporter l'idée d'être maîtres chez-nous? Autrefois, on coupait les arbres de peur qu'un Iroquois ne se cache derrière. Aujourd'hui, nous avons même peur de notre ombre et la meilleure façon que nous avons trouvé pour ne pas la voir est de faire le tapis.

mardi 10 février 2009

L'Affaire Bouchard-David : perdition de notre système d'éducation et censure dégueulasse!

Nazisme, Marc Lépine en puissance, incitation au vandalisme d’un manuel scolaire appartenant à l’école, alors qu’il s’agit uniquement d’un putain de cahier d’exercices appartenant à l’élève et dont les pages sont détachables par-dessus le marché, pluie de plaintes au CRTC, retrait des ondes, menaces de mort et de poursuites au criminel, telles sont les attaques et les épithètes que Mouyial lance à Sylvain Bouchard, l’animateur du matin au FM 93,3, depuis une semaine! Pourquoi? Parce qu’il a OSÉ dénoncer la présence de Mère Térésa David, cheffe marxiste du parti politique Culbecistan suicidaire et fémi-fasciste, dans un cahier d’exercices de l’aberration que constitue le cours d’Éthique et culture religieuse.

Christiane Charrette parle de DESTRUCTION d’un manuel scolaire à tour de bras devant Mère Térésa David, alors que c’est complètement faux, mais elle continue à le faire et elle a l’air de trouver ça très drôle, ce genre de désinformation. Lors d’une entrevue d'une complaisance assez rare avec Mère Térésa David, Benoît Dutrizac associe Butch au nazisme, idéologie totalitaire responsable de la Deuxième Guerre mondiale, guerre qui s’est soldée par 60 millions de morts et un génocide des plus horribles contre les Juifs où on a recensé 6 millions de morts chez le peuple juif. Dutrizac associe même Sylvain Bouchard à Marc Lépine, le tireur fou misogyne qui a tué 14 femmes à l’École Polytechnique le 6 décembre 1989 en disant même qu’il aurait dû se taire à cause du film qui est sorti la semaine dernière sur cette tragédie. Le blogue dont parle Mère Térésa David dans son entrevue avec Benoît Dutrizac est Pour une école libre au Québec et voici la réplique de l’animateur du dit blogue! Josey Arsenault, la co-animatrice de Butch, a même reçu un courriel d’un auditeur frustré l’enjoignant à se désolidariser des propos de Bouchard en tant que femme. Petite précision pour l’auditeur en question : Josey Arsenault N’EST PAS féministe et elle est d’accord avec les propos de Butch!

En passant, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais LCN et TVA ne font pas un spin sur cette affaire-là, contrairement à la très objective Radio-Cadenas avec ses reportages merdiques et biaisés à mort sur ce sujet, comme celui-là où on voit tout le mépris que la journaliste peut ressentir envers Sylvain Bouchard dans ses yeux. Butch n’a absolument plus rien à dire là-dessus, le concours est fini depuis le 30 janvier dernier et le jeu vidéo Guitar Hero, qui était le prix du concours, a été tiré. Mais non, Radio-Cadenas embarque là-dessus à pieds joints, que ce soit à la radio ou à la télévision ou sur Internet. Ce spin est largement prémédité, puisque Butch a reçu un courriel d’un employé de Radio-Cadenas pour l’informer que ses collègues ne le lâcherait pas d’une semelle. Quoique, il y avait tout de même de l’espoir avec cette station corrompue en écoutant Simon Durivage qui ne comprenait absolument pas pourquoi il devait parler de ça. André Arthur en a aussi parlé à son émission du midi à TQS et c’est le seul animateur de télévision à avoir fait mention du film Le Cercle des poètes disparus qui a inspiré Sylvain Bouchard pour son concours «Déchirez Françoise David de vos cahiers d’ECR!».

Vous trouverez le tout à partir de 16:39 de la période 7h30 à 8h00 jusqu’à 18:20 de la période 8h00 à 8h30 de l’émission de Sylvain Bouchard du 5 février dernier.

En passant, un jeu vidéo Guitar Hero coûte 60 euros, ce qui donne 96,08$, donc pas loin de 100$, et non pas 300$ comme le dit faussement Mère Térésa David depuis le début. C’est la console qui coûte 300$, pas le jeu vidéo en tant que tel. Bien sûr, on parle ici de dollars canadiens. Mais ça, jamais elle n’aura l’honnêteté intellectuelle nécessaire pour rectifier les faits. Il y a même des blogueurs qui incitent les gens à porter plainte au CRTC à cause de ça et on en est même rendu à BRÛLER UN LIVRE, maintenant. Tym Machine les a ramassé ici, le Brouilleur d’ondes en a parlé ici et Antagoniste.net, ici. Voulez-vous d’autres faits? Dans une école secondaire de Québec, une enseignante d’Éthique et culture religieuse a invité comme conférencier spécial nul autre que le député-poteau de l’inutile Bloc dans le comté de Louis-Hébert, Pierre-Paul-Pascal-Patrick-Paulo Paillé (PPPPPP). Thomas Mulcair était où? Denis Coderre? Où était Josée Verner? Quand on invite un politicien dans un cours du secondaire pour donner des outils nécessaires à nos jeunes, afin qu’ils apprennent COMMENT penser et non pas QUOI penser, on invite un député de tous les partis politiques pour que les jeunes aient avec eux tous les points de vue possibles, sinon c’est ni plus ni moins que de la propagande en faveur d’un parti ou d’une idéologie. Dans ce cas-ci, c’est de la propagande gau-gauchiste. Si ça avait été Josée Verner à la place de PPPPPP, j’aurais dit que c’est de la propagande en faveur du Parti conservateur du Canada, mais là, c’est de la propagande en faveur de l’inutile Bloc.

Source : 6:44 à 21:50 de la période 7h30 à 8h00 de l’émission de Sylvain Bouchard de ce matin!

«Regardez, là, les jeunes : Pierre-Paul-Pascal-Patrick-Paulo Paillé! Lui, c’est un modèle, un héros et aujourd’hui, il est député du Bloc québécois et il milite pour la justice sociale à «défendre les intérêts du Québec à Ottawa». Prosternez-vous devant lui! C’est un dieu.»

J’imagine que c’est ça que l’enseignante a dit à ses élèves en présentant PPPPPP devant la classe. C’est la même chose qui s’est passée avec le cahier d’exercices d’ECR ou apparaît Mère Térésa David. Donc, que le Canadien de Montréal, une institution qui fait partie de notre Histoire, soit enseigné dans les écoles, c’est un scandale pour nos médias, mais que Mère Térésa David soit présente dans un cahier d’exercices pour que nos profs puissent faire de la propagande communiste de bas étage et que Pierre-Paul-Pascal-Patrick-Paulo Paillé soit un conférencier spécial invité dans une classe pour faire de la propagande bloquiste de bas étage, c’est correct. Le Québec est vraiment le champion du deux poids deux mesures.

DÉ-GOÛ-TANT!!!!!!

Tout ça démontre deux choses.

Premièrement, nous assistons de façon très impuissante à la perdition de notre système d’éducation où les professeurs n’apprennent plus à leurs élèves COMMENT penser, mais bien QUOI penser. Le cours d’Éthique et culture religieuse n’est que la pointe de l’iceberg, car, si je prends en compte le fait que, en septembre 2009, les cours d’économie, d’Histoire et de géographie seront complètement fusionnés avec la science politique dans un seul cours appelé Monde contemporain où on crachera une bouillie marxiste absolument incompréhensible que l’on enfoncera ensuite dans la gorge de nos jeunes, je ne devrais pas être trop étonné de la perdition de notre système d’éducation. L’Histoire, la géographie, l’économie et la science politique doivent être enseignées séparément, afin de permettre une multidisciplinarité, car chaque discipline de Sciences humaines (Histoire, sociologie, psychologie, science politique, économie, anthropologie et géographie) aborde une problématique humaine sous un angle particulier et exclusif. La géographie s’intéresse au lieu, au territoire, à l’espace et à l’organisation spatiale. L’Histoire s’intéresse au temps et au changement. La science politique s’intéresse au pouvoir et au contrôle. L’économie s’intéresse à la rareté, aux besoins/ressources et à l’échange. L’anthropologie s’intéresse à la culture et à l’évolution. La sociologie s’intéresse à la culture, aux institutions et aux rapports sociaux. La psychologie s’intéresse à l’individu et au comportement individuel. C’est évident qu’une analyse exhaustive de telles problématiques, qui est la seule adéquate d’ailleurs, nécessite l’intervention de plusieurs disciplines, et donc un cadre d’intervention multidisciplinaire, sinon ça ne marche pas. Monde contemporain ne sera que de la poudre de perlimpinpin pour brainwasher nos jeunes, exactement comme le cours d’Éthique et culture religieuse qui donne Mère Térésa David comme héroïne du Québec et modèle à suivre. Ayant un DEC en Sciences humaines-profil Société-Monde, je sais de quoi je parle. Au lieu d’enseigner à nos jeunes à lire, à écrire, à compter et comment penser, les professeurs leur enseignent à être de bons p’tits soldats dociles.

Vive les Gardiens de la Révolution tranquille, s’tie!

Ceux qui ont «pensé» le cours Monde contemporain doivent être les mêmes crétins du Ministère de l’Ignorance du Culbecistan qui ont mit en place les compétences transversales, les bulletins incompréhensibles et qui sont incapables de revenir aux bulletins chiffrés, qui voulaient arrêter de compter les fautes de français à l’Épreuve uniforme de français au CÉGEP, un préalable pour l’obtention du DEC, en passant, qui tolèrent que nos futurs enseignants de français fassent 36 fautes et plus à leur examen final de dissertation écrite et qui nous sortent de nouvelles âneries à chaque année. Les âneries sont tellement débiles que même les parents ne peuvent plus aider leurs enfants, car il y a des concepts qui n’existent plus. Il y a eu un test en ligne et le Journal de Québec a révélé que les parents qui ont fait ce test ont une moyenne de 57%. D’où la perdition de notre système d’éducation!

La deuxième chose est la censure. Vous savez, j'étais de cette manifestation à Ottawa en 2004 pour sauver CHOI-FM des griffes totalitaires et fascistes du CRTC et j’ai ramassé ce même CRTC l’année passée pour avoir permis aux frères Rémillimarde de tuer TQS, une station morte et enterrée depuis le 31 août 2008 à mes yeux, brimant ainsi sans vergogne la liberté d’expression et le droit du public à l’information. Si le CRTC sort le même jugement sur le FM 93,3 qu'il a sorti sur CHOI-FM il y a près de 5 ans de ça juste pour cette broutille, je prédis un soulèvement populaire à Québec.

Vive la démocratie à la CRTC! Maintenant, cet organe fasciste sévit sur les blogues en fermant ceux qui ne concordent pas avec son idéologie rétrograde : gau-gauche étatiste, antisémite, anti-américain, environnementeur, etc.

Ce sont eux qui ont fermé mon premier blogue dans mon dos en pleine nuit pour absolument rien, si ce n’est peut-être parce que je les flattais dans le mauvais sens du poil avec mes opinions tranchées. Nous voilà maintenant à Cuba, le «modèle» des peckneaux du ReactW, s’tie! Bienvenu au Culbecistan, comme le dit avec justesse Barbara Kay! En passant, le Parti culbécois, le Parti de l’Amertume indépendantiste et Culbecistan suicidaire et fémi-fasciste ne veulent pas faire l’indépendance pour libérer les ondes publiques de l’emprise étatiste. Ils veulent augmenter cette emprise étatiste en créant un CRTQ. Un gouvernement qui refuse le privé en santé, je peux vivre avec. Mais, un gouvernement qui contrôle les ondes publiques en abolissant carrément les opinions divergentes ne vaut pas mieux que les dictatures totalitaires socialistes à la Hugo Chavez et à la Fidel Castro. Il faut abolir le CRTC et libérer à l’extrême les ondes publiques pour que l’on obtienne une véritable démocratie. L’État CRTCiste a mis Jeff Fillion, un honnête col rouge, à la rue.

Le CRTC et Onlineguardian poursuivent le même et unique but : détruire la liberté d’expression pour mieux détruire les opinions divergentes à celles de la pensée unique gau-gauchiste étatiste, syndicaleuse, antisémite, anti-américaine, environnementeuse, conspirationniste islamiste et fémi-fasciste du Plateau! Ce faisant, ils sont, tous les deux, illégaux, illégitimes, anti-constitutionnels et anti-démocratiques. Nous vivons dans une dictature de la pensée unique gau-gauchiste étatiste et c'est inacceptable. C'est même anormal, surtout qu'on ose dire que l'on vit dans une démocratie. Quelques fois, j'ai le goût de faire un Stéphane Gendron de moi-même en imprimant les pages d'accueil du CRTC et de Onlineguardian et de sacrer le feu dedans. Il me semble que ça me ferait du bien, car j'ai trop de colère en moi, et ce, même si ça fait 1 mois et demi que Onlineguardian, le CRTC de la blogosphère, m’a volé mon premier blogue. La vérité que l’Affaire Bouchard-David nous enseigne, c’est que nous ne pouvons pas avoir une pensée différente de celle de la Clique du Plateau au Culbecistan. On doit soutenir de toutes nos forces la corruption institutionnalisée de la gau-gauche étatiste, antisémite, conspirationniste islamiste, anti-américaine et environnementeuse de Mouyial, même si nous ne voulons pas vivre dans une telle dictature. Tolérer coûte que coûte que nos jeunes se fassent brainwasher par de la propagande communiste dans leurs cours par de sales hippies de profs communistes, ultra-syndiqués à tour de bras et nostalgiques de la Révolution tranquille, c'est savoir se montrer plus bas que tout et ça ne mérite pas de façonner notre liberté, car ma liberté, je la façonne par moi-même et c'est tout.

Voilà la dictature du Culbecistan dans laquelle nous vivons, dictature qui n’est même pas digne de la République de Cuba, de l’ex-URSS et de l’Allemagne nazie! Si le CRTC de la blogosphère, le grand Onlineguardian, le maître qui contrôle les blogues à la place de leurs propriétaires légitimes, c’est-à-dire les administrateurs de ces mêmes blogues, n’aime pas que j’expose la corruption qu’il endosse indirectement ou directement, je le mets au défi, oui, JE LE DÉFIE, de détruire ce blogue-ci. Détruisez-le et je vous mets même au défi DE ME BARRER À VIE DE LA BLOGOSPHÈRE!!!!!! Avez-vous compris? M’entendez-vous? Me lisez-vous? Êtes-vous capables? Avez-vous des couilles, sale organe fasciste et totalitaire étatiste du gouverne-maman qui élimine la liberté d’expression et les opinions démocratiques et légitimes qui ne font pas son affaire, hein? Détruisez ce blogue et barrez-moi à vie de la blogosphère! Si vous le faites, JE NE REVIENDRAI PAS SUR UN TROISIÈME BLOGUE. Prenez ça comme une menace si vous le voulez, car je ne m’en cache même pas : C’EST UNE MENACE!

Bien sûr, chers lecteurs et chères lectrices, je sais que je me suis mis dans la marde en écrivant ce que je viens d’écrire, mais il fallait que ma haine envers Onlineguardian et envers le CRTC sorte et ça m’a fait du bien d’écrire ça. Je n’ai absolument aucun regret. Si ils abolissent à nouveau mon blogue et qu’il me barre à vie de la blogosphère, je tiens à vous dire combien bloguer fut une expérience formidable pour moi et, même si le trafic de mes deux blogues n’a jamais vraiment dépassé celui des grands sites comme Antagoniste.net ou Le Québécois libre, sachez que j’ai toujours eu un objectif en tête : informez les gens le mieux possible selon une approche honnie par les médias, soit le libertarianisme, et prouver également que l’on peut être souverainiste ET libertarien, car ces deux idéologies se complètent. J’ignore ce qui va arriver à ce blogue, si il sera aboli par Onlineguardian ou non, mais, si il ne l’est pas, je pourrai continuer à bloguer en paix, car j’aime toujours ce que je fais ici et j’ai toujours la même passion que j’avais pour la blogosphère le 8 mars 2008, jour de la naissance de mon premier blogue sur sosblog.

Onlineguardian a voulu me faire taire comme le Plateau veut faire taire Sylvain Bouchard et ça, c'est inacceptable et même anormal dans un système dit démocratique.

Entre-temps, pour finir ce billet-là en beauté, voici ce que pense le toujours très pertinent et instructif Jean-Jacques Samson sur tout ça! Je vous invite à lire sa chronique en écoutant comme musique de fond la chanson La censure pour l’échafaud de Loco Locass que je dédie à Mère Térésa David, à Christiane Charrette, à Benoît Dutrizac, à Onlineguardian, au CRTC et à toute l’élite plateausarde de Mouyial, l’épicentre de Culbecistan suicidaire et fémi-fasciste.





La chronique de J. Jacques Samson
Une nouvelle Jeanne d'Arc
J. Jacques Samson
05/02/2009 10h47


Françoise David est une politicienne active, co-cheffe et candidate de Québec solidaire, un parti marginal à connotation communiste et souverainiste qui a recueilli 3,7 % des voix aux élections du 8 décembre dernier. Le choix de cette personne pour représenter les militantes féministes dans le cahier d'exercices du cours d'Éthique et culture religieuse est au minimum une erreur de jugement de la part des responsables du matériel scolaire ou, au pire, une volonté philosophique d'offrir Mme David comme modèle à des élèves du secondaire.

Ces derniers la reconnaîtront inévitablement à la télévision ou dans les journaux lorsqu'elle apparaîtra en tant que porte-parole de Québec solidaire et ils seront enclins à accueillir favorablement ses propos politiques.

Le gouvernement du Québec fait la chasse à une entreprise commerciale comme Saputo qui cherche à faire goûter ses petits gâteaux Vachon aux élèves ; il interdit la publicité destinée aux enfants ; il bannit la commandite de certains équipements en milieu scolaire ou de la santé ; il retire tout symbole religieux au nom de la liberté de choix ; mais le ministère de l'Éducation donne à répétition son imprimatur à du matériel qui fait la promotion d'orientations gauchistes ou du syndicalisme.

Le féminisme n'est pas de gauche, mais la porte-parole de Québec solidaire, à qui on accorde un traitement de vedette, l'est à l'extrême.

Les parents du Québec constatent depuis longtemps avec impuissance le lessivage de cerveau que les enseignants font subir à leurs enfants. Ce phénomène n'est d'ailleurs pas étranger à la montée de popularité des écoles privées. Outre l'encadrement plus serré que celles-ci offrent, de nombreux parents veulent soustraire leurs enfants de l'emprise idéologique des enseignants du réseau public et leur permettre de se développer dans un milieu où les valeurs mises de l'avant correspondent davantage aux leurs.

De nombreuses autres femmes québécoises, à commencer par Thérèse Casgrain, ont fait plus pour l'avancement des femmes que Mme David et auraient pu être présentées aux élèves pour illustrer ce mouvement.

De plus, ce cahier d'exercices n'appartient pas aux commissions scolaires. Si l'idée de l'endommager en déchirant une page pour participer à un petit concours n'est pas très brillante de la part de l'animateur Sylvain Bouchard de la station 93,3, la ministre de l'Éducation, Michelle Courchesne, a certainement un ménage plus important à faire chez les hurluberlus à barbichette de son ministère que dans le contenu d'un show matinal de radio.

Quant au CRTC, qu'il analyse d'abord le scandale du dernier Bye-Bye, dans le cadre de la mission de Radio-Canada telle que définie dans la Loi sur la radio-télédiffusion canadienne. Ce qui s'est fait là, avec des deniers publics, est mille fois plus scandaleux que la supposée offense de Bouchard à Françoise David.

Mme David, qui a de nombreux alliés dans les médias, a obtenu ces derniers jours, de toute façon, une publicité qui vaut en réparation beaucoup plus que les préjudices qu'elle aurait pu subir.

Un ado attardé

Sylvain Bouchard est une version édulcorée de Jeff Fillion. Il vise les mêmes strates de clientèle ; il propage les mêmes idées ; il invoque la même liberté d'expression ; il va juste un peu moins loin dans le choix des mots. On ne peut l'accuser pour autant de faire de la «radio poubelle». Il est aussi resté, à certains égards, un adolescent attardé. Il s'émoustille aussitôt qu'il est question des attributs sexuels des femmes et il a des montées de testostérone en parlant de football. Je lui reconnais toutefois le talent d'avoir mené certaines bonnes entrevues d'affaires publiques qui ont fait avancer des dossiers chauds.

Mais il est friand de coups d'éclat pour attirer l'attention sur son émission et il attise artificiellement des polémiques. Les fonctionnaires de la Ville de Québec étaient tombés dans le panneau avant Françoise David et Pierre Falardeau. Il est aussi un narcissique insatiable qui ne tolère pas assez bien la chaleur du four pour être cuisinier et ses interminables jérémiades sur son pauvre sort chaque fois qu'il reçoit un coup me tapent sur les nerfs. Je pitonne alors, ce que devraient faire aussi les David et autres, plutôt que de mordre à l'hameçon.




Sur ce, à demain, si ce blogue existe toujours!